Intégration régionale : les Etats de l’AES consacrent la liberté de circulation des personnes et des biens pour tous les pays de la CEDEAO

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Déclaration du Collège des Chefs d’Etat de la Confédération des États du Sahel AES sur la libre circulation, le droit de résidence et d’établissement des ressortissants de la Cédéao dans l’espace de la Confédération des États du Sahel

Le collège des Chefs d’Etat;

Vu le traité portant création de la Confédération des Etats du Sahel (AES) adopté à Niamey le 06 juillet 2024;

Vu la Charte du Liptako-Gourma du 16 septembre 2023, instituant l’Alliance des Etats du Sahel;

Convaincu de la nécessité de poursuivre les luttes héroïques menées par les peuples et les pays africains pour l’indépendance politique, la dignité humaine et l’émancipation économique;

Fidèle aux objectifs et idéaux de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’Union Africaine:

Guidé par l’esprit de fraternité, de solidarité et d’amitié;

Engagé à renforcer les liens séculaires entre les Peuples d’Afrique.

DECLARE:

1- La Confédération des Etats du Sahel (AES) est un espace sans visa pour tout ressortissant des Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

2- Les ressortissants de la CEDEAO ont le droit d’entrer, de circuler, de résider, de s’établir et de sortir sur le territoire des Etats membres de la Confédération des Etats du Sahel dans le respect des textes nationaux en vigueur.

3- Toutefois, les Etats membres de la Confédération se réservent le droit, conformément à leurs lois et règlements, de refuser l’entrée sur leurs territoires à tout ressortissant de la CEDEAO entrant dans la catégorie des immigrants inadmissibles.

4- Les véhicules particuliers immatriculés sur le territoire d’un Etat membre de la CEDEAO pourront entrer sur le territoire d’un Etat membre de la Confédération conformément aux textes en vigueur.

5- Les véhicules à usage commercial immatriculés sur le territoire d’un Etat membre de la CEDEAO et transportant des passagers pourront entrer sur le territoire d’un Etat membre de la Confédération AES, conformément aux textes en vigueur.

Fait à Bamako, le 14 décembre 2024.

Le Général d’Armée Assimi GOITA,

Président de la Transition,

Chef de l’Etat de la République du Mali,

Président de la Confédération des États du Sahel (AES)

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7 COMMENTAIRES

  1. Entre les embuscades des djihadistes (sept morts à Bandiagara le 10 décembre) le blocus de Léré, près de Tombouctou, les attaques des indépendantistes du Nord (une centaine de morts à Tinzaouaténe en juillet), bonjour la libre circulation. A moins d’utiliser un char d’assaut !

  2. Tu ne peux pas avoir un cerveau sangare idiot! Qu’est-ce que ta FRANCEDEAO a fait quand Alassane Ouattara a crée son 3eme mandat, la réponse est RIEN, et quand Alpha Conde a crée son 3eme mandat, la réponse est RIEN, quand Macky Sall a crée sa 3eme opportunité, la réponse est RIEN, etc…La Guinee Bissau est sans Assemblee Nationale et vit depuis longtemps sous la totale dictature d’Umaru Emballo un drogue a la cocaine Colombienne.

  3. – “La Confédération des Etats du Sahel (AES) est un espace sans visa pour tout ressortissant des Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).”
    – “Les ressortissants de la CEDEAO ont le droit d’entrer, de circuler, de résider, de s’établir et de sortir sur le territoire des Etats membres de la Confédération des Etats du Sahel dans le respect des textes nationaux en vigueur.”

    Je crois que cette déclaration du Collège des Chefs d’État de l’AES est à la fois hâtive et imprécise !

    D’abord, si la CEDEAO décide de ne pas adopter des mesures réciproques par rapport à ce que vient de faire l’AES en matière de libre circulation des personnes, il faudra évidemment que l’AES revienne sur le droit qu’elle vient de conférer à “tout ressortissant des États membres de la CEDEAO”. On ne va en effet pas accueillir dans l’AES plus de 230 millions de Nigérians dont beaucoup de criminels s’il n’y a pas réciprocité, sur le seul fondement idéaliste de “de fraternité, de solidarité et d’amitié” et de renforcement des “liens séculaires entre les Peuples d’Afrique”.

    Ensuite, n’est pas très clair le passage suivant de la déclaration : “Les ressortissants de la CEDEAO ont le droit d’entrer, de circuler, de résider, de s’établir et de sortir sur le territoire des Etats membres de la Confédération des États du Sahel dans le respect des textes nationaux en vigueur.”
    Il est superflu de mentionner dans un texte que les citoyens de la CEDEAO ont le “droit de sortir sur le territoire des États membres de la Confédération des États du Sahel”. C’est une évidence que tout citoyen étranger a dans le monde le droit fondamental de sortir du territoire d’un État étranger pour rejoindre son pays d’origine.
    Surtout, ce concept de “droit d’entrer, de circuler, de résider, de s’établir” accordé aux citoyens de la CEDEAO n’est à mon avis pas suffisamment précisé. On ne sait pas clairement, par exemple, si c’est un droit général accordé à tout le monde de la CEDEAO sans aucune condition de durée de séjour dans l’AES et de condition de fond concernant le but du séjour de ces citoyens de la CEDEAO (but professionnel, but familial, etc.).

    Moi, je crois qu’il faut une rupture complète avec la CEDEAO, en particulier avec le Nigeria contre lequel aucun des pays membres de l’AES n’est en mesure de rivaliser économiquement et politiquement. L’AES doit envisager, en particulier le Mali et le Burkina Faso, son avenir sans une imbrication trop grande avec le Nigeria comme c’était le cas lorsqu’on était dans la CEDEAO. Le Niger, lui, voisin du Nigeria, pourra conclure un accord bilatéral qui prenne en compte les réalités géographique et humaine.
    Ce relatif isolement de l’AES par rapport au Nigeria fortement américanisé et occidentalisé est de nature à permettre aux pays de l’AES de se développer plus rapidement et de façon plus conforme à leurs réalités culturelle et politiques.

    En tout cas, la vérité est qu’on assiste à du grand n’importe quoi politique aussi bien du côté de la CEDEAO que de celui de l’AES concernant notre sortie de cette organisation fantoche.

    Ce qui est préférable, c’est que la CEDEAO prenne acte de la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger et arrête d’entraver les démarches de l’AES.

    Presque tous les droits en matière de libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux se retrouvent dans le cadre de l’UEMOA à laquelle les trois pays de l’AES demeure à ce jour membres. Le problème post-sortie, c’est seulement avec les quelques pays de la CEDEAO qui ne sont pas membres de l’UEMOA, notamment le Nigeria.

    Je crois qu’il faudra envisager nos relations avec ces pays non membres de l’UEMOA uniquement par la voie bilatérale et non par la voie globale d’un accord entre l’AES et la CEDEAO. Le type de relation bilatérale qui conviendra entre le Niger et le Nigeria voisins pourrait ne pas convenir au Mali et au Burkina Faso qui ne partagent pas avec ce grand pays d’Afrique de liens ethnique, culturel, politique et économique particuliers.

  4. Tres grand merci a l’AES des Peuples qui remplace la CEDEAO des peuples créée par le General Yakubu Gowon, General Moussa Traore, Colonel Seyni Kountche, General Eyadema, Colonel Mathieu Kerekou, etc..Grand merci Assimi Goita, IB et Tiani pour votre leadership et votre vision. Adieu la FRANCEDEAO et adieu la FrancAfrique

  5. Quand on dit aussi que les chefs d’Etat de l’AES sont manipulés par la Russie au constat que la même accusation est portée contre les chefs d’Etat de la CEDEAO pour seulement avoir tissé une relation avec la France, n’a t’on pas bien raisonné?
    Le même raisonnement explique le communiqué de précision de l’absence de visa pour les ressortissants de la CEDEAO.
    POUR CONTINUER À BÉNÉFICIER DES AVANTAGES DE LA CEDEAO TOUT EN ÉVITANT SES CONTRAINTES,ON SUPPRIME LES VISA TOUT ESPÉRANT QUE LA CEDEAO FERA DE MÊME.
    Les contraintes de la CEDEAO sont entre autres l’organisation des élections sincères et transparentes dans le cadre d’une DURÉE DE LA TRANSITION FIXÉE EN ACCORD AVEC LES TENANTS DU POUVOIR.
    Pour l’éviter une accusation farfelue de manipulation des chefs d’Etat de la CEDEAO par la France est avancée.
    Que cette accusation soit justifiée, elle ne doit pas motiver le retrait de la CEDEAO.
    LA CEDEAO EST UNE ORGANISATION PANAFRICAINE CRÉÉE POUR LUTTER CONTRE LE NEO-COLONIALISME CAR IL S’AGIT DE FACILITER L’UNIFICATION DE L’AFRIQUE.
    Elle doit être defendue contre toute ingérence étrangère.
    Ingérence étrangère????
    Quand on décide de violer les règles pour lesquelles la CEDEAO est fondée,une activité semblable à une ingérence étrangère est actée.
    Pour la défendre, des sanctions prévues par les textes sont appliquées.
    Pour protester contre ces sanctions,il est décidé de se retirer de l’ORGANISATION PANAFRICAINE.
    Les délinquants sont naturellement incohérents!!!
    Cette incohérence n’existerait pas,si les coups d’Etat n’étaient pas rejetés.
    Avant l’élaboration des textes exigeants des élus au sommet des États membres pendant la présidence en exercice de la CEDEAO du président ALPHA OUMAR KONARE,les puchistes ne boudaient pas la CEDEAO.
    Créer l’AES, informer de la libre circulation avec la CEDEAO est manière d’éviter ses contraintes.
    On peut aussi supprimer le visa avec le reste de l’Afrique,s’il ne s’agit pas rester dans la CEDEAO en faisant semblant d’y être retiré.

    • Qu’est-ce que ta FRANCEDEAO a fait quand Alassane Ouattara a crée son 3eme mandat, la réponse est RIEN, et quand Alpha Conde a crée son 3eme mandat, la réponse est RIEN, quand Macky Sall a crée sa 3eme opportunité, la réponse est RIEN, etc…La Guinee Bissau est sans Assemblee Nationale. Tu ne peux pas avoir un cerveau sangare idiot!

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