Éditorial : Si c’est l’Eldorado qu’ils avaient construit ?

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Il y a une dizaine de jours, le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a dépêché auprès des plus hautes autorités de notre voisin, la Mauritanie, une délégation de haut niveau comprenant le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Son Excellence Abdoulaye Diop, et son homologue chargé de la Défense et des anciens Combattants, Colonel Sadio Camara. Les deux hautes personnalités maliennes avaient été chargées par le numéro 1 malien, chef suprême des Armées et par ailleurs clé de voûte de toutes les institutions de la République, de remettre au Président mauritanien un message dont nul ne se méprend du caractère confidentiel, mais que tout le monde appréhende bien qu’il portait clairement sur les questions de sécurité de nos frontières communes, de nos populations donc, toutes sacrées entités à défendre, notamment contre les terroristes de tout poil et singulièrement contre des agresseurs stipendiés régulièrement par ceux qui n’arrêteront jamais de vouloir s’approprier de nos ressources, immenses et diversifiées propices à faire de notre pays l’Eldorado rêvé par toutes les nations, ce pays de cocagne où l’abondance et les délices font la félicité jamais contrariée pour les citoyens. Il faut être  honnête et digne pour admettre que si les concepteurs de l’ochlocratie la plus abjecte du 20ème et du 21ème siècles avaient réussi à construire durant trente années l’Eldorado qu’ils avaient promis, nous ne serions pas en 2024 à vouloir refonder, depuis le 24 mai 2021, notre Etat, notre nation, notre patrie. Mais, à propos de la Mauritanie, rappelons-nous que, les 11 et 12 mars 2022, mandatée par le Colonel Assimi Goïta, une délégation malienne de haut niveau avait déjà été conduite à Nouakchott par Son Excellence Abdoulaye Diop. Celle-ci a eu beau jeu d’apporter les preuves, hautement scientifiques, que les allégations mensongères et perfides de citoyens mauritaniens victimes d’évènements tragiques à El Ataye, sur le territoire malien, les 5 et 6 mars 2022 ne pouvaient aucunement être imputables aux FAMAs qui sont d’un professionnalisme avéré et d’un humanisme certain. Presque  deux ans après, le 14 novembre 2023, la preuve éloquente a été administrée devant le monde entier que l’Armée nationale est d’une aptitude que nul ne peut salir. Et voilà que deux ans après mars 2022, en ce mois d’avril 2024, les plus hautes autorités maliennes, prévenantes et soucieuses du bon voisinage- et ô combien déterminées à défendre la Patrie Mali, ont estimé alerter leurs homologues des plans diaboliques fomentés visant ce que tout le monde sait. Une délégation mauritanienne de haut niveau a rendu les amabilités en se rendant vite à Bamako, et c’est tant mieux que chacun comprenne les complots que visent l’Afrique en permanence en raison de ce qu’elle possède. Mais que l’on se le tienne pour dit, les FAMAs, comme l’a dit un jour Nathalie Yamb, feront le job ; elles ont un peuple conscient avec elles.

Il faut rappeler que la fausse accusation de Mauritaniens massacrés par l’Armée malienne les 5 et 6 mars n’était pas déjà sans rapport avec les sanctions illégales, illégitimes, perfides et cruelles décidées outre-Méditerranée et homologuées et appliquées aveuglément par la maudite CEDEAO et son alter ego contre le Mali deux mois plus tôt, le 09 janvier 2022. Les valets locaux de la conspiration internationale sont à la tâche ; qu’ils n’arrêtent point, ils iront répondre bientôt de leurs traîtrises en enfer. La CMA, les Iyad et Koufa qu’un pion principal des démons a réclamé de les intégrer au dialogue inter-Maliens, ils sont du pareil au même, a révélé ces derniers jours sa volonté de reconquérir les territoires libérés intégralement par les FAMAs. Une déclaration de guerre qui n’a fait que suivre la volonté d’un général français de haut rang qui a dit sans ambages que son pays et l’Europe doivent, dans les dix ans, revenir coloniser l’Afrique. Bizarrement, c’est sur ce rouleau compresseur d’hostilités et de criminalités en train d’être déroulé contre nous que les réseaux françAfrique sont adoubés par certains grands de la République. Tous ceux qui ont été contre les ANR s’activent ainsi à réinvestir les structures de l’Etat au mépris, bien sûr,  du Cadre Stratégique de la Refondation de l’Etat (CSRE 2022-2031) basé sur des axes stratégiques et un Plan d’Actions, avec comme vision : « un Mali nouveau bien gouverné, sécurisé et stable, soucieux du développement durable, du vivre-ensemble et respectueux des droits de l’homme et des valeurs socio-culturelles ». Comme ils ne sont point attentifs aux contrariétés que Dieu ne cesse de jeter sur leur voie !

 

Amadou N’Fa Diallo

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1 commentaire

  1. La tres maudite France ou le royaume de SODOM et GOMORRA continue ses sales jeux et sa traîtrise a travers l’Algérie et la Mauritanie, mais nous allons encore une foi la mettre dehors.

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