Éditorial : Mercredi noir pour les incorrigibles envahisseurs et leurs légions africaines

1

C’est enfin acté, comme s’est exclamé dans notre présente édition l’aîné Abdoul Karim Dramé. Un mercredi, 29 janvier 2025, trop attendu par les populations sahéliennes (dont celles d’autres pays du même espace, qui ne tarderont pas à prendre à la gorge leurs autorités en retard dans la bonne lecture de l’histoire en marche) qui poussent un ouf de soulagement entendu, au-delà des oceans, jusqu’au septième ciel. Un 29 janvier 2025 qui rimera bientôt, en meiux le 25 mai 1963, quand l’Organisation de l’Unité Africaine (O.U.A.), devenue Union Africaine (U.A.) a été mise sur les fonts baptismaux à Addis-Abeba (Ethiopie). Deux dates pour le renouveau de l’Afrique, mais le 29 janvier 2025, à l’opposé du 25 mai 1963 qui voyait l’Afrique prendre conscience de son unite et de sa liberation de tous les jougs d’asservissement, marque l’étape de la reprise en main de l’Afrique flouée durant des années dans l’exploitation éhontée joliment habillée des perfides manteaux de l’indépendance et de la démocratie; on le verra bientôt, les populations sont confiantes et résolues dans leur marche en avant. Le mercredi, 29 janvier 2025 sonne déjà le tocsin pour les incorrigibles envahisseurs et leurs nombreuses legions africaines fabriquées pour nuire à leurs propres pays et à leur continent si immensément riche mais si dramatiquement à la traîne.

Que n’ont-ils pas fait la France et tous ses suppôts pour empêcher ce jour heureux ? Récemment, la doxa française, qui a pourtant tout perdu, a encore suscité à Paris des manifestations contre la sortie de la CEDEAO des trois pays de l’A.E.S. Peine perdue, les Africains conscients dans l’Hexagone ont été plus nombreux à donner la réplique aux vendus. “Nous sommes désormais hors de la CEDEAO, il ne nous reste qu’à nous débarrasser au plus vite du Franc CFA”, voilà ce que me dit fermement un jeune, 22 ans, étudiant. Et nous savons grâce au Président, général  Tiani, que tous les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest- et plus loin-  ont leurs armées encadrées, et dans plusieurs cas leur ciel est sécurisé par les Français et les Américains, à la seule exception des armées de l’A.E.S. Et nous savons encore, grâce au Président Goïta, notre dépendance aux munitions fabriquées ailleurs sera réduite progressivement à néant, jusqu’à ce que nous en arrivions à lancer sur les têtes diaboliques des fauteurs de troubles dans le monde nos propres avions furtifs et nos drones que rien ne peut intercepter. Nous ne laisssons donc pas surprendre. La moindre inattention nous coûtera cher. Le renforcement de notre souveraineté depend de notre vigilance à tous instants. De coriaces étrangleurs nous guettent nuit et jour. On dit que la Banque mondiale et le FMI rodent autour des Etats de l’A.E.S. pour vendre leurs prêts esclaves. En n’ignorant qui et qui ont la haute main sur la Banque mondiale et le FMI et dans quell dessein, nous comprendrons diplomatiques française et américaine ne verront jamais d’un bon oeil les transitions au Burkina Faso, au Mali et au Niger; pas advantage le renforcement de l’A.E.S. Hors, avec l’Europe, leurs armées ne feront l’économie d’aucun moyen de mort.

C’est dire combien notre combat pour la souveraineté des pays de l’AES est un danger pour les impérialistes de façon générale car cela entraîne des limites pour leur constante volonté de predations Leurs predations s’exercent sur tout, même sur notre durée de vie, même sur nos aptitudes à l’enfantement.. Ceux des Africains qui les suivent jouent malheureusement leur jeu simplement parce qu’en le faisant, ils espèrent obtenir en retour des appuis, surtout médiatiques, pour les aider à conquérir le pouvoir. Une fois au pouvoir, impérialistes et politiciens locaux s’allient pour exploiter les ressources des pays africains. C’est cet accord malsain qui explique pourquoi la françAfrique a continué d’exister. Sans le pilier que constitue la complicité des dirigeants africains, la françAfrique n’a aucune chance de prospérer. La preuve : le cas des dirigeants de l’A.E.S. qui ont rejeté presque la totalité des 11 accords sur lesquels seul celui sur le CFA persiste. La question est maintenant, depuis hier, 29 janvier : jusqu’à quand ?

 

Amadou N’Fa Diallo

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!