C’est le moins qu’on puisse formuler comme questionnement avec tout ce qu’on vit, au lendemain des deux journées éliminatoires du Mondial 2026. Un petit point pris sur 6 possibles avec une défaite à domicile face au Ghana et un nul contre Madagascar, et voilà que toute la maison «Malifoot» semble se disloquer. Département, Femafoot, joueurs, tout le monde charge et décharge, on s’accuse, on dénonce et se dénonce.
L’accalmie institutionnelle au niveau de la FEMAFOOT née de l’élection de 2023 a été perturbée par les ennuis judiciaires du président TOURE, extra football faut-il le préciser, ce qui influe de manière significative sur la gouvernance de notre football. L’on pensait que les résultats sportifs allaient y mettre un bémol si le drame du quart de la CAN contre la Côte d’Ivoire n’était venu jeter l’effroi dans l’atmosphère. A peine la cure de ce mal entamée au détour d’un symposium, voilà les deux résultats du Mondial qui viennent rouvrir la plaie pour désormais la laisser béante, sinon puante.
Les supporters reprennent à souffrir en se murant dans des calculs d’une improbable première qualification au Mondial.
Leur calculette va devoir être mise de côté pour entendre les coups de griffes, de pieds, de poings enclenchés entre acteurs. Les joueurs par devers une lettre adressée aux supporters sur les réseaux sociaux veulent une meilleure gouvernance au risque de ne plus honorer la sélection, la Femafoot qui les met en garde et somme le capitaine de venir s’expliquer, les anciens joueurs qui se retrouvent divisés sur le sujet par communiqués et interviews interposées, le Département des Sports qui est attendu sur les explications du voyage chaotique de Johannesburg, que de séquences douloureuses pour un football malien blessé qui doit se relever, se retrouver, se remobiliser vite pour aborder les futures échéances : éliminatoires de la CAN et du Mondial d’ici mars 2025.
C’est à dire un intervalle de moins d’un an où il faut soigner, guérir et se remettre en ordre de bataille.
Entre temps, il faudrait bien des actions: ramener tout le monde autour de la table, pour situer les responsabilités, sanctionner s’il le faut, et repartir pour de bon.
MES HUMBLES PROPOSITIONS:
- Accélérer le jugement du président de la Femafoot afin que le monde du football soit situé sur son retour ou non aux affaires. Il est vrai que la justice a son agenda, mais le football est un phénomène social sensible qui engage toute la Nation. C’est le lieu d’inviter les plus Hautes Autorités, au regard des énormes sacrifices financiers et logistiques qu’elles consentent dans notre football, à prendre en main cette affaire et la gérer avec l’extrême urgence. Nous sommes convaincus qu’elle a son incidence sur la situation actuelle. On pourra pousser l’analyse si cela est nécessaire;
- Que le Comité exécutif prenne le taureau par les cornes en tenant compte des dispositions des statuts et règlements de la FEMAFOOT et qu’il fasse une analyse de la situation du président et de l’ambiance actuelle dans le football afin de prendre les bonnes décisions pour l’intérêt général;
- Que le capitaine des Aigles vienne répondre physiquement au Comité exécutif et de réitérer tous les griefs des joueurs à l’organe dirigeant du football et au siège du football national en montrant que les joueurs respectent les textes;
- Que la FEMAFOOT et le Département rendent publique la décision de l’intérim du sélectionneur qui est encore à l’état de rumeur;
- Que la FEMAFOOT limite la place de la rumeur en communiquant sur ses décisions notamment la convocation du capitaine et les dispositions des textes y afférentes pour mieux éclairer le public;
- Que le département clarifie rapidement les conditions d’organisation du voyage de Johannesburg et que les sanctions qui s’imposent soient prises;
- Sur le choix du futur sélectionneur, si les conditions financières de recruter un étranger de référence sont inaccessibles, renforcer l’intérimaire actuel avec un autre technicien national en tenant compte des compatibilités pour garder toutes les chances à l’homogénéité et la complémentarité face à un agenda serré et aux urgences. En leur fixant un objectif dd qualification au Mondial et à la CAN.
Nous n’avons pas de besoin d’une nouvelle crise pour condamner nos jeunes talents et notre football avec.
Bamako, le 29 juin 2024,
Alassane Souleymane, journaliste
Ancien membre du CE de la FEMAFOOT
Ancien candidat à la présidence de la Femafoot
Alassane Souleymane,la plus grosse erreur de la femafoot c’est de virer le coach Eric Sekou.
Les Maliens ne comprennent pas une chose.Les tactiques du jeu, joueurs et coach ont presque meme niveau.
Alassane, meme toi tu peux etre un bon coach quand tu as la confiance et le respect des joueurs.
Les joueurs il faut un leader quelqu’un qu’ils respectent et qui les rassemble.Quelqu’un à qui ils croient.Alors ils se battent pour gagner.
Nos joeurs avaient confiance à Eric.
En pleine compétition on le vire.Pas facile d’avoir un remplacant de sa taille.
Les joueurs payés au million d’EUR dans leur club n’ont aucun respect pour les corrompus et irresponsables de la fédération.
Le coach du Sénégal n’a pas été vire apres la defaite contre la Rci.
Éric n’a pas été viré après la défaite contre la côte d’ivoire.
Au contraire son contrat arrivé à expiration a été renouvelé.
IL A ÉTÉ VIRÉ APRÈS SES CONTRE PERFORMANCES DES DEUX MATCH DES ÉLIMINATOIRES DE LA COUPE DU MONDE.
C’est la loi du football
Éric sait que le maintien à son poste dépend de ses résultats.
Les grands entraîneurs en Europe qui ont remporté des titres majeurs sont virés à chaque fois que la victoire se fait rare.
LA FÉDÉRATION N’EST PAS ACCUSÉE D’AVOIR VIRÉ ÉRIC, MAIS DE NE PAS S’OCCUPER CONVENABLEMENT DE LA PRÉPARATION DES MATCH.
C’est ce qui a énervé les joueurs.
Cette revendication prouve que les joueurs sont ambitieux car elle n’est pas pécuniaire, mais tendant à mieux préparer les mach.
On sait qu’il y a des entraîneurs chanceux, même s’ils sont limités tactiquement.
D’autres moins chanceux, malgré qu’il soit fort tactiquement.
C’était le cas de feu MAMADOU KEITA dit CAPI.
DROGBA A EU LA LIGUE DES CHAMPIONS AVEC UN ENTRAÎNEUR STAGIAIRE QUI A REMPLACÉ UN EXPÉRIMENTÉ AU PIED LEVÉ.
Donc, c’est normal de changer d’entraîneur quand le résultat n’est pas au bout.
Sans nul doute, surtout avec le comportement du type malien d’aujourd’hui, type caractérisé par une forte mégalomanie et une schizophrénie sans limite. Tant que le malien sera dans cette dynamique, aucune bonne action ne sera durable dans ce pays.