Les FPR-MALIKo ont appris sans surprise les propos terroristes et de désespoir tenus par l’ancien Directeur de la DGSE française Alain Juillet.
Les récents propos de Alain Juillet à propos de notre patrie caractérise l’incapacité intellectuelle et émotionnelle des élites politiques et militaires françaises à accepter que les Etats sahéliens en particulier et les États africains francophones en général disposent de leur droit à l’autodétermination sans nécessairement l’appui et le soutien de la “mission civilisatrice” de la France. C’est inadmissible voire très déshonorant pour ces elites de constater que les forces armées maliennes ont réalisé en moins de cinq ans ceux que l’armée française et sa cohorte de communauté internationale ont été incapable de réaliser pendant dix ans. En plus d’une mauvaise lecture de la situation due en une auto-intoxication cognitive ayant entraîné tantôt la dissonance causale tantôt le déni de la réalité, les élites politiques et militaires françaises en ce qui concerne notre patrie se fourvoient entre l’ignorance et l’arrogance, entre la perception de perte d’influence et le revanchisme, entre la nostalgie d’un passé récent et l’angoisse d’un avenir incertain. Cette élite française ainsi que leurs relais locaux voient le monde contemporain avec des lentilles d’une époque en cours de relegation dans le long registre de l’histoire des civilisations et elles ont perdu la faculté de discernement et de sagesse pour s’inscrire de façon objective et constructive dans la nouvelle direction de l’histoire. Voilà ce qui explique la boucle de causalité nocive et irrationnelle dans laquelle sont embourbée les elites politiques françaises et leur proxies africaines. Ces propos d’Alain Juillet après ceux de Francois Lecointre et plusieurs autres elites politiques et militaires françaises s’ajoutent aux innombrables preuves tangibles du soutien, du financement et de la promotion du terrorisme par l’Etat Français dans le Sahel et particulièrement au Mali et cela a l’insu de la grande majorité du peuple français.
Dans ce contexte et au vue des agissements irresponsables et irrationnels d’une CEDEAO qui n’arrive vraisemblablement pas à s’accommoder du retrait sans délai des pays de l’Alliance des États du Sahel.
Les FPR-MALIKO félicitent et soutiennent la déclaration du collège des chefs d’État du Sahel (AES) relative à la décision unilatérale de s’octroyer un moratoire de 6 mois supplémentaires pour tenter vaille que vaille de réintégrer nos Etats en violation de ses propres textes et en l’encontre de tout esprit constructif.
En effet une fois de plus la CEDEAO après avoir violé ses textes en décrétant des embargos et des blocus contre le Mali et le Niger est resté fidèle à elle même: une entité non souveraine se plaisant mieux dans le tripatouillage juridique et le statut quo de la dépendance financière étrangère.
Les FPR-MALIKO saluent les décisions responsables indiquées dans le communiqué notamment :
1- Mettre les forces de défense et de sécurité en état d’alerte maximale ;
2- Faire de l’espace confédéral un théâtre unique d’opérations militaires, coexistant avec les théâtres militaires nationaux en cours ;
3- Appeler les populations de l’AES à redoubler de vigilance, à dénoncer systématiquement tout fait suspect aux forces de sécurité, à rejeter les propositions d’enrôlement au sein des groupes terroristes.
Cependant et au vu de la teneur de haute importance du communiqué, il est vivement recommandé aux autorités de sensibiliser les populations dans les langues officielles.
Par ailleurs les FPR-MALIKO condamnent avec la dernière énergie les propos terroristes de Monsieur Alain Juillet et réitèrent leur engagement à soutenir la plainte des autorités de la transition contre l’Etat français pour soutien, financement et promotion du terrorisme au Mali.
Les FPR-MALIKO soutiennent la confédération des Etats de l’AES et les initiatives souverainistes de la décolonisation du Sahel.
Les FPR- MALIKO invitent ses militants et les populations des Etats de l’AES à se mobiliser et dénoncer la décision unilatérale de proroger le délai du retrait des Etats de l’AES de la CEDEAO.
Bamako , le 23 Décembre 2024
*Président, Honorable Aboubacar Sidick FOMBA*
*_Chevalier de l’Ordre national du Mali._*
Sidick anw bi ko. Merci pour ton patriotisme sans faille et ta lutte de tous les jours pour ta patrie et ta Confederation de l’AES!