Dans le but d’assurer la bonne gouvernance dans le secteur aurifère du Mali, l’Office central de lutte contre l’Enrichissement illicite (OCLEI) et le Projet du Gouvernement du Secteur des Mines (PGSM) ont procédé le mercredi 13 mars 2024 à la signature d’un protocole de financement d’une mission d’enquête, portant sur les données financières et fiscales de production d’or des compagnies minières au Mali.
Le Président de l’OCLEI, Moumouni Guido et le Coordinateur du PGSM sont les signataires du présent protocole portant financement de cette mission d’enquête initiée par l’OCLEI avec l’expertise d’un cabinet d’expert international.
Financée par le PGSM à hauteur de 30 000 millions de FCFA, ladite enquête vise à rendre transparente le secteur minier à l’ensemble des citoyens.
« A travers cette enquête, l’objectif recherché par l’OCLEI est de faire en sorte que l’or du Mali puisse effectivement briller pour les maliens » , a fait savoir le président Moumouni Guido. Et d’ajouter que l’enquête permettra de connaître exactement les quantités d’or produites au Mali par les compagnies minières, pendant combien de temps ? En plus des déclarations des productions faites par les compagnies à l’Etat.
A rappeler que le secteur minier occupe une grande place dans l’économie malienne, la mise à dispositions de données sur la chaîne sans nul doute une grande contribution pour l’Etat dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance du secteur minier aurifère.
D’autant plus, qu’avec l’actuel code minier, l’Etat ambitionne d’accroître la contribution du secteur au PIB de 15 ou 20%.
Khadydiatou SANOGO/maliweb.net
“30 000 millions de FCFA” au lieu de dire “30 milliards de FCFA”.
Du n’importe quoi !
L’OCLEI lui-même n’est pas du tout transparent et sérieux dans la communication, d’autant qu’il tient secret le nom de ce fameux “cabinet d’expert international” dont l’expertise est rémunérée sûrement au prix fort.
Au Mali, on proclame la souveraineté nationale, d’un côté et, de l’autre, on s’empresse de filer des contrats juteux à des cabinets multinationaux pour que ces étrangers mettent leurs nez dans la première ressource économique d’exportation du Mali, l’or.