Talents de la cite 2024 : Ségou dévoile des génies en herbe

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Le Palais de la culture a servi de cadre au lancement du projet Talents de la cité 2024 de la Fondation Festival sur le Niger et Ségou Ville propre, sous le thème : “Diversité culturelle, paix et unité”.

Cette 11e édition a été parrainée par Abdoulaye Diabaté, artiste musicien. Il s’agissait d’un concours national ayant pour objectif de former et de dévoiler de jeunes talents. L’édition 2024 a eu comme particularité, entre autres, d’être étendue aux régions de Kayes, Sikasso, Gao, Bamako, et Mopti, en plus de Ségou.

Dramane Doumbia, coordonnateur, a expliqué que le concours était ouvert aux artistes de 18 à 30 ans. Après le lancement officiel qui a eu lieu à Ségou, sur les berges du Niger et sur les terres de Da, les personnes qui ont postulé ont été jugés et la sélection s’est faite selon des critères.

Les lauréats se sont retrouvés à Ségou. Chaque artiste a chanté deux morceaux : un sur le thème et un de son choix. L’Institut universitaire culturel Ikam à Ségou leur a assuré une formation technique. La finale se jouera à Ségou pendant la 21 e édition du Festival lors de la Nuit du pagne tissé coordonnée par Keba Daffé.

Ouologuem, un des premiers lauréats, a dit que “Talent de la cité” lui a donné l’opportunité d’avoir de la visibilité. “C’est vrai que j’étais à mes débuts et j’avais eu l’occasion de me former davantage”.

Mariam, lauréate de l’édition 2012, dira que ce concours a marqué un tournant décisif dans sa carrière. “Avec cette opportunité et chance, je me suis formée, pour la première fois, j’ai pu jouer avec l’orchestre sur scène et aujourd’hui j’ai fait le tour de beaucoup de festivals (Festival sur le Niger, Massa à Abidjan, en Côte d’Ivoire…)”.

Pour Virginie Dembélé, ce fut une grande opportunité. “Le seul fait de pouvoir mentionner Talent de la cité dans mon CV ouvre des portes. On ne peut pas estimer ce que le concours nous a offert”.

Le parrain a salué l’initiative et manifesté son intérêt pour le projet. “Aucune radio ne peut ouvrir l’antenne du matin au soir, sans jouer la musique. Le jour où cela se produira, nous assisterons à quelque chose d’inouï”, a-t-il dit. Il s’est dit ému et fier d’avoir entendu les témoignages et cela prouve suffisamment que c’est à saluer et vive la musique.

Les artistes en herbe, sous les notes du taman Cheick Tamani, ont égaillé la salle.

Aminata Agaly Yattara

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