Evènement traditionnel certes, l’installation de nouveaux membres de la Cour suprême ne perd jamais sa caractéristique solennelle. Ce vendredi, 18 août 2023, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Colonel Assimi Goïta, a présidé la cérémonie de prestation de serment des nouveaux membres de la Cour suprême du Mali, dont le Président de la docte institution. Il l’a fait au siège de la Haute Institution qui, dans les normes, est la locomotive qui doit tirer le train de la nation vers la vertu. La cérémonie s’est déroulée, beaucoup l’ont relevé, au moment où nos concitoyens parlent de plus en plus de la lutte contre la corruption car, les mauvaises habitudes ayant la vie dure, de nouvelles formes de délinquances multiformes sont expérimentées, alors que les coupables des crimes d’hier sont nombreux et attendent d’être interpellés pour qu’ils payent de leurs forfaitures contre la Nation et la République. Il n’a échappé à personne qu’à l’occasion de la cérémonie du vendredi, 18 août, jour du troisième anniversaire de la chute du régime kleptomane d’IBK, si le Procureur général a saisi l’occasion pour inviter les nouveaux magistrats au respect du devoir et de la règlementation en vigueur dans le domaine de la magistrature, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats a, quant à lui, invité les haut magistrats au respect de la parole donnée. C’est sans doute instruit des nombreuses écuries d’Augias que l’avocat a été amené à rappeler aux nouveaux magistrats de la Cour suprême, arrivés là parce que considérés comme des professionnels expérimentés et probes-il n’y a pas d’autres raisons-, le nécessaire respect de « l’intégrité, de la probité, de la délicatesse (qui) doivent guider toutes leurs actions au service de l’Etat » Et de leur lancer : « La probité est l’antithèse de la corruption », en précisant que le magistrat doit être loyal car « Ce serment que vous venez de prêter renferme la quintessence de votre profession ». Auxiliaire de justice, le Bâtonnier a donc publiquement et solennellement pointé du doigt les magistrats chargés de veiller à la saine distribution de la justice. Il le fallait. De tous les ennemis de notre pays, qui apparaît comme une peau de chagrin tant il a été saigné par le cancer de la corruption, le seul qui aura raison de nos ambitions et perspectives, c’est justement la gangrène de la corruption. Comment éliminerons-nous le fléau si les magistrats ne sont pas à la hauteur de la lutte ? Comment en sommes-nous à un niveau si élevé de délinquance alors que les magistrats supposés être les gardiens du Temple avaient tous les moyens de leurs charges, qu’ils soient saisis et qu’ils daignent bien s’autosaisir. Aux formations nombreuses de mise à niveau à leur profit sont venues s’ajouter des indemnités de judicature hyper élevées. Mais les syndicats des banques n’ont pas manqué de crier sur les toits qu’ils sont corrompus jusqu’à la moelle des os. Le verdict d’acquittement de Bakary Togola et co-accusés a tant heurté les consciences que le ministre de la justice a ordonné une enquête contre les magistrats (dont un partait à la retraite) qui ont rendu la décision honnie. Des dossiers restent curieusement en suspens : les faux appels d’offres de la direction actuelle de l’AGEFAU, les fonds de la LOPM, du Covid-19, encore et encore. Magistrats, vous êtes pointés du doigt.
Amadou N’Fa Diallo
sangare a ecrit: De tout le temps les magistrats sont pointus du doigt. Ce n’est pas nouveau!!! JE DIRAI QU’ IL EST TEMPS QUE TU RETOURNES SUR LES BANCS POUR AVOIR TON BAC COMME CHOGUEL! N’OUBLIES SURTOUT PAS LES PREMIERS FONCTIONNAIRES MILLIARDAIRES CREES PAR ALPHA OMAR KONARE ET SON ADEMA-PSJ QUAND TU VEUX APRLER DE CORRUPTION AU MALI. AH AUSSI DE SON FILS MALA QUI A EU DES GALONS DE COLONEL FRELATES!
De tout le temps les magistrats sont pointus du doigt.
Ce n’est pas nouveau!!!
MAIS DES MAGISTRATS ONT EU LE COURAGE DE DÉNONCER LA NOMINATION DE L’HOMME POLITIQUE CHOGUEL MAIGE QUI A RECONNU AVOIR DÉTOURNÉ DES DENIERS PUBLICS.
Quand on veut lutter contre la corruption,on commence par donner l’exemple en évitant de nommer des DÉLINQUANTS au sommet de l’Etat car CHOGUEL MAIGA est un délinquant prouvé par la justice.
AU LIEU D’ACCUSER LES JUGES,IL SERAIT PLUS JUDICIEUX DE POINTER DU DOITG L’ATTITUDE DU CHEF SUPRÊME DE LA MAGISTRATURE.
Il a fermé les yeux sur l’attitude des magistrats à harceler une PERSONNALITÉ IMPORTANTE DE LA RÉPUBLIQUE en la personne de SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA.
Il est mort de cet harcèlement inqualifiable.
La faute en revient au premier magistrat de la République qu’est ASSIMI GOITA car il est celui qui doit protéger les personnalités qui ont servi le pays à un niveau élevé.
SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA N’ÉTAIT PAS ENTRE LES MAINS DE LA JUSTICE, MAIS DE CELLES DE CES ENNEMIS QUI SONT PASSÉS PAR DES MAGISTRATS CORROMPUS ET CRIMINELS.
Pour manipuler la population,on profite d’une cérémonie pour essayer de convaincre la population que si la lutte contre la corruption traine, ce n’est pas faute d’une volonté politique, mais du comportement mafieux des juges.
C’est peine perdue car les maliens découvrent des faits palpables qui montrent que ce sont les tenants du pouvoir qui encouragent la corruption,qu’ils en sont les acteurs.
ON NE PEUT PAS ÊTRE LE FRUIT DU NÉPOTISME, DU CLIENTELISME ET ÊTRE LES ACTEURS DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION.
Les CINQ COLONELS sont tous issus du prytanée militaire de kati, une structure qui incarne le népotisme en sa forme la plus complète.
Elle était dans la ligne de mire de feu BOUBACAR SADA SY.
Les CINQ COLONELS sont aujourd’hui au sommet de l’Etat du fait de la contribution de leurs parents à chaque étape de leurs parcours.
Le mérite a fui nos structures étatiques.
Vous avez là la source de cette corruption endémique.
Les juges qu’on accuse sont aussi sélectionnés par le truchement du népotisme et du clientelisme cachés par l’organisation d’un concours d’entrée à la magistrature.
C’est pourquoi il est très facile pour les tenants du pouvoir de trouver des POURIS dans leurs rangs pour les aider à éliminer des concurrents politiques tel SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA ou des leaders d’opinion tel RAS BATH.
Dialloke: Nous avons un phénomène qui a commence depuis les indépendances mais tres sévèrement puni par la loi en ces temps, ensuite il a grandi sous le regime de GMT, puis il a gagne son point tres culminant sous la democratie Malienne avec ADEMA-PSJ, RPM, PARENA, UDUD, ASMA, FARE, CODEM, qui est devenue une ‘kleptocratie’. Alors soyons clairs qu’a un problème multidimensionnel il faut des solutions multidimensionnelles: 1) il faut éduquer les populations Maliennes a tous les niveaux, dans toutes les fonctions et de tous les ages pour qu’elles comprennent que voler n’est pas digne, n’est pas honnête et ni vertueux et qu’en volant on ne va jamais construire une Nation ou un Etat, 2) Il faut une justice responsable, forte, limpide et independante, et 3) il faut mettre sur place des systèmes qui minimisent les opportunités pour voler ou pour corrompre, un simple exemple est les transactions sans liquidités dans ces conditions l’argent liquide ne circule pas et les payments/transactions deviennent par cartes de payments ou de credits et seront traçables tres facilement au niveau des institutions financières. Ces trois moyens de prevention et de correction de la pratique de la corruption sont tres possibles au Mali.
LES MAGISTRATS
LES IMAMS
LES PRÊTRES
LES POLITICIENS
LES DIRIGEANTS
LES ADMINISTRATEURS
TOUS CEUX LÀ QUI MAINTIENNENT LE SYSTÈME DE DOMINATION ET D ADMINISTRATION ÉTENDU SUR L INTERNATIONAL SONT DES CORROMPUS DIRECTEMENT ET INDIRECTEMENT. PAR LE SYSTÈME DE DISTRIBUTION DES RESSOURCES DES L ÉTATS