Il s’agit de la subvention des intrants agricoles dont le prix de l’urée à 14.000 Fcfa, l’engrais organique à 3.000 Fcfa et la DP à 17.500 Fcfa. Le prix de vente du coton a été majoré de 250 à 300 Fcfa le kilogramme. Pour une fois, c’est un Plan triennal de campagne agricole consolidé et harmonisé, sur une programmation et projections 2025-2026
Le développement de l’agriculture est l’un des piliers de la souveraineté d’un pays. Elle ne peut s’acquérir que par la résistance et la persévérance. C’est ce qui ressort en substance du discours du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, chef de l’État, président du Conseil supérieur de l’Agriculture (CSA), à la clôture des travaux de sa 14ème session. La cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, de l’ensemble des membres du gouvernement et du CSA.
C’est dans une ambiance studieuse que les participants ont suivi avec attention, la présentation en “diapo” du ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé, portant sur le bilan de la campagne agricole 2023 et le Plan triennal consolidé et harmonisé sur une programmation 2024 et une projection 2025-2026.
L’année dernière, sur une prévision de 10,9 millions de tonnes de céréales, il a été réalisé une production de 9,9 tonnes, soit un taux de réalisation de 91,41%. Plus de 9 milliards de Fcfa ont été mobilisés pour le dédommagement des victimes de catastrophes naturelles et autres sinistres liés à l’insécurité, sur leur production agricole.
Sur les 14 recommandations formulées, 9 ont été entièrement exécutées soit 64,30%, 5 sont en cours d’exécution soit 35,70%. Pour la production cotonnière, sur une prévision de 750.000 tonnes, 582.558,7 tonnes ont été produits, soit un taux de réalisation de 77,7%.
Au titre de la campagne 2024, sur une superficie exploitable de 6.315.656 ha, il est prévu une production céréalière de 11.095.840 tonnes. Les prévisions de production de graines de coton chiffrent à 765.000 tonnes sur une superficie cultivable de 757.000 ha.
Pour assurer un meilleur développement au secteur agricole, un certain nombre de mesures ont été annoncées par le président du CSA. Il s’agit de la subvention des intrants agricoles dont le prix de l’urée à 14.000 Fcfa, l’engrais organique à 3.000 Fcfa et la DP à 17.500 Fcfa. Le prix de vente du coton a été majoré de 250 à 300 Fcfa le kilogramme.
Pour sécuriser le cheptel et créer une valeur ajoutée à la production agricole, animale, halieutique et aquatique, le colonel Assimi Goïta a exhorté les uns et les autres (gouvernement, entreprises privées et particuliers) à plus de créativités et d’initiatives pour la transformation de nos produits, afin de leur garantir un marché local dynamique, qui est aussi promoteur d’emplois pour les jeunes. En effet, il a réaffirmé le soutien total de l’État à ces initiatives.
Cheick Amadou DIA
C’est bien dans les bureaux d’élaborer des plans agricoles et de distribuer des subventions, mais c’est mieux qu’on vous voit constamment, messieurs, mesdames les responsables politiques, sur le terrain avec la dabakala à la main, comme le fait IB au Burkina Faso !
Ce dont il s’agit, c’est de donner envie et d’encourager le maximum de Maliens à se lancer dans l’agriculture.
Et ça, ça ne se fait pas seulement en distribuant à partir des bureaux des subventions sur les maigres ressources financières de l’État malien.
Tout le monde au Mali n’a pas besoin de subventions et les subventions ne peuvent pas être distribuées à tout le monde.
Il faut trouver d’autres modalités pour montrer aux Maliens l’importance de se lancer dans l’agriculture, l’élevage et la pêche/pisciculture.