Édito: Le Mali en douze pages couleurs

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Nos nombreux lecteurs, abonnés du service public et du secteur privé, fidèles abonnés indépendants, tous ceux qui tiennent cette livraison du lundi 10 février 2025 peuvent aisément constater un changement dans leur journal.

Comme l’a annoncé et promis le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, président du Conseil d’administration de l’AMAP, le 02 janvier dernier, dans son discours d’ouverture de la 47e session de notre instance d’orientation, le quotidien national l’Essor vous est livré dans un format de 24 pages. Ici, dans la maison, faire 24 pages n’est pas nouveau mais c’était devenu rare au gré des contingences conjoncturelles.

Nous y revenons mais surtout avec une nouveauté pour cette année 2025 tel que l’a annoncé le ministre Alhamdou Ag Ilyène avec le soutien des administrateurs de l’AMAP : un journal de 24 pages dont 12 en couleur. Le souci de la maison est de répondre aux exigences de qualité, d’espace pour cerner les exigences de l’actualité et les demandes de publications d’annonces (petites annonces, publicités, avis et autres) de nos partenaires, de nos clients et de nos abonnés. Ce sont eux notre centre de gravité. L’Essor à 24 pages trois fois par semaine, avec 12 pages en couleur est une belle expérience, un pari que les vaillants hommes et femmes de la grande maison AMAP veulent gagner.

Cela dans la résilience. Et non sans l’appui de nos administrateurs et des plus hautes autorités du Mali. Nous pensons au Président de la Transition, Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta qui sait que l’AMAP et l’Essor font partie du patrimoine historique de la presse au Mali et qui ne manque aucune occasion d’encourager la direction et le personnel à aller de l‘avant pour maintenir le flambeau de nos illustres devanciers, journalistes, photographes, secrétaires de rédaction, ronéotypistes, relieurs, imprimeurs, distributeurs, agents financiers et commerciaux

et tous les métiers qui concourent à faire parvenir l’Essor à votre bureau, au kiosque, à la maison et partout où il doit être lu.

Des pages en couleur, c’est forcément pour apporter des couleurs dans un environnement fluctuant, où la grisaille l’emporte souvent au gré des évènements. Nous voulons vous dire que l’Essor, votre quotidien national est vivant, est vivace et féroce en espérances, pour vous.

L’écrit reste Le service public de l’information et de la communication reste chevillé au corps de chacun. Nos institutions, avec leurs premiers responsables, le gouvernement et les ministres continuent à croire en leur quotidien national, en l’AMAP et à tous ses métiers connexes.

Nous entendons être là pour tous. La locution latine «verba volant, scripta manent», traduit donne la maxime selon laquelle «la parole s’envole, l’écrit reste». Et qui n’a jamais été aussi vraie qu’aujourd’hui où la vidéo, les réseaux sociaux s’imposent à tout le monde et font facilement de tous journaliste, caméraman, photographe. Non ! L’écriture, la photographie, la vidéo sont encadrées par des normes qui s’apprennent, qui sont enseignées et qui ont une éthique.

Lorsqu’elles sont mal maniées par les utilisateurs amateurs et que leur mal est fait, c’est à ceux qui détiennent la réalité de la science et la technique qu’on demande de réparer les dégâts. C’est dire un retour à l’original. Avec l’Essor, l’écrit reste pour contribuer à votre histoire, construire votre mémoire et la conserver.

À l’AMAP, nous sommes originaux parce que pensés par le législateur, encadrés par le règlement pour faire ce pour lequel nous sommes dédiés depuis l’Agence nationale d’information en 1960 avec l’Essor, le journal écrit historique du Mali et l’agence de presse, la Direction nationale de l’information en 1967, l’Agence malienne de presse et de publicité depuis 1977 et depuis 1992 dans sa forme actuelle où elle englobe le quotidien national, l’Agence nationale de presse, la presse communautaire (Village Kibaru) et l’Agence de communication publicitaire.

Nous sommes là et à votre service. L’innovation de ce matin et le rappel historique nous permettent de vous dire que le Mali doit compter sur nous. Parce que nous comptons sur le Mali avec tout ce qu’il vit. La presse nationale, publique et privée, se bat pour informer, entre les vagues des aventuriers qui usent des réseaux sociaux pour usurper ses missions.

Vous servir. Tout cela au moment où l’espoir d’un Mali qui se bat reste intact : où les artistes Sidiki Diabaté, Prince Diallo, Téi Mariam Faiza démontrent le

savoir-faire culturel malien à Paris à la Défense Arena, à Dakar, au Stade du 26 mars ; au moment où Ségou’Art ou le festival sur le Niger prend les couleurs de l’AES.

L’année 2025, année de la Culture prend réellement forme ; tout cela au moment où la classe politique et le gouvernement se penchent sur les meilleures convergences autour des textes qui encadrent le processus électoral au Mali ; où la Commission d’élaboration du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale a entamé ses travaux ; où le gouvernement se bat pour que les Maliens entament les jeunes musulman et chrétien qui commenceront à la même date ; où 118 sous-projets ont reçu un financement de près de 6 milliards de Fcfa pour gérer les terres dégradées ; où la sécurité alimentaire reste une préoccupation nationale
avec la bagatelle de 12 milliards de Fcfa mobilisée par le Commissariat ad-hoc.

Tout cela aussi au moment où le gouvernement poursuit la recherche de moyens de rétablir de manière durable le service du courant électrique pour les foyers et les entreprises ; au moment aussi où nos FAMa restent mobilisées dans la traque des
terroristes, notamment avec l’attaque lâche vendredi dernier dans les environs de Kobé sur l’axe Gao-Ansongo. De compatriotes civils et militaires continuent de verser leur sang pour la patrie. L’espoir de tous, autorités et populations, c’est de vaincre l’hydre terroriste et le Mali sortira vainqueur, plaise à Dieu. C’est cela le tableau du Mali au moment de vous faire parvenir la livraison de l’Essor du jour. Votre quotidien continuera de vous servir avec ses couleurs d’espoir. La famille AMAP avec.

Pour le Mali !

Alassane Souleymane

Alassane Souleymane

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1 commentaire

  1. Les puchistes ne pouvaient trouver mieux parmi les journalistes opportunistes prêts à vendre leurs âmes pour se mettre au service des USURPATEURS.
    ALASSANE SOULEYMANE A DÉCIDÉ DE SE METTRE AU SERVICE DES PUCHISTES.
    Ses écrits le prouvent!!!
    SEUL LE PEUPLE MALIEN, À TRAVERS LES URNES, DOIT ORIENTER LES TENANTS DU POUVOIR.
    Le choix souverainiste des militaires est dicté par une volonté de s’accrocher au pouvoir.
    C’EST LE PEUPLE MALIEN QUI DOIT ÊTRE SOUVERAIN,PAS LE PAYS QUI NE PEUT ÊTRE SOUVERAIN QUE DANS LE CADRE DE L’UNITÉ AFRICAINE.
    La SOUVERAINITE DU PEUPLE est la première esquisse du processus d’unification de l’Afrique.
    Le peuple exerce sa souverainité dans le SECRET DES URNES.
    C’EST LE PEUPLE AFRICAIN QUI VA LIBÉRER L’AFRIQUE, PAS DES HOMMES PROVIDENTIELS.
    Donc un journaliste, si son soucis n’est pas sa seule réussite personnelle, doit s’engager à privilégier le PROCESSUS DÉMOCRATIQUE ENTAMÉ EN 1991.
    Se mettre à la disposition des puchistes, c’est abandonner le peuple malien.
    ALASSANE SOULEYMANE et d’autres ont suivi un chemin sans issue.
    Le présent est doux prévoyant une fin douloureuse!!!

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