Spécial 22 septembre 2024:#Mali : Infrastructures sportives : Le Mali dans le top 5 africain

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Grace aux efforts déployés par les autorités de la Transition, le Mali compte aujourd’hui cinq stades aux normes internationales, dont trois a l’intérieur du pays. La politique de rénovation et de construction des stades va se poursuivre, avec comme objectif doter toutes les régions d’infrastructures sportives dignes de ce nom

Le dynamisme agit par les autorités maliennes dans le cadre des rénovations et constructions des stades commence à porter ses fruits. C’est le constat fait par le Conseil des ministres, tenu le 21 août 2024, sous la présidence du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta. Si l’état d’exécution des travaux des stades Amary Daou de Ségou et Mamadou Diarra H. de Koulikoro est respectivement à hauteur de 85 et 81%, le Mali compte aujourd’hui cinq stades aux normes internationales, c’est-à- dire, homologués par la Confédération africaine de football (CAF).

Il s’agit du stade du 26 Mars, du stade Mamadou Konaté, du stade Babemba Traoré de Sikasso, du stade Abdoulaye Makoro Sissoko de Kayes et du stade Baréma Bocoum de Mopti. Le pays dispose d’autres stades qui devraient être homologués dans les années à venir, notamment le Salif Keïta dit Domingo de Kati et le futur stade de Tombouctou, dont les travaux ont déjà été lancés. En plus de rehausser l’image de notre pays en terme d’infrastructures sportives, ces stades auront certainement, à coup, un impact sur le développement du sport national et l’épanouissement des athlètes.

«Ces rénovations vont apporter un plus au développement de notre sport et contribuer au rayonnement de nos sportifs, en général et des footballeurs en particulier», se félicite le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction. citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. Et de poursuivre : « Le stade du 26 Mars était le seul stade homologué au Mali. En juillet 2023, lors de sa visite à Kayes, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a pris l’engagement de rénover les principaux stades et a instruit le département de prendre les dispositions à cet effet. En septembre, soit deux mois après l’annonce du président de la Transition, les premiers travaux de rénovation ont été lancés. Aujourd’hui, nous sommes très heureux de voir que tous les stades réalisés lors de la CAN 2002 sont pour la plupart rénovés et homologués par la Confédération africaine de football».

Pour le nouveau stade de Tombouctou, le ministre Fomba assure que les procédures administratives sont déjà faites. Il déclare que le problème se pose au niveau de l’acheminement de gros équipements. « Les équipements devaient aller par bateau, mais cela n’a pu se faire en raison de la situation de la Compagnie malienne de navigation qui était aux arrêts. La compagnie a repris ses activités et nous sommes en coordination avec le ministère en charge des Transports et l’État-major pour l’acheminement des équipements à Tombouctou. Le stade devrait être terminé avant la biennale artistique et culturelle», explique le ministre chargé de la Jeunesse et des Sports.

«Il faut avouer que le Mali a fait un lien exceptionnel parmi les pays africains, nous sommes aujourd’hui l’un des pays qui disposent du plus grand nombre de stades aux normes internationales», souligne le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. Selon Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, le Mali occupe actuellement la 5ème place du classement des pays africains. «Les travaux de rénovation et de construction des stades vont se poursuivre et le Mali sera bientôt parmi les deux premiers du classement africain», insiste le ministre Fomba, en rappelant que c’est en raison de la qualité de ses infrastructures que le Mali a accueilli et continue d’accueillir des matchs de certains de ses voisins qui ne disposent pas de stades homologués par la CAF.

Vers la création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS)- La direction nationale des sports et de l’éducation physique (DNSEP) est en train de «réchauffer» un vieux projet qui avait suscité beaucoup d’espoir dans le cadre de la rentabilisation des infrastructures sportives du pays. Il s’agit de la création de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS). «A notre avis, c’est la meilleure solution pour rentabiliser nos infrastructures», estime le directeur national des sports et de l’éducation physique, Alou dit Boubou Diallo. Et d’ajouter que cet office doit avoir un statut d’Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) avec un conseil d’administration et doté d’une autonomie financière. « Ce statut est de nature à pousser les responsables des stades à prendre des initiatives pour les rentabiliser.

Actuellement, nous travaillons sur ce dossier et une commission a été mise en place». Selon notre interlocuteur, le projet en question existe depuis plusieurs années et était piloté par la regrettée Salamatou Maïga dite Bébé. Alou dit Boubou Diallo se dit convaincu que la création de l’OGIS va permettre aux directeurs en chargés des infrastructures de se mettre dans la peau de véritables managers et de rentabiliser ces stades qui sont aujourd’hui une grande fierté pour notre pays.

Seibou Sambri KAMISSOKO

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