Le Département d’État des États-Unis tente de maintenir sa présence militaire au Niger alors que les Américains déployés dans ce pays d’Afrique de l’Ouest sont dans l’incertitude, incapables de faire leur travail ni de rentrer chez eux.
Pour rappel, le 16 mars 2024, les autorités militaires du Niger ont annoncé leur décision de dénoncer l’accord militaire avec les États-Unis signé en 2012, affirmant que celui-ci avait été «imposé unilatéralement» par Washington.
Récemment, un haut responsable de l’US Air Force déployé au Niger a tiré la sonnette d’alarme face à la réticence de l’administration Biden à tenir compte d’ une demande d’expulsion formulée par des autorités nigériennes. Cet aviateur américain a alors déposé une plainte officielle auprès du Congrès, accusant de hauts responsables de l’ambassade américaine à Niamey d’avoir « délibérément caché des renseignements » alors qu’ils cherchaient à maintenir « l’apparence d’excellentes relations entre les deux pays ». La plainte allègue que les quelque 1 100 soldats américains présents au Niger sont « retenus en otages » dans la mesure où aucune nouvelle troupe ne peut venir remplacer celles actuellement déployées. « Il est clair que le Niger ne veut pas d’une présence militaire permanente dans son pays et ils nous ont informés que nous devons partir », a informé l’aviateur.
Alors que Niamey dénonce l’accord militaire avec Washington, un mois plus tard, les États-Unis risquent de perdre leur présence militaire dans un autre pays africain alors que le gouvernement du Tchad a envoyé une lettre menaçant de mettre fin à un accord de sécurité crucial. Dans une lettre envoyée la semaine dernière par le Chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne Idrissa Amina à l’attaché américain à la défense, des responsables tchadiens ont menacé d’annuler l’Accord de statut des forces à l’étranger, ou SOFA (Status of Forces Agreement), qui détermine les règles et conditions dans lesquelles le personnel militaire américain peut opérer dans le pays. Les raisons de ces menaces résident dans le fait que les autorités tchadiennes ont demandé aux militaires américains les textes d’accords bilatéraux justifiant leur présence sur la base Adji Kosseï. En réponse, deux accords ont été envoyés sur la logistique et le personnel, mais aucun d’eux ne justifie leur présence. Selon les responsables du Tchad, toutes les forces américaines devraient quitter cette base de N’Djamena.
Ainsi, le Tchad a suivi l’exemple du Niger voisin afin de se libérer de l’ingérence des puissances occidentales et de protéger sa souveraineté nationale.
Concernant le Niger, les autorités du pays ont décidé d’assurer la sécurité par leurs propres moyens, ainsi qu’avec le soutien des alliés régionaux de l’Alliance des États du Sahel (AES). Washington essaie de convaincre les autorités de poursuivre la coopération militaire, mais ces dernières restent fermes dans leur décision et rappellent régulièrement aux États-Unis la nécessité de retirer le contingent américain.
Ainsi, le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine, arrivé dans la capitale américaine le 16 avril, a rencontré des responsables du Département d’État des États-Unis. Concernant la coopération militaire, le Premier ministre a, dans un langage clair et sans tabou, réitéré la décision souveraine du Niger de demander le départ des forces américaines.
Les Nigérians, de leur côté, soutiennent la décision du régime militaire de dénoncer l’accord militaire avec Washington. Le 13 avril des milliers de personnes ont manifesté à Niamey, pour exiger le départ du contingent américain sans délai.
Les États-Unis continuent de perdre de leur influence en Afrique en raison de leur non-respect du droit international tandis que les pays du Sahel développent activement des relations de coopération bilatérale basées sur le respect mutuel avec la Russie, qui a récemment envoyé une centaine de spécialistes militaires de l’Africa Corps au Niger pour former les soldats des Forces armées nigériennes.
En diversifiant ses partenaires et en abandonnant des alliés inefficaces qui n’ont pas réussi à obtenir des résultats tangibles en matière de sécurité au cours des années de déploiement, le Niger, comme d’autres pays de la région, s’efforce d’accéder à l’autonomie dans tous les domaines. Il s’agit d’une époque historique où les pays africains sont enfin déterminés à obtenir une véritable indépendance vis-à-vis des anciennes puissances coloniales.
Par Abdoulaye Sissoko
Biden, Kamala, Blinken et Austin ont tous 4 du sang des enfants et des femmes Palestiniens sur leurs deux mains, des supporters actifs du genocide et des crimes de guerre a Gaza et en Cisjordanie occupée commis par l’état terroriste d’Israël!
TAIS TOI SALE BÂTARD DE BOUBOUTIGA DEKINGUILEPREUX
OCCUPE-TOI DE SURVEILLER TES SOUNGOUROUBAS DE FEMME ET DE FILLES QUAND ELLES QUITTENT LE DOMICILE CONJUGAL
Go home gringos!
TAIS-TOI SALE BÂTARD MERDEUX DE KINGUILEPREUX
AS-TU RÉGLÉ LE PROBLÈME D’ÉLECTRICITÉ ET D’EAU DE TON PAYS ???
AS-TU DÉSINFECTÉ LES MORGUES DE VOS HÔPITAUX AVEC LEURS MORTS DÉCOMPOSÉS PAR MANQUE DE COURANT ?? (INFO DE MALIWEBB )
AS-TU ENLEVÉ LES TONNES DE DÉCHETS NAUSÉABONDS QUI SONT DANS VOS RUES ?? (INFO MALIWEBB)
AS VÉRIFIÉ SI VOS POLICIERS À MOTO NE VOLENT PAS LES MOTOS DES CITOYENS QU’ILS CONTRÔLENT LA NUIT ??? (INFO PARUE DANS VOTRE GRAND JOURNAL MALIWEBB)