«Exporter du coton brut, c’est exporter des emplois et des devises» Le PDG de la CMDT Nango Dembélé lors 7e édition du FEPAC

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Le ministre de l’Agriculture a procédé, le 26 avril 2024 à Sikasso, au lancement de la 7è édition du festival panafricain de la cotonnade (FEPAC). Placé sous le parrainage du Président directeur général de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT), Dr Nango Dembélé, l’événement s’est tenu du 26 au 28 avril, avec comme thème : le coton, source de création d’emploi, facteur de la promotion de la paix et la cohésion sociale. Le festival participe par ailleurs de la mise en œuvre du projet PARFICOM, une émanation de l’initiative «coton 2034» avec comme objectif de contribuer au développement économique, social, culturel, artisanal et touristique du Mali en atteignant le seuil de production de 1 500 00 tonnes de coton-graine et 50% de transformation locale.

En plus des foires et expositions (agricole, artisanat, agroalimentaire, industrie), il est attendu, pendant ses trois jours de l’événement, des conférences-débats sur une batterie de thématiques liées à la gouvernance de la filière, au changement climatique, à la transformation locale, au rôle des femmes et des jeunes dans la réinsertion économique et sociale de la filière. Des panels seront également consacrés à la protection sociale des cotonculteurs, au péril de l’immigration irrégulière et de l’orpaillage traditionnel dans la région de Sikasso.

Le nouveau président de la Confédération des Sociétés Coopératives et des Producteurs C-SCPC, Yacouba Traoré, a profité du lancement pour remercier les plus hautes autorités pour leurs actions en faveur de la filière et a engagé les cotonculteurs à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs de la campagne à venir.

Le promoteur du festival, Abdrahamane Sy, en a profité pour sa part pour remercier les sponsors et souhaité bon vent aux participants du festival, tout en se réjouissant du rang de premier producteur de coton en Afrique que tient fièrement le Mali depuis quelques sa production record de 2021.

Le parrain tout en félicitant le promoteur pour sa ténacité, s’est réjoui quant à lui du choix d’un si thème importante pour sa structure, la CMDT. « Exporter du coton brut c’est exporter des emplois et des devises étrangères », a-t-il indiqué en saluant l’initiative d’une usine de filature annoncée par le Col Assimi Goita et qui, selon ses explications, va apporter une valeur ajoutée de 30% au coton, créer des milliers d’emploi : et empêcher nos jeunes d’aller mourir dans les océans dans l’espoir de rejoindre l’occident.

Quant au ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé, tout en félicitant la commission d’organisation pour la réussite du festival, a renouvelé son engagement à accompagner toute initiative visant à contribuer au développement de notre pays, notamment celle visant la promotion des chaînes de valeurs agricoles, cordialement à la vision des plus hautes autorités de faire de l’agriculture le moteur de l’économie et d’accorder la priorité au secteur du coton. Toutes choses que traduisent, explique-t-il, certaines décisions comme l’augmentation du prix du coton graine, la subvention des intrants agricoles, entre autres, ayant permis au Mali de garder sa place de premier producteur de coton en Afrique de l’Ouest en 2023 avec une production de 582 585 tonnes de coton graines. Le ministre n’a pas manqué de faire un clin d’œil aux services d’encadrement de la CMDT et de l’OHVN, lors de la cérémonie sanctionnée par la remise de trophées Chiwara au président de la transition par le président de C-SCPC, au ministre par le gouverneur de la région de Sikasso et au PDG par le promoteur du festival.

Amidou Keita

 

 

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8 COMMENTAIRES

  1. Il s’agit peut être d’une erreur dans le titre mais ne vaudrait il pas mieux pour les Maliens importer des emplois et des devises plutôt que de les envoyer à l’étranger. D’autant qu’au même moment le Mali Kura, qui a parait-il retrouvé sa souveraineté, mendie 120 million auprès du Fonds mondial international (FMI). Il s’agit de 120 millions de DOLLARS américains, la monnaie impérialiste et néo coloniale, pas de roubles russes, monnaie loin derrière.

    • En effet, 120 M de USD ont été mendiés au FMI par la junte pour expédier les affaires courantes
      Pas un sous de la part des Brics, ni des russes et encore moins des chinois
      Il se dit que la junte (les officiers patriotes) aime les USD
      ZangaFanga et Kingui ne vont pas aimer …..
      Il va falloir rembourser en billets verts Zanga …….

  2. Comme toi, le gouvernement francais, rfi, fr24…, moi je ne les appelle pas des puchistes, je les appelle les officiers patriotes, dignes et courageux qui ont éviter au Mali de tomber dans l’abîme en prenant des mesures historiques, par exemple chasser les troupes françaises de notre pays.
    dis, kan, le chef terroriste tué par les famas il ya 2 jours c’est ton papa?
    Tu supportes le terrorisme.Tu dois avoir une raison.Non?
    Son of bitch, kan.
    purée.

    • Pour répondre à tes questionnements raciaux ; mon papa et ma maman étaient avaient la peau un peu plus foncée que ce Sahraoui de merde
      Pour te rassurer, tes colonels sont également appelés “putschistes” par les maliens qui ont faims, ou alors tu ne sors pas de ta bulle ?
      Tu vois tes Famas comme des patriotes mais ils volent les maliens dans le cercle de Koro…. Tu as des intérêts dans le carburant volé ?

  3. Il est temps de cesser de faire des discours qui n’ont aucun effet.
    Les ministres et directeurs généraux incompétents doivent être virés.
    Depuis 20 ans on nous parlent des usines textiles et filature pour transformer notre coton sur place.
    5% du coton n’est toujours pas transformé!
    Les tenues militaires, ceintures et chassures faut du coton et cuir, non?C’est déjà un grand macrhé qui permet d’éviter des paiements a l’étranger, créer de la valeur ajouter.
    Faut faire comme le Burkina ou le Rwanda.
    Des discours sans résultats y en a marre.

  4. Il faut cesser de cultiver 3rd coton du tabac du café du caoutchouc du cacao pour gaver les européens et autres esclavagistes qui veulent maintenir le noir mal nourri et le nez dans la terre. Si nous le faisons ce doit et pour nourrir des milliards de noirs africains qui en aucun cas ne doivent avoir faim, alors cultivons nourritures, tout ce que nous mangeons, pas les cultures pour colons et esclavagistes.
    https://m.youtube.com/watch?v=4__zR6FnIEU#searching

  5. Cela est connu depuis toujours,mais pourtant vous les ténors de l’agriculture malienne prennent la même position sans réfléchir, êtes-vous des robots? Ouvrez vos yeux et re-orientez l’agriculture malienne très vite, car le temps passe trop vite. Cessons d’aller de slogans à slogans inutiles, car pleins de connaissances existent déjà dans ce domaine, il suffit de passer à l’exécution des tâches normalement.

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