En visite de travail et d’amitié de quelques heures, hier jeudi, à Bamako, le nouveau Président Sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a longuement discuté avec son homologue malien, Colonel Assimi Goïta, la question du retrait des pays membres de l’alliance des Etats du Sahel de la CEDEAO et le renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.
L’avion présidentiel du nouveau Chef de l’Etat du Sénégal a atterri sur le tarmac de l’aéroport international Modibo Keïta de Bamako vers dix heures et demie. Il a été accueilli sur le tarmac par son homologue Malien, le Colonel Assimi Goïta, à sa descente d’avion. Ensuite les deux chefs d’Etats ont observé le salut des drapeaux, les chants des hymnes nationaux avant de mettre le cap sur le Palais de Koulouba, où la délégation présidentielle Sénégalaise a été reçue en audience par le Chef de l’Etat en présence du Premier ministre de transition, Dr Choguel Kokala Maïga et trois autres membres du gouvernement. Puis, s’en est suivie un tête à tête entre les deux Chef d’Etat qui a duré une heure.
Au sortir de cet huis-clos, Le Président Bassirou Diomaye Faye est revenu sur le contenu de cet huis-clos qui, selon lui, a été marqué par les discussions sur le renforcement de la coopération bilatérale historique entre le Sénégal et le Mali. Bassirou Diomaye Faye estime que cette première visite à Bamako depuis son élection en mars dernier sert à renforcer la relation historique sur le plan diplomatique et commercial. « Le Président Goïta et moi avons discuté de la lutte contre le terrorisme, les crimes transfrontaliers », a déclaré le Chef de l’Etat Sénégalais qui a salué la disponibilité de son homologue Malien à renforcer les liens de coopération et la concertation au niveau bilatéral et international.
A Bamako, le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé la solidarité du peuple Sénégalais au peuple malien pour sa résilience, sa posture de bravoure et sa dignité à faire face aux difficultés qui ont été notées sur le plan sécuritaire et les sanctions qui ont été infligées par la CEDEAO et la communauté internationale. « Nous devons avoir une fraternité agissante et une solidarité renouvelée avec le peuple Malien pour faire en sorte qu’il sorte de cette impasse. Nous voyons déjà des efforts qui sont déployés pour faire face à ces difficultés. Nous avons foi à la résilience du peuple malien pour sortir victorieux de cette impasse qu’il traverse depuis quelques temps », se solidarise le Président Faye.
Outre la coopération bilatérale, le nouveau Chef de l’Etat Sénégalais a évoqué avec son homologue Malien la question de la crise au sein de la CEDEAO. « J’ai compris la position malienne quoi que rigide n’est pas inflexible. Nous allons travailler à corriger les impairs qui ont valu cette situation regrettable. Nous ne devons pas nous résigner à observer un outil formidable d’intégration se désintégrer sans rien faire », a indiqué Bassitrou Diomaye Faye. Le Président Sénégalais prêche pour une réforme de la CEDEAO en émettant l’idée de partir sur des nouvelles bases pour bâtir un socle de coopération et d’intégration qui permettra de tirer les enseignements sur la situation actuelle qui sévisse au sein de la CEDEAO. « Nous devons travailler à ne plus avoir ces mêmes problématiques pour les générations futures. Nous avons un héritage des pères fondateurs, qui à un moment donner de l’histoire a été mis à rude épreuve, mais que nous devons transmettre intact aux prochaines générations », prêche le Chef de l’Etat du Sénégal, qui a rejeté dans la foulée les allégations selon lesquelles il est le nouveau de médiateur de la CEDEAO. « Je ne suis mandataire d’aucune instance de la CEDEAO. Je n’ai jamais assisté à aucune réunion de la CEDEAO », a –t-il rejeté.
« L’AES n’est pas l’étude »
S’agissant d’une possible adhésion du Sénégal à la nouvelle Alliance des Etats du Sahel, il a exclu l’idée en déclarant qu’il ne désespère pas de voir la CEDEAO répartir sur des nouvelles bases qui l’éviteront de vivre la situation actuelle qu’elle est entrain de traverser aujourd’hui. « Tant qu’on est dans cet élan-là, je considère qu’il faut travailler avec les différentes parties pour concilier les positions. L’intégration du Sénégal dans une instance n’est pas à l’étude et n’est pas à l’ordre du jour », a-t-il conclu.
Depuis son élection à la tête du Sénégal, il s’est investi d’une nouvelle mission de ramener les pays frères du Mali, du Burkina et du Niger à la CEDEAO. D’ailleurs, il affirmé à Bamako que cette question était au cœur des visites effectuées au Ghana et au Nigéria dans ce mois-ci. Les Présidents de ces deux pays ont prié le Président Faye à contribuer à la résolution de la crise entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, réunis au sein de l’AES et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
La Cedeao est derrière nous. C’est de l’histoire.
ADIEU LA FRANCEDEAO–VIVE LA RUPTURE–VIVE L’AES—VIVE UNE AFRIQUE LIBRE ET INDEPENDANTE DANS UN MONDE MULTILATERAL.
Le vieux KINGUI va pleurer en lisant ça
https://www.youtube.com/shorts/rGQ9X1OkbVU
Is Faye using illegal drugs? His reasoning appear to be that of dopefiend. ECOWAS have been tool that facilitated African rich stealing billions of dollars from various industries as in mining plus oil. They then take those billions of dollars plus invest them in NATO nations banks plus investment houses who then loan some of that money to African governments at high interest rate. If those ECOWAS leaders had directly loan funds they stole by way of corruption to their government it would have been at much lower interest rate plus they would have made same profit they make when NATO nations loan African governments funds to African governments that African leaders have stolen from their African government. Of course upon return of investment to corrupt African leaders by NATO nations banks plus investment houses there is appearance all funds were earned by investing but nowadays we all know truth. It is for that corruption to prevent coup as feasible ECOWAS leaders came to Corruption Pact with NATO approval. Well African militaries have say plus Nigeria(Lagos) is great example. If military is to secure nation president is in no position to have military end it’s perpetual corruption especially if he was or is corrupt. Boko Haram have been Nigerian military co-partner in massive amount of corruption for excess 20 years with Nigerians corrupt presidents knowing it but unable to do anything about it. Under varying names Boko Haram still exist doing as it have always done with Nigerian military.
Now President Faye do not want us to do exactly what we should do which is to turn our back on joining ECOWAS. To begin African leaders have money to structurally implement no peasants plan where they in steps plus stages upgrade living conditions but in their study of European Union ways those traitorous cowards decided it is best to keep as many Africans as feasible peasants. That is cowardly way of ECOWAS. It will quickly lead us to genocide if we maintain it. They believe peasants are much easier to control. When people of world class modern living have leaders who duly work to keep world class modern living available to them they are easiest of all people to control. They like living well.
Question rise have President Faye given his allegiance to Corruption Pact of ECOWAS plus embraced being vassal of NATO under NATO France directing?
We will be watching ?
Henry Author Price Jr aka Kankan