En libérant les quatre ressortissants français retenus à Ouagadougou depuis décembre 2023, le Président Ibrahim Traoré a pris en compte la mission de bons offices de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Suite à sa démarche couronnée de succès, le Président Emmanuel Macron a adressé à Sa Majesté le Roi, ses vifs remerciements et la reconnaissance de la nation française. C’était lors d’un appel téléphonique qui s’est déroulé le 18 décembre 2024. Pour éclairer davantage sur le sujet de leur conversation téléphonique d’autres éléments de langage sont à emprunter ici aux circonstances qui ont prévalu dans cette libération. Voici un résumé des principaux points concernant la libération des quatre ressortissants français détenus à Ouagadougou suite à la médiation du roi Mohammed VI du Maroc
Les quatre ressortissants français avaient été arrêtés à Ouagadougou en décembre 2023 et accusés d’être des agents de la Direction générale du renseignement extérieur français (DGSE). Le gouvernement burkinabé les avait présentés comme des techniciens envoyés pour des raisons autres que leur travail de maintenance informatique. Leur libération, suite à la médiation de sa Majesté le Roi Mohamed VI renseigne encore une fois sur la force de frappe et de persuasion et l’influence internationale du Maroc sous le leadership du Souverain.
De par cette médiation éminemment humanitaire, le Maroc a démontré qu’il compte sur l’échiquier internationale et peut postuler à l’une des deux voix mises en jeu pour la présence africaine au Conseil de sécurité de l’Onu.
Grâce à sa crédibilité sur la scène internationale, le Roi joue ainsi un grand coup médiatique dans le concert des nations et permet parallèlement au Burkina de jouer une carte sur la table de la cour des grands face à la France.
Par cette médiation royale, la France se remet en selle sous les coups de butoir des soubresauts et des tumultes nés de ses démêlés avec l’Algérie.
Ceci, grâce au roi Mohammed VI qui n’a de cesse de venir à la rescousse de la France, les bras tendus, pour jouer un rôle clé dans sa diplomatie africaine qui bat de l’aile. Cette libération de ses ressortissants retenus à Ouagadougou pour espionnage intervient dans ce contexte.
On nous renseigne qu’il a d’abord contacté le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, pour lui demander leur libération. Ce n’est qu’après que le président Traoré a répondu favorablement à cette demande, mettant en avant l’excellence des relations entre les deux pays et la coopération historique entre le Maroc et le Burkina Faso.
On retiendra que cette médiation du Souverain chérifien témoigne de l’excellence des relations du Royaume du Maroc avec le Burkina Faso, pays membre de la Confédération AES, bien que la France continue de qualifier les autorités de la Transition au Burkina, peuple frère et ami du Maroc, de “junte au pouvoir”. Selon un narratif bien fançais.
En réponse à ces faits, la réaction du président français Emmanuel Macron n’a pas tardé. Il a exprimé sa gratitude au roi Mohammed VI pour sa médiation réussie. Une façon de reconnaître aussi la solidité des liens, par cette libération qui intervient dans un contexte marqué de tensions géopolitiques mondiales, entre la France et le Maroc. Un rapprochement qui en dit long depuis la récente visite d’État du président Macron au Maroc en octobre 2024.
Il nous est loisible de constater que ce geste de haute portée politique et diplomatique est à mettre à l’actif du Président du Faso qui vient une fois de plus d’illustrer son engagement pour la vitalité des excellentes relations qui lient le Burkina Faso au Royaume du Maroc. Les bonnes relations entre les deux hommes sont aussi un signe qui magnifie la coopération économique de longue date qui unit le Royaume du Maroc et la République du Burkina Faso.
Dans la même veine, cette médiation est importante parce qu’elle a permis de mettre en exergue le rôle central du Royaume du Maroc dans la promotion du dialogue et des solutions pacifiques en Afrique. Elle renforce également les relations historiques et fraternelles entre le Maroc et le Burkina Faso.
Que Dieu Assiste sa Majesté le Roi Mohomed VI et pourvoie aux besoins du peuple du Burkina Faso et de l’ensemble AES, par considération pour la tolérance dont a fait preuve son excellence le Président Ibrahim Traoré, chef de l’État de la République du Burkina Faso.
Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a salué cet acte humanitaire qui a été rendu possible grâce à l’excellence des relations qui lient Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, au Président Traoré et aux bonnes relations unissant de longue date le Royaume du Maroc et la République du Burkina Faso, précise le ministère dans un communiqué.
La RÉDACTION
Le petit capi ganté a baissé son froc devant M6
Ce dossier était vide depuis le début, aucune infraction, aucune poursuite pénale, rien !!!!!
Le petit capi ganté à perdu la face après avoir fait du remue ménage et nourrit la presse de fake news sur cette affaire