Edito : Retrait de la CEDEAO du Mali, du Burkina et du Niger, mais pour quelle fin ?

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Les trois régimes issus du coup d’Etat continuent allègrement leur marche vers des horizons inconnus. Après la création de l’Alliance des Etats du sahel, AES, Le Colonel Assimi Goita du Mali, le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le Général Abdouramane Tiani du Niger ont décidé de retirer leurs pays avec effet immédiat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO. C’est par un communiqué conjoint lu sur les chaines de télévisions  nationales des trois pays que les peuples ont été informés de la cruciale décision du retrait de la CEDEAO, au double  motif que l’organisation sous régionale aurait trahi les principes qui ont été à la base de sa création et qu’elle serait à la merci des puissances non membres de la CEDEAO. Si la décision a été applaudie par une frange importante des peuples de trois pays, elle ne manque pas de susciter beaucoup d’interrogations et surtout d’inquiétudes chez d’autres, qui voient en cette décision un coup de massue à leurs pays. La première interrogation est celle qui consiste à dire pourquoi cette décision en ce moment ? Cette question vaut son pesant d’or surtout quand on sait bien que les transitions s’acheminent vers la fin avec, en principe l’organisation des élections et le retour à l’ordre constitutionnel. Il aurait été mieux qu’une telle décision soit prise par des régimes beaucoup plus légitimes, c’est-à-dire issus des urnes. Donc l’on pourrait en déduire que la tenue des élections est renvoyée aux calendes grecques et que les chefs d’Etats des trois pays n’ont ni la volonté encore moins  l’intention de rendre le pouvoir de sitôt aux civils.

La deuxième interrogation est celle qui est relative au manque de concertations des forces vives et même des institutions en amont avant de prendre une telle décision qui engage la nation entière. Organiser des larges consultations avant de prendre une telle décision serait gage de sureté, de partage de responsabilité et d’implication des forces vives. En prenant seuls la décision les trois présidents se seraient exposés et assumeraient la lourde responsabilité devant l’histoire. Donc en cas de fiasco ils répondront de leurs faits.

La troisième question non moins importante est celle de la conformité de cette décision aux principes statutaires de l’organisation. Pour beaucoup d’analystes si chaque Etat membre a le droit de se retirer de la CEDEAO, cette décision doit obéir à des critères comme la saisine de l’organisation par une notification qui devra être examinée pendant une durée d’un an. Selon nos informations ce principe n’a pas été respecté d’où le communiqué de la CEDEAO qui dit avoir appris sur les chaines de télévision du Mali, du Burkina Faso et du Niger la décision de retrait des trois pays de la CEDEAO et qu’elle n’a nullement été saisie par les Etats concernés. C’est après le communiqué, nous a-t-on dit, que les trois Etats ont saisi la CEDEAO par une notification. Cette hâtive décision ne cache-t-elle pas mal d’autres intentions ? Nul ne saurait répondre à cette question à la place de ceux qui l’ont prise, mais la décision ne manque pas non plus de susciter des inquiétudes légitimes de la part des peuples. La première inquiétude est la durée des transitions dans les trois pays. Prévue pour une courte durée, tout porte à croire qu’avec cette décision les trois présidents n’ont ni la volonté, ni l’intention d’organiser les élections aux dates prévues, d’où un Contrat à Durée Indéterminée, CDI pour les régimes. L’une des conséquences de la longue durée d’une transition pourrait être l’exacerbation de la crise sociopolitique qui pourrait déboucher à des situations non enviables. La deuxième grosse inquiétude serait les sanctions que la CEDEAO et toutes les autres organisations régionale ou internationale comme l’UA et même le conseil de sécurité des Nations Unies. Celles-ci  pourraient infligées aux trois Etats des sanctions sévères  pour non- respect des engagements. La troisième et non moins importante inquiétude serait sans nul doute les conséquences du retrait de ces trois Etats qui ont la particularité d’être tous continentaux et dont l’économie dépend en grande partie de l’importation. Les opérateurs économiques commencent à s’inquiéter car les tarifs douaniers communs aux Etats de la CEDEAO vont disparaitre et qu’ils seront soumis à des nouveaux tarifs qui, probablement, seront élevés et auront des incidences sur les prix des marchandises et autres denrées de première nécessité.

En définitive, souhaitons que cette décision soit seulement une menace pour pousser  les leaders de la CEDEAO à négocier encore avec les régimes de Bamako, Ouagadougou et Niamey  afin de revoir le calendrier et éviter des nouvelles sanctions.

                                                                                                                                Youssouf Sissoko

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6 COMMENTAIRES

  1. JMR l’industrie de la Vaseline est florissante dans la tres maudite France car il y a un President Macron qui a besoin de Vaseline, sa vieille épouse Brigitte, son Premier Ministre Gabriel et son Ministre des Affaires Étrangères Stephane car les trois hommes Macron, Gabriel et Stephan sont des PD et l’épouse Brigitte est tres vieille!

  2. Les PUSCHISTES se donnent trop d’importance.
    ILS PENSENT QU’ILS ONT LA MÊME LÉGITIMITÉ QUE LES PRÉSIDENTS ÉLUS.
    Ils ne sont rien d’autres que des GUIGNOLS qui amusent la galerie avant qu’on les oblige à rendre le tablier.
    Ça va commencer par ASSIMI GOITA et ses camarades délinquants.
    LA DURÉE DE LA TRANSITION FIXÉE AVEC LA CEDEAO EST LE MOMENT À PARTIR DUQUEL DES ACTIONS SERONT INITIÉES POUR LES DÉGAGER DU POUVOIR.
    Les États-Unis ont déjà donné le ton.
    Les autorités américaines exigent l’organisation des élections en février comme prévu.
    SANS L’ORGANISATION DES ÉLECTIONS, LES PUSCHISTES SERONT PLACÉS DANS LA LIGNE DE MIRE DES AMÉRICAINS.
    Ils ont pensé que seule la CEDEAO exige l’organisation des élections.
    L’environnement politique du monde rejette toute accession du pouvoir par la force.
    Même POUTINE fait des efforts pour organiser les élections afin de prouver qu’il est le REPRÉSENTANT DU PEUPLE RUSSE au sommet de l’Etat russe.
    Certes, il manœuvre pour écarter les concurrents sérieux, mais des élections organisées valent mieux que rien.
    Nos COLONELS PUCHISTES sont avertis du cas de 2013.
    Leurs aînés ont fait confiance à un homme politique qui a été obligé,avec la pression des organisations internationales,d’arrêter les coupables des assassins des BÉRETS ROUGES.
    LES COLONELS PUSCHISTES ONT ASSASSINÉ UN ANCIEN CHEF DE GOUVERNEMENT SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA.
    La mort D’IBRAHIM BOUBACAR KEITA est teintée de suspicion.
    Des cas inconnus vont certainement ressurgir.
    Par ailleurs, ils sont accusés de crime pour avoir commis un coup d’Etat.
    Après l’accession au pouvoir d’un élu, ils vont répondre de ces accusations.
    Ça explique leurs volontés de s’accrocher au pouvoir.
    Leur candidat espéré, ASSIMI GOITA, n’est plus crédible au constat des cas de malversation financière dans son entourage.
    S’il se présente, il n’est pas sûr de gagner d’où une tentative d’écarter certains candidats sérieux.
    Cette accusation, sans citer de noms que des hommes politiques ont été recommandés par MACRON pour occuper la présidence de la transition et la primature,est destinée à écarter certains hommes politiques au moment venu.
    Au constat que la CEDEAO n’est pas seule à exiger l’organisation des élections,les COLONELS PUSCHISTES vont servir aux maliens une élection bâclée comme celle qui a permis le référendum de la constitution.
    Des partis politiques vont certainement les soutenir.
    Ça aura le mérite de faire accepter le Mali par la communauté internationale,occuper les sièges de la CEDEAO, de l’union africaine et de l’ONU.
    Mais,il n’est pas sûr que malgré les soutiens des partis politiques, ASSIMI GOITA va gagner les élections présidentielles.
    Les campagnes électorales vont révéler ses limites.
    Il risque de connaître le sort réservé à YAYA JAMÉ en Gambie.
    Une tricherie flagrante va alerter la communauté internationale.
    Ça explique l’hésitation des COLONELS PUSCHISTES à organiser les élections.
    Ils n’ont plus le choix après la menace des américains.
    Les maliens vont pouvoir voir le bout du tunnel car sans élections rien n’a débuté.

    • sangare tu es un écervelé et si tu penses que le Mali ou le Burkina ou le Niger c’est la Gambie reveilles-toi et si tu penses que les Etats-Unis peuvent se mêler des affaires de l’AES, tu te trompes tres sérieusement et nous allons répondre a toute aventure militaire de qui que ce soit. Nous sommes prets pour mourir pour notre Mali.

      • Oui nous sommes prêt à nous sacrifier, nous, notre famille et tous nos compatriotes pour assurer le maintien au pouvoir de cette clique d’usurpateurs galonnés au nom de la souveraineté et de l’abus de vaseline.

  3. MALANKOLON Youssouf Sissoko, reveilles-toi, car l’interview du President Ibrahim Traore est tres clair sur ta conclusion, et je te demande de faire comme Kaou Djim le vilain beau-fils du chef terroriste Mahmoud Dicko en renonçant a ta nationalité Malienne car comme lui tu ne la merites pas du tout car tous deux des FASO MANDJUGU DENW

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