Le 28 janvier 2024, trois pays de l’Afrique de l’Ouest ont annoncé leur retrait officiel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour fonder une nouvelle organisation régionale, la Confédération des États du Sahel (AES). Ce retrait a pour objectif de créer un espace de coopération autonome, centré sur des problématiques spécifiques telles que la sécurité et le développement. L’AES a rapidement pris des mesures pour structurer cette nouvelle organisation, en mettant l’accent sur la lutte contre le terrorisme et la déstabilisation causée par les groupes djihadistes, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. La décision de quitter la CEDEAO a été accompagnée par des rassemblements populaires pour marquer ce changement, avec des activités organisées dans plusieurs localités.
Un an après, le 28 janvier 2025, les trois pays ont célébré le premier anniversaire de leur retrait de la CEDEAO. Le Niger a dépensé un budget de 43.910.000 francs CFA dans les festivités. Ces fonds ont été utilisés pour organiser des événements dans 79 localités, où un total de 282.780 personnes ont été mobilisées. Parmi les dépenses, 10 millions de francs CFA ont été alloués par les autorités nationales, selon Abdoulaye Seydou, coordonnateur du mouvement M62. Les cérémonies ont eu lieu en grande pompe, rassemblant les citoyens autour de la célébration de leur indépendance vis-à-vis de l’organisation régionale et de leur volonté de renforcer l’intégration au sein de l’AES. L’objectif est de créer un bloc régional solide, capable de relever les défis sécuritaires, économiques et environnementaux auxquels les pays du Sahel sont confrontés.
Le 29 janvier 2025, l’AES a mis en circulation ses nouveaux passeports AES pour faciliter la libre circulation des citoyens des trois pays. De plus, le 4 février 2025, un mémorandum d’entente a été signé à Ségou, au Mali, pour officialiser l’adoption d’une politique culturelle commune au sein de la Confédération. Cette initiative a pour but de renforcer l’unité culturelle et la coopération dans le domaine artistique et patrimonial, tout en favorisant un meilleur partage des ressources culturelles et touristiques entre les nations.
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