Le Président Ghanéen John Dramani Mahama en visite ce samedi à Bamako

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Après  la  Côte d’ivoire,  le nouveau Chef de l’Etat Ghanéen, John Dramani Mahama sera en visite ce samedi 8  mars à Bamako. Il  sera reçu par son homologue du Mali, le général d’armée Assimi Goïita. Selon plusieurs sources, après  Bamako,  le Président Ghanéen se rendra à Niamey et à Ouagadougou. C’est une visite importante que John Dramni Mahama entame auprès des Chefs d’Etats de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel  depuis son élection  à la fin de l’année dernière. Déjà,  en début de semaine à Abidjan, il avait annoncé lors d’un point de presse co-animé avec le Président Alassane Ouattara son intention  de  visiter les pays de l’AES pour convaincre les dirigeants de renoncer à leur décision de tourner  le dos  définitivement à la CEDEAO.

Pour lui, le  problème des pays frères de l’AES doit être  traité avec la meilleure des méthodes. Le président ghanéen nourrit toujours  l’espoir  de  convaincre  les pays frères de l’AES  de revenir dans l’organisation régionale. « Il est préférable de rester dans un groupe de quinze que dans un groupe de trois. Il y a toujours des possibilités. Ce sont des pays qui comptent dans la sous-région »,  avait déclaré  John Dramani Mahama, ajoutant que  la sous-région  est d’une importance pour les trois pays de l’AES dans la mesure où des populations de ces pays vivent ensembles. « Il y a aussi des populations qui souffrent aux frontières. Je pense qu’il y a toujours des choses à faire, car il y a un intérêt économique à gagner dans la Cédéao », a martelé John Dramani Mahama devant la presse  en début de semaine à Abidjan.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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6 COMMENTAIRES

  1. La FRANCEDEAO sous la direction de Macron, Ouattara, Nana, Bola, Umaru et Talon a commis des crimes contre l’ humanité dans les pays Africains de la Confederation de l’ AES.

  2. “Pour lui, le problème des pays frères de l’AES doit être traité avec la meilleure des méthodes. Le président ghanéen nourrit toujours l’espoir de convaincre les pays frères de l’AES de revenir dans l’organisation régionale. « Il est préférable de rester dans un groupe de quinze que dans un groupe de trois. Il y a toujours des possibilités. Ce sont des pays qui comptent dans la sous-région », avait déclaré John Dramani Mahama”.

    C’est un malin, ce John Dramani Mahama, vieux politicien rusé d’une espèce proche de celle des Alassane Ouattara !

    Il ne faut pas se laisser duper par les paroles mielleuses du président du Ghana John Dramani Mahama.

    Ils savent très bien que ce qui est appelé improprement “Confédération des États du Sahel” n’est pas “irrévocable”, mais “révocable”, car reposant sur une base très fragile. Il suffit seulement d’un changement de régime dans l’un des pays pour que l’édifice fragile s’écroule.
    A l’heure actuelle, le Niger qui fait partie de l’AES est plus intégré au Nigeria et à l’Algérie qu’au Mali et au Burkina Faso. Je suis convaincu que le Niger réintégrera un jour la CEDEAO et sera plus proche de l’Algérie que du Burkina Faso et du Mali.

    Je suis convaincu aussi que c’est le Niger qui pousse le Mali et le Burkina Faso à adopter cette stratégie foireuse consistant à “négocier” avec la CEDEAO la libre circulation, au lieu de se détacher complètement de la CEDEAO pour la laisser mourir de sa belle et à organiser notre libre circulation dans l’UEMOA et sur une base bilatérale avec les États non membres de l’UEMOA. Le Niger est obsédé par ses relations avec le Nigeria, alors que le Mali, lui, n’a pas de frontière commune avec ce pays et sera peu impacté en cas de rupture.

    Négocier la libre circulation entre l’AES et la CEDEAO, c’est une stratégie indigne, car elle équivaut à faire toujours partie de la CEDEAO qui a adopté contre les populations civiles et militaires de nos pays des sanctions illégales et inhumaines durant les moments les plus difficiles de la vie de nos nations.

    Pour finir, je voudrais souligner quelque chose qui n’a pas été relevé par les observateurs concernant des propos tenus en conférence de presse par Alassane Ouattara lors de la visite à Abidjan du président ghanéen le 5 mars dernier.

    Voici ce qu’a dit notamment le satrape ivoirien :
    https://www.youtube.com/watch?v=M-xLB3PfcXI

    « Nous vous faisons confiance, monsieur le président [du Ghana], pour que à l’occasion de vos entretiens avec ces pays frères [Burkina Faso, Mali et Niger], vous puissiez les convaincre de rester dans la CEDEAO, car il y va de l’avenir des peuples de l’Afrique de l’ouest. »

    Le mot extrêmement important ici c’est “rester” dans la CEDEAO. “Rester” et non “revenir” ou “retourner”.

    Et Alassane Ouattara a parfaitement raison car, comme je l’ai moi aussi toujours dit ici sur ce forum, le Burkina Faso, le Mai et le Niger ne sont pas, ni en droit ni dans les faits sortis de la CEDEAO. Ils sont toujours dans la CEDEAO.

    Les trois États sont restés intégrés dans la CEDEAO, sur la base du communiqué illégal du président de la Commission publié le 29 janvier 2025.

    Pousser à des négociations bilatérales AES / CEDEAO, c’est vraiment en faveur de la CEDEAO. C’est reconnaître que le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont toujours partie aux traités de la CEDEAO qui s’appliquent aujourd’hui encore à ces trois pays. C’est reconnaître encore que, comme l’a dit Alassane Ouattra, ces trois pays sont de fait restés toujours dans la CEDEAO. C’est acter enfin qu’il suffira à l’avenir d’un simple changement de président dans l’un des trois pays de l’AES pour que ce pays réintègre formellement et pleinement la CEDEAO dans laquelle il y est partie de fait si les États de l’AES persiste à vouloir garder un lien avec la CEDEAO au lieu de continuer la libre circulation en Afrique de l’ouest dans l’UEMOA et les accords bilatéraux.

    Enfin, je republie ici le contenu du communiqué du président de la Commission du 29 janvier 2025 par lequel le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont été maintenus dans la CEDEAO par des dispositions foireuses complètement illégales.

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    « Le retrait du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger de la CEDEAO prend effet à compter de ce jour, le 29 janvier 2025. Toutefois, dans l’esprit de la solidarité régionale et dans l’intérêt supérieur des populations, et conformément à la décision de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de maintenir les portes de la CEDEAO ouvertes au dialogue, les autorités compétentes à l’intérieur et à l’extérieur de l’ensemble des États membres de la CEDEAO sont priées et tenues de veiller au respect des mesures ci-après :
    a) Reconnaître jusqu’à nouvel ordre les passeports et cartes d’identité nationaux portant le logo de la CEDEAO détenus par les citoyens du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger ;
    b) Continuer à accorder aux biens et services provenant des trois pays concernés le traitement prévu par le Schéma de libéralisation des échanges (SLEC) et la Politique d’investissement de la CEDEAO ;
    c) Permettre aux citoyens des pays concernés de continuer à jouir, jusqu’à nouvel ordre, du droit de circulation, de résidence et d’établissement sans visa, conformément aux protocoles de la CEDEAO en la matière ;
    d) Apporter aux fonctionnaires de la CEDEAO des trois pays, un soutien et une coopération sans faille dans le cadre de leurs missions pour la Communauté.
    Ces dispositions restent en vigueur jusqu’à l’adoption par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, des modalités complètes de nos relations futures avec les trois pays. La Commission a mis en place une structure pour faciliter les discussions sur ces modalités avec chacun des trois pays. Ce message est nécessaire pour éviter toute confusion et toutes perturbations dans la vie et les affaires de nos populations pendant cette période de transition. »

  3. Zanga !!! Toujours compliqué de déchiffrer un dysorthographique, dyspraxique et dyslexique …..sans doute que tu es tellement intelligent et intelligible que les autres ne te comprennent pas.
    Monsieur se prend pour un HPI ?
    Mets de l’ordre dans tes idées 😂😂😂 et arrête de jouer au diplomate visionnaire de quartier
    Au moins tes insultes sont plus compréhensibles , le fruit sans doute d’une éducation parentale traditionnelle et sérieuse

  4. J’ai beaucoup d’estime et de respect pour le président Dramani.Mais il prêche dans le désert.
    Revenir dans la cedeao va a l’encontre de toute l’idéologie de AES.
    Pour nous , AES, la cedeao c’est le frère qui trahit le frère pour satisfaire le colon.Le frère qui vend le frère au blanc.
    Dramani a compris cela.
    Dramani voit le problème.Le Faso, le Mali et le Niger sont des membres fondateurs de la cedeao.Les pays qui sont le centre de la cedeao.Mathématiquement on appelle cela ‘barycentre ou ossature’.Quand le barycentre cède rien ne tient……
    Tant que les présidents comme ado, ebola seront en exercices c’est impossible.
    Car ado ne peut jamais se débarrasser de la france.
    Le monde change et la cedeao a pris le mauvais côté.
    Cedeao, AES ou pas nous sommes condamnés a vivre ensemble.
    Dans 10, 20, 30 ans AES et cedeao vont se comprendre.Peut etre dans 5 ans maximum.Car la guerre en ukraine a montré les limites des soutiens de la cedeao.L’otan c’est comme un serpent dont la tête représente les ricains.Un serpent sans tête c’est comme une p’tain de corde

  5. Je souhaite le bienvenu à Son Excellence John Dramani Mahama, et lui dire solennellement de revoir son agenda pour le retour des pays de l’AES dans la maudite CEDEAO, il n’y a pas question ni aujourd’hui ni demain.

  6. Siakani tu peux dire a Mahamat qu’ il est la très bienvenue en terre AES comme successeur de Nkrumah mais qu’ il oublie la FRANCEDEAO sinon il va echouer comme Bassirou Faye car les Peuples Burkinabe Maliens et Nigeriens restent debout pour leur souverainite nationale et leur dignite. La FRANCEDEAO a commis des crimes contre l’ humanite dans les pays Africains de l’ AES.

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