Connu pour sa liberté de pensée et d’action, l’ex ministre de l’Habitat de l’Urbanisme, non moins candidat à la présidentielle de 2013 sous la bannière des ruchers, Dramane Dembélé, peut manquer de tout sauf de franc-parler. Il s’en est encore illustré depuis sa page Facebook, en guise de réplique à la sortie du PM.
“Entre ta vérité et ma vérité : il y a la vérité ” disait le Sage A Hampathé Bah
Prenons acte du discours du 16 novembre 2024 du Premier ministre de la transition au Mali.
Et dans tout processus en maturation il y a des moments et des instants de mise en question. Alors tout désaccord est le symbole d’une pluralité de vérités. Il n’y a ni de positive absolue ni de négative absolue.
Cependant l’opacité crée une suspicion permanente dans la gestion des États, des collectivités et des organisations.
Le Mali que nous voulons ne doit pas être sous la coupe d’intérêts politiques opaques, de groupes de pression économiques, d’allégeance sociale et sectariste.
Nous devrions nous rendre à l’évidence que les acteurs de la transition n’ont pas montré une réelle capacité à cultiver un petit compromis de confiance.
Au total, les acteurs politiques et de la société civile, que nous soyons dans la mesure républicaine ou dans la démesure politicienne, il urge de mettre en valeur une nouvelle pratique politique et de mettre en œuvre le nouveau pacte de gouvernance axé sur les aspirations du Peuple.
Le Mali est notre horizon, il est la finalité de toutes nos hypothèses. Nous aurions dû ! Nous aurions pu ! Nous ne saurions réinventer l’avenir du Mali dans les regrets et dans les remords. Apprenons de nos erreurs et de notre faillite collective en sortant de nos postures de stratégie individuelle.
Notre terroir nous enseigne que « Dji boné ti ceka tiè » traduction littérale « on ne peut ramasser l’eau versée ».
La situation du Mali appelle et interpelle. Exprimons la fierté d’être Malien, c’est de croire, de se battre et de dire, à chaque fois, que nous pouvons nous relever et rester debout. Le Mali éternel est plus qu’un territoire. Il est un peuple, un Etat, une République, une nation. Il est un destin commun.
Albert Camus disait : ” il est bon qu’une nation soit assez forte de tradition et d’honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu’elle peut avoir encore de s’estimer elle-même. Il est dangereux, en tout cas, de lui demander de s’avouer seule coupable et de la vouer à une pénitence perpétuelle.”
Faisons de nos cœurs et de nos âmes les champs où fleurissent un nouveau départ pour les espaces de paix et de progrès.
Les rhétoriques “fasso dew gnoumâ”, “monê bô dew” ne peuvent pas transpirer l’union sacrée. Surtout ce “Bili kan boli”. En somme, le Mali a besoin d’espoir, le Mali n’a pas besoin de prendre une revanche.
Ne fermons pas nos convictions à nos interlocuteurs mus par une volonté de contribuer à l’édification d’un système social juste.
Et le sentiment d’évoluer dans un système juste est une parade contre toutes les frustrations et une rampe pour tous les redressements progressistes.
Dramane Dembélé
Monisuer Dmbélé, rappelez-vous que votre propre parti l’Adéma détient une place prépondérante parmi les acteurs de la transition. En témoigne la récente sortie hasardeuse et clairement complice de son président.
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Pensées rebelles.
Nous savions déjà qui est qui , mon cher taisez vous , vous avez mis ce mali à genoux avec IBK, chacun à son tour chez le coiffeur , personne n’échappera .
“Les rhétoriques “fasso dew gnoumâ”, “monê bô dew” ne peuvent pas transpirer l’union sacrée. Surtout ce “Bili kan boli”. En somme, le Mali a besoin d’espoir, le Mali n’a pas besoin de prendre une revanche.”
Dramane Dembélé, vous les politiciens roublards, vous êtes tous pareils. On vous croira plus si vous apprenez à bien vous exprimer par écrit en bamanakan.
Vous vous exprimez dans un français impeccable, mais vous massacrez publiquement nos langues nationales. C’est insupportable, votre analphabétisme en langues nationales du Mali.
Pourquoi écrivez-vous en français, vous ? Votre misérabilisme intellectuel devint vraiment n’importe quoi…
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Pensées rebelles.