Le phénomène des faux diplômes prend des proportions inquiétantes au Mali et met en péril la crédibilité de l’éducation et l’intégrité des concours publics. Lors des récents concours de la Fonction Publique 2023, le problème a été une nouvelle fois mis en lumière, avec 44 faux diplômes détectés.
Le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, Dr Fassoun Coulibaly, lors d’un point de presse tenu, le samedi dernier, a révélé ces chiffres alarmants, annonçant que les cas de fraude sont, immédiatement, transmis à la justice. Cette démarche illustre la volonté des plus hautes autorités maliennes de mettre fin à ces pratiques frauduleuses qui compromettent, non seulement, l’équité des concours, mais aussi, la qualité des services publics. Les résultats de ce concours, qui a vu la participation de plus de 1.400 candidats avec un taux de réussite de 81,49 %, met en évidence l’effort du gouvernement pour assainir le secteur de la fonction publique.
Face à la prolifération des faux diplômes, le gouvernement de transition, sous la direction du Colonel Assimi Goïta, s’engage à garantir que seuls les candidats qualifiés et honnêtes accèdent à la fonction publique. Cet engagement passe par l’organisation de concours transparents, sans truchement, où les mérites réels priment sur la fraude. En ce sens que les concours de la fonction publique jouent un rôle fondamental dans l’accès à l’emploi au Mali. Il est donc essentiel que ce processus soit protégé des dérives qui nuisent à la confiance du public. La détection des faux diplômes est le fruit de contrôles rigoureux, mis en place pour assurer la crédibilité et l’intégrité des résultats. Mais au-delà des mesures punitives, le gouvernement doit également sensibiliser les jeunes diplômés sur les dangers et les conséquences des faux diplômes. Cette lutte est un engagement de longue haleine qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs de la société. Car les faux diplômes représentent, non seulement, une menace pour l’intégrité des concours, mais aussi un obstacle à la modernisation de l’administration malienne. En garantissant que les recrutements se basent uniquement sur les compétences et le mérite, le gouvernement aspire à renforcer l’efficacité et la transparence de la fonction publique, en ligne avec les aspirations du peuple malien pour une administration plus intègre. Le message des autorités est clair : la fraude n’a pas sa place dans la nouvelle vision du Mali.
Par des actions concrètes, telles que l’annulation des candidatures frauduleuses et le transfert des dossiers à la justice, le gouvernement réaffirme son engagement à bâtir un État de droit où le mérite est reconnu et valorisé.
Adama Coulibaly
Un pays où la tricherie et la corruption systémique sont des institutions
Cela est un héritage des régimes passés avec une exagération des choses sous ATT, mais il suffit de faire un petit peu d’effort pour les détecter. Dans tous les pays du monde cela existe mais les autorités se mettent à l’œuvre pour les retrouver au moment des concours de recrutement et c’est tout.
Oh, quelle incohérence ! Ou ça existe effectivement PARTOUT, et transcende donc tous les régimes. Ou c’est inhérent à certains régimes politiques et non pas à d’autres. Mais jamais les deux à la fois. Ces sujets sont trop sérieux pour y faire du verbiage inutile.
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Pensées rebelles.