En se retirant de la Cédeao le 28 janvier 2024, le Mali va-t-il se casser les dents ? En tous les cas, les thèses se contredisent quant au timing et l’opportunité d’une telle décision. En revanche, le ministre de l’Economie et des finances rassurent les Maliens, avant-hier mardi lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’issue du conseil des ministres extraordinaire qui a acté le retrait du pays de l’organisation sous régionale.
«L’important dans le divorce, c’est ce qui le suit», nous enseigne l’auteur classique français (traduit en trente-deux langues), Hervé Bazin (17 avril 1911-17 février 1996). Cela nous amène à réfléchir aux conséquences économiques, politiques, sociales et même culturelles de la rupture annoncée entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et trois de ces membres, en l’occurrence le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES fondée le 16 septembre 2023), ces pays ont publié un communiqué dimanche dernier (28 janvier 2024) pour officialiser cette volonté.
Ces Etats ont justifié leur décision par le constat que l’organisation sous-régionale ne répond plus aux attentes et aux besoins de leurs populations respectives. Ils ont aussi exprimé leur préoccupation quant à «l’efficacité et la pertinence des politiques et initiatives de la Cédéao» en mettant l’accent sur «un décalage croissant entre les objectifs de l’organisation et les réalités socio-économiques vécues par leurs citoyens». Tout comme les trois Etats ont dénoncé le fait que la Cédéao soit aujourd’hui sous «l’influence des puissances étrangères». Ce qui en fait «une menace pour ses États membres et leurs populations dont elle est censée assurer le bonheur».
L’autonomie accrue en politique et dans le domaine économique ; la flexibilité pour négocier des accords bilatéraux ; la liberté de fixer des politiques commerciales indépendantes et la possibilité de se concentrer sur des politiques intérieures sans contraintes régionales sont aussi, selon des experts, les avantages liées au retrait de la Cédéao. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, «avec le retrait du Mali de la Cédéao, le budget national va connaître automatiquement un accroissement de 21 milliards de F CFA. L’exportation globale de notre pays vers la zone de la Cédéao ne représente qu’environ 9 % des exportations. Ce qui veut dire que le Mali a un manque à gagner de 120 milliards de F CFA du fait que nous sommes dans la Cédéao». Ce manque à gagner est dû surtout au Tarif extérieur commun (TEC) de la zone Cédéao qui est appliqué sur toutes les importations». Pour le ministre Sanou, «nous allons désormais fixer notre propre tarif et les investissements directs vont être plus tournés vers le Mali».
Pour Alain Patrick Gbelia, un blogueur ivoirien, ce qui est censé être un handicap pour les pays de l’AES peut aussi se révéler comme un avantage s’il est judicieusement exploité. «Comme on connaît bien nos États, le Gawa (pas éveillé) qui voudra jouer au gros cœur va perdre au niveau des revenus en douanes car chaque pays va jouer des coudes pour faire passer les marchandises de ces 3 pays par son port avec des tarifs préférentiels», explique-t-il dans une tribune sur la question.
Ne pas cracher sur l’offre de négociation
«On a beau joué les durs mais le Burkina, le Mali et le Niger avaient leurs Ports dans notre port (Abidjan). Si on décide de les fermer, c’est qu’on va prendre beaucoup de crédits encore pour boucher les trous car le volume de marchandises qui passe par notre port pour ces 3 pays est énorme», ajoute-t-il. Dans son analyse, il met aussi en avant le poids de certains produits qui jouent en faveur des pays de l’AES. Il s’agit notamment du bétail, certains légumes… «Pourra-t-on payer le kilo de viande à 16 voire 17 mille et celui de l’oignon à 6 mille ?», interroge-t-il. «Au lieu de penser que ça va chauffer pour eux (Burkina, Mali et Niger) sur la base de théories pas forcément fondées, qui ressemblent plus à des souhaits qu’à la réalité, on devrait plutôt penser à ce qui va se passer pour nous aussi», conclu sagement Alain Patrick Gbelia.
Sur le plan politique, analyse pertinemment un juriste (Me Touré) dans un forum de discussion, «la déclaration de sortie de la Cédéao offre à nos autorités un fondement pour ne pas s’inscrire dans un quelconque agenda de cette organisation. La liberté est ainsi pensée comme une source de droit». Ce qui a son avantage pour des pays qui sont sous une transition politique et à qui on essaye d’imposer un chronogramme pour le retour à l’ordre constitutionnel. Même si le retrait de l’organisation sous-régionale ne les met pas à l’abri de la pression de la communauté africaine et internationale, notamment l’Union africaine et les Nations unies. Par rapport à l’aspect juridique, Me Touré rappelle que «le communiqué de sortie en soi n’est pas un acte juridiquement suffisant. La procédure de sortie n’est point observée et le communiqué en soi ne peut caractériser un acte de sortie». Autrement, le divorce n’est pas totalement acté et la médiation est encore possible entre les «conjoints». Et surtout que la Cédéao semble être revenue à de meilleurs sentiments.
«Le Burkina Faso, le Niger et le Mali restent des membres importants de la Communauté et l’Autorité reste déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique…», a indiqué sa Commission dans un communiqué publié dans la foulée de l’annonce du retrait du Burkina, du Mali et du Niger le 28 janvier 2024. Il faut la (commission de la Cédéao) prendre au mot car la négociation peut-être aussi avantageuse pour nos Etats. Ils peuvent par exemple mettre dans la balance la levée totale des sanctions imposées après les putsches dans les trois pays et imposer également un chronogramme de retour à l’ordre constitutionnel à leur convenance.
Une diaspora bientôt prise entre le marteau et l’enclume
Mais, cette décision politique a aussi des inconvénients comme la perte d’accès au marché commun et aux avantages économiques ; la diminution de l’influence et du poids dans les négociations régionales et internationales ; l’impact sur la libre circulation des citoyens et les opportunités d’emploi ; les risques de tensions diplomatiques avec les pays voisins ; la perturbation potentielle des projets et infrastructures régionaux, de possibles répercussions économiques sur les secteurs dépendants du commerce régional.
«Je ne sais pas si c’est mûrement réfléchi. Mais, je pense qu’on y perd plus qu’on y gagne. Ne serait que pour améliorer un système, il faut y être. Quand on se met au banc d’une organisation, on perd toute son influence pour faire évoluer les choses. Et nous savons tous que si elle marche comme il faut, la Cédéao offre plus à nos pays qu’une Alliance à trois», analyse expert qui a requis l’anonymat. Et de poursuivre, «le pire, c’est que le Burkina, le Mali et le Niger sont des pays continentaux, sans accès maritimes directs. Donc ils sont liés aux pays côtiers pour non seulement leur approvisionnement, mais aussi l’exportation de leurs produits… A part la Guinée, et relativement le Sénégal, le Mali a des problèmes avec tous ses voisins côtiers comme la Côte d’Ivoire, la Mauritanie et l’Algérie. Certes il y a la République de Guinée aussi, mais le port de Conakry n’est pas aussi développé que ceux de Dakar, Abidjan, Cotonou ou Lomé. Sans compter que l’accès n’y pas aussi aisé, contrairement aux autres capitales», précise-t-il. C’est aussi le cas du Burkina et surtout du Niger qui n’est plus en odeur de sainteté avec le Nigeria et le Bénin, même si ce dernier pays le courtise aujourd’hui pour maintenir ses recettes portuaires à flot.
Cette décision aura aussi un impact non négligeable sur la diaspora malienne non négligeable dans les pays de la Cédéao, ne serait-ce que sur le plan administratif. Nos compatriotes qui ne sont pas toujours bien traités dans certains de ces pays vont se retrouver coincés entre le marteau et l’enclume, entre leur attachement à la patrie et les conséquences économiques et financières que ce retrait leur impose. Plus que les Maliens de l’intérieur, cette diaspora risque donc de payer le prix fort pour cette décision de retrait de la Cédéao.
C’est pourquoi, comme le dit Alain Patrick Gbelia, il est temps de dépassionner le débat et de faire prévaloir la raison puisqu’il est clair que personne ne gagne dans cette rupture, ni nos Etats ni l’organisation sous régionale ! Dans les relations internationales, on agit avec le la raison et non le cœur. C’est une condition sine qua non pour mieux préserver ses intérêts !
Moussa Bolly
C’est la même erreur que continuent de faire nos soi-disant économistes théoriciens qui avaient prédit le collapse immédiat du Mali au lendemain de l’embargo illégal, illégitime et inhumain de la CEDEAO sur le Mali. La suite est connue. Aujourd’hui encore on oublie que les pays de l’AES sont adaptés et le seront davantage a l’enclavement. Même les sanctions n’auront qu’une conséquence positives sur leur victime vu que celle n’y aura d’autre choix que d’être resilient et ingénieux pour survivre. Sortir d’une organisation dangereuse comme la CEDEAO est comme sortir d’une maladie qui ronge de façon insidieuse le corp. Voila pourquoi la CEDEAO mérite d’être démantelée:
1. Il n y a pas de libre circulation en réalité: dans toutes les frontières de la zone c’est la mafia de rackette policière pour dépouiller les voyageurs de leur argent.. c’est la torture entre COTONOU ET LAGOS, ENTRE SIKASSO ET ABJAN etc… Cela devrait-il pas exister après 49 ans? NON si l’organisation avait un avenir.
2. LA CEDEAO 15 états avec 500 million d’habitants sur une superficie 5 + millions km² avec un PIB $500 Milliard de dollars/ ou 300 000 000 000 000 FCFA (trois cent mille milliards) permet a moins de 10000 terroristes venir prendre son espace pendant 10 ans. C’est la France qui doit envoyer 4000 de siens pour venir sauver 500 million des nègres cravatés dits de la CEDEAO. AUCUNE HONTE NI DIGNITE DE LA PART DES DIRIGEANTS DE LA CEDEAO! Si ce gens la ne sont pas des esclaves de la France qui l’est au monde?
3. C’est cette même CEDEAO, qui a vendu les intérêts de ses propres peuples pour ceux de ses maitres, qui aussi encouragé la mauvaise gouvernance en ferment le yeux sur les injustices des dirigeants faux démocrates et surtout leur laissant sur le chemin de suicide de 3e mandats.
La plus grande conséquence de la vie c’est quoi… n’est ce pas la mort ? Nos ancêtres ne nous l’ont ils pas enseigné SAYA KAWSSA MALô Yé la mort vaut mieux que l’indignité et la honte!
Toutes les conséquences sont la bienvenue pourvu que l’AES soit hors de la zone de l’indignité et de la honte pour les peuples noirs de la zone la CEDEAO.
Vu le nombre de commentaires, il semblerait que le pays commence à se demander si il n’ a pas anguille sous roche…
Rebel écoutes encore: https://www.youtube.com/watch?v=SxVcmwUHCbQ
Pour Rebel pour l’aider a arrêter la diffamation-interview du President Ibrahim Traore:
https://www.youtube.com/watch?v=9o_1NtPDSY8&pp=ygUocHJlc2lkZW50IGlicmFoaW0gdHJhb3JlIGF2ZWMgYWxhaW4gZm9rYQ%3D%3D
Namory tu dois accompagner la CEDEAO dans la maudite France pour aller prendre ses directives. Si la CEDEAO des sous-préfets de Paris est brave qu’elle touche a aucun de ses 3 pays elle va avoir le feu sur sa tete et sa fin va s’accélérer!
@Kinguiranke
On ne comprend plus rien. Alors qu’une notification (non signée d’ailleurs) circule au nom du MAE, ton piètre MAE lui-même répète à l’envie, sur les antennes de la caisse de résonnance de Bozola, que le Mali reste membre de la Cédéao. Finalement, exit ou pas ? Qui se fout-il si bien du peuple ?
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Pensées rebelles.
https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20240201-niger-des-compagnies-a%C3%A9riennes-d%C3%A9cident-de-ne-plus-embarquer-de-fran%C3%A7ais-vers-niamey
LA CEDEAO devrait rester ferme avec ces 3 groupuscules de Putschistes qui sont prêts à ruiner les économies et la diplomatie des trois pays pourvu qu’ils gardent le pouvoir.
Les Putschistes ont d’abord commencé par isoler la population en fermant radio et télés, en pourchassant les journalistes et mettre en prison tous les contestataires.Cette stratégie d’isolement continue en expulsant les ONG, les ambassadeurs et les représentants des organismes internationaux. Le retrait de la CEDEAO consolide cet isolement des populations. Tout est mûrement réfléchis. Le mensonge comme méthode de gouvernement. Le seul paramètre qui leur échappe est l’économie. Quand les populations vont commencer à sentir le désastre économique qui va suivre, les militaires des trois pays seront prêt à tirer sur la population pour garder le pouvoir. Malheureusement pour eux, aucune arme ne peut freiner un peuple qui a faim.
Ils se retirent de la CEDEAO parce que LA CEDEAO leurs demandent de remettre le pouvoir à un gouvernement élu par le peuple. Cela rentre en contradiction avec leur ambition qui est de garder le pouvoir. La France leur sert d’alibi, le groupe Wagner concocte tous les jours des articles rédigé par l’IA pour faire une propagande pseudo anti-colonial qui galvanise les faibles d’esprits.
La Population va très vite comprendre que les putschistes vont les mener au mur avec leurs communiqués comme dans les anciens pays communistes des années 1970.
Ou va le monde quand des militaires putschistes se rassemblent pour changer les constitutions, renier les engagements officiels, censurer l’information, faire appel à des mercenaires, emprisonner et pourchasser tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, nommer des militaires à tous les postes sensibles sans ténir compte de leur compétence, isoler diplomatiquement les pays, instrumentaliser la justice, interdire les libertés fondamentales d’expression et de mouvement ? Des Maliens ont été expulsés à Senou avec leur carte d’identité. Tout cela n’est rien par rapport aux milliers de Maliens exécutés sans jugement et dans une impunité totale par des mercenaires Russes payés avec l’argent du Trésor Malien.
Quand le peuple malien se réveillera, il sera déjà trop tard, le mal est fait.
C’est ta CEDEAO instrumentalisée par la maudite France qui a impose des sanctions illégales, inhumaines et illégitimes sur le Mali, le Burkina et le Niger mettant les populations sous embargo en leur coupant l’Electricité pour que les malades meurent dans les hôpitaux, la nourriture pour que les enfants meurent de faim, etc…… Nous allons combattre la maudite CEDEAO jusqu’au jour ou elle va se liberer de la maudite France de SODOM et GOMORRA dirigée par des bila.koroni et des PD.
@Namory
Votre commentaire est parfaitement illistratif de la situation actuelle de notre, et il n’y a rien à ajouter. Bravo pour votre lucidité. Ça tranche avec les élucubrations sans tête ni queue de notre grand malade Kinguiranke, atteint de sénilité sévère.
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Pensées rebelles.
Ils sont conseillés par un expert, poutine en personne, il s’y connait pour garder une population docile.
Namory
On dirait qu’il n’y a pas dans les rangs des partis politiques qui continuent à penser qu’on est toujours dans la transition des experts politiques pour leurs faire savoir cette analyse parfaite.
LE MALI A CESSÉ DE FONCTIONNER DANS LA TRANSITION DEPUIS QUE LES COLONELS PUCHISTES ET CHOGUEL MAIGA ONT OSÉ FAIRE SUBIR AUX MALIENS UN EMBARGO ÉCONOMIQUE EN PRENANT SOIN DE MANIPULÉS LA POPULATION À SE RÉVOLTER CONTRE LA CEDEAO.
C’est un fait à crever les yeux qu’ASSIMI GOITA et CHOGUEL MAIGA ont décidé de confisquer le pouvoir.
LA CONFISCATION EST DÉJÀ UNE RÉALITÉ DEPUIS L’ANNONCE DU REPORT DES ÉLECTIONS.
Elle est confirmée par la dissolution de l’association de MR SANGHO expert dans l’organisation des élections.
Malgré ces faits, on trouve toujours des hommes politiques proclamés régulièrement qu’il faut soutenir la transition notamment MOUSSA MARA.
C’EST LA DICTATURE MILITAIRE QU’ON SOUTIENT EN SOUTENANT ASSIMI GOITA.
Il est déjà dans la peau d’un dictateur par cette décision de quitter la CEDEAO.
Oser quitter une organisation aussi importante que la CEDEAO sans consulter les forces vives de la nation est une marque de DICTATURE MILITAIRE digne de la période de la guerre froide.
Des démocrates doivent abandonner leurs étiquettes politiques pour sauver la DÉMOCRATIE MALIENNE acquise de haute lutte.
Ça ne concerne nullement les partis politiques, mais les DÉMOCRATES.
TOUT LE MONDE N’EST PAS DÉMOCRATE DANS LES PARTIS POLITIQUES TEL CHOGUEL MAIGE.
Accepter de soutenir ASSIMI GOITA et CHOGUEL MAIGA, c’est encourager la DICTATURE MILITAIRE qui se met en place.
Les partis politiques sont des entreprises privées au Mali ils sont pour créer des milliardaires tres spécialises dans vol du trésor de l’état!
En gros vous nous dites qu’au Mali on ne peut faire que dictature ou corruption ?
Ce sera dictature + corruption
Les ports maritimes ne sont constituent pas un problème dans le scénario, quelque soit le différent chaque pays est côtier est obligé de faire tourner son port au maximum de ses capacité. La circulation des populations n’est aussi pas un problème, même sans la CEDEAO les citoyens de ces pays ne rencontraient pas de contraintes particulières. Un certificat de résidence par là où par ci ne peut pas constituer un problème même si la côte d’Ivoire l’a appliqué pendant qu’elle était dans la CEDEAO !!!! Tout est dans la manière, mesures certes avec pédagogie sans violence et tout serait bon or la circulation. L’AES gagnerait en recette douanière, en maîtrise de la concurrence, en profit sur le peu qu’elle exporté dans la région. Que les gens ne se meprennent pas, dans la CEDEAO ce qui ont le littoral profitaient de la communauté plus que les pays de l’interland! Et ils savent et nous savons mais dans la communauté on fait avec. Le tarif extérieur commun leur était plus favorable qu’à nous.
Tres vrai Beg nous avons vu le revirement de Patrice Talon quand les revenues financières du port de Cotonou se sont évaporées completement a cause de la fermeture des frontières avec le Niger et aussi la fuite en avant de Macky Sall devant les operateurs Economiques Sénégalais qui ont perdu leurs sources de revenues quand le Senegal avait ferme ses frontières avec le Mali sous decision de la maudite CEDEAO pour faire plaisir a la maudite France! Les ports de Dakar, Abidjan, Cotonou, et Lome marchent a 80% a cause des pays de l’AES.
@BAMBARADION: https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20240201-crise-agricole-un-millier-de-tracteurs-%C3%A0-bruxelles-en-marge-du-sommet-europ%C3%A9en
MALI SARRA BOTI BANA ,
Toute ta Famille va crever.
Pas le Mali.
Amen!
Le Mali vaincra l’ennemi.
Le nègre qui aide le blanc à anéantir l’Afrique.Un ‘boulot’ sans aveneir.
Zanga il s’agit du meme drogue BAMBARADION sans education et tres mal élevé, un vrai troll de la maudite France ou le royaume de SODOM et GOMORRA
sangare voici un grand avantage de l’AES ecoute:https://www.youtube.com/watch?v=qUDxFknt_UM
Sangare, as-tu déjà entendu parler de l’expression ‘le monde est entrain de changer à la vitesse grand V’?
Ce qui etait permis hier ne le plus Aujourd’hui.
Cela est valable pour la france et ses valets de soit disant democrates.
Aux dernieres nouvelles Partice Talon modifie la constitution pour pour avoir la moitié d’un 3eme mandat, c’est à dire 2 ans.
Il dit seulement la moitié.
macron, en france ne peut pas avoir 1 jour de plus apres 2 mandats.
Sangare, les occidentaux nous prennent pour des cons? des etres inferieurs?
A toi de juger.
Dans une interview avant sa mort, Idriss Deby a dit qu’il voulait laisser le pouvoir en 2006 apres les mandats autorisés.Mais que la france lui a dit de continuer.
Biden peut dire a macron de continuer?
Quand macron appelle le col Assimi pour lui imposer un président…
Au Faso, le motant des exonorations etaient 500 millards avant IB Traore.Avec un control strict en 2023, ce montant a ete amene a 100 millards.Une economie de 400 millards permettant au Faso d’acheter des armes et lutter efficacement contre les djihadistes.
La democratie signifie voler en Afrique?
A ZANGA ET AU LEPREUX KINGI
ALLER RÉGLER LES FACTURES D’ÉLECTRICITÉ DE TES COMPATRIOTES À QUI ON RÉCLAME MALHONNÊTEMENT ET INJUSTEMENT DES GROSSES SOMMES SANS QU’ILS AIENT DU COURANT C’EST PUREMENT DU VOL DE L ARNAQUE. ALLEZ AIDER VOS RESSORTISSANT À PASSER LES DOUANES A SENOU ET RENTRER VOIR LEURS FAMILLES.
ILS ONT BEAU ÊTRE DES BI NATIONAUX, ILS SONT MALIENS COMME VOUS ET ONT LE DROIT DE FOULER LA TERRE DE LEURS PARENTS
A ZANGA ET AU LEPREUX KINGUI
Hausse des factures d’EDM-SA : La stupeur des chefs de famille
Depuis un certain temps, la colère monte dans beaucoup de familles concernant la hausse des factures d’électricité distribuées par la Société énergie du Mali (EDM-SA) à ses clients. De plus en plus les factures sont gonflées alors que l’électricité se fait rare. Les chefs de famille ignorent l’origine de cette hausse.
Plus on en sait dans l’EDM-Gate, plus les coupures d’électricité se font récurrentes. Durant toute la semaine écoulée dans certaines communes, si on fait le décompte, la Société énergie du Mali n’a fourni à ses clients que 4 h voire 5 h tout au plus d’électricité par jour. Juste le temps de recharger les batteries des téléphones et autres appareils électroniques. En cette période de Coupe d’Afrique des nations (CAN-Côte d’Ivoire 2023), impossible de suivre les matches même les jours où les Aigles du Mali montent sur le gazon. ARTICLE PARU HIER DANS MALIWEBB ET MALI TRIBUNE, DONC JE N’AI RIEN INVENTÉ
On veut être souverain,mais on est incapable d’agir de façon autonome.
La démocratie, c’est le POUVOIR DU PEUPLE PAR LE PEUPLE POUR LE PEUPLE.
Autrement dit, c’est le peuple qui doit exercer le pouvoir à travers ses représentants.
En donnant le pouvoir au PEUPLE MALIEN,ce sont les occidentaux qui dirigent le Mali?
Il est prouvé qu’un pouvoir personnel est facilement dompté par les puissances étrangères.
CELUI D’ASSIMI GOITA EST DOMPTÉ PAR POUTINE.
Il n’a pas d’autres choix que POUTINE car il s’est opposé aux occidentaux en refusant d’organiser les élections.
LE MALI EST CONTRÔLÉ PAR UN CRIMINEL CORROMPU QU’EST VLADMIR POUTINE.
C’est plus pire que le NEO-COLONIALISME FRANÇAIS.
Le Mali doit rester dans le PROCESSUS DÉMOCRATIQUE afin que le peuple malien puisse choisir valablement ses représentants qui seront sanctionnés,s’ils se soumettent à d’autres que le peuple malien.
Moussa Boly, tant que tu continues a reflechir ainsi tu resteras entre les mains de la maudite France et ses valets en Afrique. L’AES n’a declare de guerre a personne mais a dit simplement la CEDEAO ne repond plus aux besoins de nos populations et ne sert que de pion pour la maudite France alors nous la rejetons, nous restons des Africains et freres et soeurs des Africains partout mais nous allons nous organiser de facon a ne pas rester dans l’esclavage et la domination de la France coloniale et imperialiste, c’est tres simple. Quan a sangare l’écervelé pour lui la democratie c’est les elections qui ne sont ps la priorité aujourd’hui dans l’AES car les peuples nobles et dignes ne vont pas accepter de remettre le pouvoir a ces generations de politiciens pourris et corrompus qui depuis 30 ans n’ont fait que voler du trésor public des pays de l’AES.
Ce n’est pas un DIVORCE PREVISIBLE,mais un SUICIDE PREVISIBLE.
On veut sortir d’une organisation que des prédécesseurs ont mis tant d’énergie à mettre en place et à consolider.
Cet effort et cet engagement fort à faire partie d’une organisation sous régionale indiquent l’importance à être ensemble pour sortir du SOUS-DÉVELOPPÉ.
L’esprit de sortir les populations des différents pays de l’Afrique de l’ouest de la pauvreté explique la création d’une organisation sous régionale.
IL EST CONNU DE TOUS QUE L’INSTABILITÉ AU SOMMET DE L’ETAT PERTURBE LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE.
Il a été ainsi décidé de n’accepter dans l’organisation sous régionale que des AUTORITÉS ÉLUES c’est-à-dire bânir l’accession du pouvoir par les coups d’Etat.
TOUS LES PAYS, SANS EXCEPTION, Y ONT ADHÈRÉ.
Le Mali, du début des années 1990,animé par ALPHA OUMAR KONARE, a pris la tête du mouvement de la démocratisation des États membres.
C’est pendant la présidence de la CEDEAO d’ALPHA OUMAR KONARE que les sanctions ont été édictées contre les auteurs de coups d’Etat.
Les trois pays animés par des PUSCHISTES depuis 2020 veulent échapper à ces sanctions d’où cette décision irresponsable et criminelle de sortir de la CEDEAO.
Ce qui signifie que s’ils atteignent l’objectif recherché,ces trois pays vont tomber,pour longtemps, dans la DICTATURE MILITAIRE.
Les conséquences de la sortie de la CEDEAO ne sont pas seulement économiques, mais aussi et surtout politiques.
DES ÉLECTIONS NE SERONT ORGANISÉES QUE POUR ADOUBER LES MILITAIRES EN PLACE.
Les libertés d’expression restreintes voir anéanties.
On fera un bon en arrière de trois décennies.
C’est le sous développement qui va s’accentuer et l’insécurité en cours perpétuer comme en Afghanistan et en Somalie.
LES SANCTIONS DE LA CEDEAO QU’ELLES SOIENT CRIMINELLES OU NON SONT DESTINÉES À MAINTENIR NOS PAYS DANS LA DÉMOCRATIE.
L’ennemi de nos pays,ce n’est pas la CEDEAO, mais des PUSCHISTES corrompus motivés à profiter des deniers publics au détriment de la satisfaction des préoccupations du plus grand nombre de citoyens.
La France est hypocritement indexée pour manipuler la population à les soutenir.
Apparemment, la manipulation a pris!!!
Tous les jours sont pour le voleur sauf UN.
La souffrance de la sortie de la CEDEAO va éveiller ce peuple majoritairement INCULTE.
Les INSTRUITS sont le plus grand nombre d’INCULTES.
C’est eux qui vont prendre la tête de la révolte contre les puchistes.
Espérons qu’on n’en arrivera pas là car la CEDEAO a toujours les possibilités d’empêcher la sortie de ces trois pays par des mesures coercitives obligeant les populations à se révolter en renforçant les sanctions économiques.
L’espoir d’une organisation démocratique en vaut ce sacrifice énorme.