Rupture entre la CEDEAO et l’AES : Diomaye Faye et Faure Gnassingbé désignés facilitateurs dans les discussions

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La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu sa 65ème Session ordinaire le 7 juillet 2024 à Abuja, en République Fédérale du Nigéria, sous la présidence de Bola Ahmed Tinubu, Président de la République Fédérale du Nigéria et Président de la Conférence. En ce qui concerne la situation avec l’Alliance des États du Sahel (AES), la Conférence exprime sa déception face au manque de progrès dans les interactions avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger. A cet effet, la Conférence a désigné Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal comme Facilitateur de la CEDEAO dans les discussions de la Communauté avec l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger), en collaboration avec Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République Togolaise.

Au titre du transport aérien, la Conférence s’est dit préoccupée par le coût élevé du transport aérien dans l’espace CEDEAO, considéré comme l’un des plus élevés du continent, et de son impact sur le développement du tourisme, du commerce et de la libre circulation des personnes et des services. Elle demande aux ministres du Transport aérien et aux autorités de l’aviation civile des États membres de travailler avec la Commission pour mettre en œuvre la politique commune de la CEDEAO en matière de redevances, de taxes et de droits d’aviation, afin de mettre effectivement le transport aérien au service du développement économique, et d’approfondir le processus d’intégration régionale.

Au titre de la lutte contre le terrorisme et des autres menaces pesant sur la sécurité, la Conférence réaffirme son engagement à éradiquer le terrorisme et les autres menaces pesant sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région.

À cet égard, elle se félicite des propositions faites par les Ministres de la Défense et des Finances en vue d’activer une force régionale pour lutter contre le terrorisme, notamment la mise en place d’une force de 5 000 hommes, en commençant par une brigade de 1 650 hommes qui pourrait être progressivement renforcée dans un délai précis.

En ce qui concerne le processus de transition en Guinée, la Conférence se félicite des progrès relatifs réalisés, parmi lesquels figure la tenue prévue d’un référendum constitutionnelle en 2024. Elle se félicite des interactions en cours entre la Commission et les autorités de transition et félicite les autorités guinéennes pour avoir réaffirmé leur appartenance indéfectible à la Communauté de la CEDEAO.

La Conférence demande à la Commission de dépêcher une mission technique pour approfondir la collaboration avec la Guinée dans le cadre de la transition. Elle exhorte les Autorités de transition à accorder la priorité à la facilitation d’un dialogue inter-guinéens inclusif impliquant tous les acteurs politiques afin d’assurer un processus de transition consensuel et pacifique.

En ce qui concerne la situation avec l’Alliance des États du Sahel (AES), la Conférence exprime sa déception face au « manque de progrès dans les interactions avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger et instruit le Président de la Commission de faciliter une approche plus vigoureuse conformément aux décisions du Sommet Extraordinaire du 24 février 2024 ».

En outre, la Conférence demande à la Commission d’élaborer un plan d’urgence prospectif à son intention pour faire face à toutes les éventualités dans les relations avec les pays de l’AES, en tenant compte des exigences de l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO de 1993.

Par ailleurs, la Conférence instruit la Commission de soutenir tous les efforts de médiation en cours en vue de mettre fin aux tensions entre la République du Bénin et la République du Niger. « La Conférence désigne Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal comme Facilitateur de la CEDEAO dans les discussions de la Communauté avec l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger), en collaboration avec Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République Togolaise.

La Conférence se félicite de l’offre de Umaro Sissoco Embalô, Président de la République de Guinée Bissau, de soutenir les discussions, en particulier avec le Burkina Faso.

La Conférence déplore le maintien en détention et la levée de l’immunité de l’ancien Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, et exige sa libération sans condition », révèle le communiqué final issu de la rencontre.

Aguibou Sogodogo

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3 COMMENTAIRES

  1. Grand continent
    Petits pays ctiers.
    Pays cotiers en corde ou clier pour etrangler tout un continent.
    Petits pays cotiers sans ambitions maritimes tournês en enemis des pays de l intérieur continentaux.
    LES CREATEURS DE NATIONS ET D EMPIRES ISOLÉS DES METS ET DES OCEANS PAR UN CORDON DE PAYS CONTROLÉS CHACUN PAR UNE PSEUDOPUISSANCE DU VOL ET DES CRIMES CONTRE L HUMANITÉ, PAYS DE COLONISATEURS ET CRIMINELS INTERNATIONAUX.
    ISOLÉS :
    MALI DE SOUNDJATA, BURKINA DES MORO NABA, NIGER DES BORNOU, TCHAD SOUDAN DES MADI, ETHIOPIE DES MENELIKS, DRC DES NGOLAS ET DES CONGOS ET PUISSANT NGUEMAD, UGANDA DES PUISSANTS BOUGANDA, LE MALAWI ET LA ZAMBIE ZIMBABWE. LES CÔTÉS ANNEXÉES PAR ARABES OU EUROPÉENS, MUSULMANS OU CHRÉTIENS SECTANTS DU JUDAISME, L HOMME NOIR POUR EUX UN ‘ANIMAL’.

  2. La CEDEAO
    C EST
    LES PAYS CÔTIERS
    DE L AFRIQUE
    OCCIDENTALE.
    LES COTES DE
    LA PENETRATION
    COLONIALE ET
    DU NÉOCOLONIALISME.

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