Tribune : Hommes politiques, ces mal-aimés !

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La pratique politique a été en partie dévoyée sous nos tropiques et des hommes politiques ont adopté des comportements qui heurtent par moments le bon sens et les bonnes manières. Certes. Cela suffit-il pour autant à jeter l’anathème sur la politique et assimiler les hommes politiques à des parias de la société. Que nenni !

 En effet, le landerneau politique malien ne compte pas que des acteurs infréquentables. Il compte aussi des hommes et des femmes aux compétences intellectuelles affirmées, aux qualités morales avérées et au parcours inspirant. Je ne prendrai pas le risque de les citer, mais il suffit de fournir un peu d’effort pour les identifier. Ils ont eu un cursus scolaire et universitaire à faire pâlir de jalousie plus d’un.

Leurs actions politiques se jugent à l’aune de leurs capacités de réflexion, leurs forces de propositions, leur sens de responsabilité et leur engagement patriotique. Prêtez-vous au jeu de devinette et vous aurez certainement des noms.

Malheureusement, ces perles rares sont délaissées et snobées par ces mêmes populations, qui les vouent aux gémonies, au profit des mercenaires de la politique qui ne jurent que par la puissance des espèces sonnantes et trébuchantes et leur talent dans la filouterie politique. Ceux qui ont la gâchette facile pour critiquer vertement les hommes politiques ne sont pas exempts de reproches et n’ont pas daigné chercher à savoir un tant soit peu leurs responsabilités dans le choix des élus.

Ont-ils mesuré la portée de leur choix opéré sur la base de l’achat des consciences à coup de billets de banque ou autres gadgets ? Mon intime conviction est que les hommes politiques véreux ne sauraient prospérer en face des citoyens responsables et attentionnés. Un minimum de discernement permet aux citoyens de distinguer le bon grain de l’ivraie.

Il faut rappeler que la politique, dans son acception étymologique, renvoie à la gestion des affaires de la cité. Une telle tâche noble et exaltante ne saurait être l’apanage de petites gens. Pour terminer, je vous invite à méditer cette assertion de Vaclav Havel, ancien président de la Tchécoslovaquie : “La politique n’est pas sale ; ce ne sont que les hommes sales qui la rendent sale”.

Moussa Camara

Journaliste

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4 COMMENTAIRES

  1. Camarake, les honnêtes membres de l’ADEMA-PASJ et dignes fils du Mali ont dit que politiciens Maliens ont democratise la corruption depuis 1992 et ca continue encore donc de la tres grande saleté alors le peuple Malien les a vomi completement et ne veut pas de leur retour car nous allons revivre les memes acts de corruption comme créer les fonctionnaires milliardaires (Alpha Omar Konare et ADEMA-PASJ), ou le partage du Gateau-Mali (ATT) ou la famille d’abord (IBK et RPM)! Nous allons dire a sangare que la verite est comme le soleil que tu ne eux cacher avec tes deux petites mains corrompues et sales!

  2. Camarake, les politiciens Maliens ont democratise la corruption depuis 1992 donc la grande saleté alors le peuple Malien les a vomi completement!

    • L’idiotie conduit à mettre tout le monde dans le même panier.
      EN 2013,IBRAHIM BOUBACAR KEITA A ÉTÉ ÉLÈVÉ HAUT PAR UNE GRANDE PARTIE DE LA POPULATION ALORS QU’UN HOMME POLITIQUE COMME SOUMANA SACKO A ÉTÉ IGNORÉ.
      Par cet exemple, c’est le mauvais choix du citoyen qu’il faut épingler,non l’homme politique.
      LES HOMMES POLITIQUES SONT À L’IMAGE DE LA POPULATION.
      SOUMANA SACKO et ses semblables sont rejetés du fait de la qualité d’une grande majorité de la population c’est à dire inculte, donc facilement manipulable.
      La popularité relative des délinquants COLONELS PUSCHISTES est à mettre dans cet ordre d’idée.
      Les hommes politiques sales émergent du fait d’une population inculte!!!
      Avant-hier, c’était ATT qui devrait faire trois mandats, hier c’était IBK le KANKELETIGUI autorisé et aidé à s’éterniser au pouvoir, aujourd’hui c’est ASSIMI GOITA qui doit faire dix ans de transition.
      Paroles d’incultes inspirées d’une qualité d’opportunisme politique qui vont se répèter aux passages des successeurs des tenants du pouvoir.
      Une qualité de société façonnée par les officiers subalternes du 19 novembre 1968 demeure dans le sous-développement donnant raison aux séparatistes qui veulent bâtir une société différente.

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