Campagne nationale de vaccination du cheptel : 81 millions de têtes concernées

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Le Premier ministre, Abdoulaye Maïga, a administré la première dose de vaccin de la Campagne nationale de vaccination du Cheptel 2024-2025. L’événement a eu lieu, ce samedi 14 décembre 2024 au marché à bétail de Konobougou (région de Ségou) à environ 150 km de Bamako.

 81 millions de têtes à vacciner pour la campagne 2024 – 2025.  Il s’agit de 8, 5 millions de bovins contre la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) ; 15 millions d’ovins/caprins contre la peste des petits ruminants ; 15,6 millions de volailles contre la maladie de Newcastle. Cette campagne est financée à hauteur de 2,3 milliards de francs CFA par l’Etat et les partenaires techniques et financiers.

La campagne nationale de vaccination a été couplée cette année au marquage du bétail. « Cette stratégie permet de réduire le coût du programme », a indiqué le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Youba Ba. Malgré les efforts déployés par son département et ses partenaires, le ministre « constate que le marquage n’a pas remporté de grand succès auprès des éleveurs ces deux dernières années ». Youba Ba a profité de la tribune à Konobougou pour appeler les éleveurs à adopter le marquage afin que le pays soit au rendez-vous de l’éradication de la peste des petits ruminants.

Durant la campagne 2024/2025, 125 agents public (vétérinaires non affectés au mandat sanitaire) et 158 vétérinaires privés titulaires du mandat sanitaire et 400 agents d’appui seront mobilisés dans tout le pays. La campagne nationale de vaccination, c’est aussi l’accompagnement du projet Breakthrough Action dans la lutte contre la rage. Ainsi, les chiens de plus de six mois sont concernés par la campagne.

A Konobougou, le Premier ministre a remis des doses de vaccins ainsi que des matériels et équipements à la Direction nationale des services vétérinaires. Le Chef du gouvernement a évoqué le rang de premier éleveur de notre pays dans l’espace UEMOA. Le cheptel national est estimé, en 2024, à 13 millions de bovins, 52 millions de petits ruminants, 1,4 millions de camelins, six cent mille équins, 1,2 millions d’asins, 90 mille porcins et 57 millions de volailles.

Selon le Premier ministre, le secteur de l’élevage représente environ 15 % du Produit Intérieur Brut et constitue un levier essentiel pour le développement économique du Mali. Cette campagne, a-t-il assuré, cadre avec la vision souveraine de l’Alliance des États du Sahel (AES).

 

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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