Mamou Daffé lors du lancement du projet “culture mali 2025″ :”L’objectif est de faire la culture un levier de la transformation sociale et économique”

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Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a procédé, le jeudi 27 février 2025 au CICB, au lancement officiel du projet “Culture Mali 2025”. Il s’agira d’inculquer une culture du Mali Kura à la jeunesse, promouvoir les talents artistiques et repositionner durablement l’image du Mali sur la scène internationale.

La cérémonie s’est déroulée en présence d’Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mme Diarra Djénéba Sanogo, ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Khasim Diagne, coordonnateur du Système des Nations unies au Mali, Almouta Dagnoko, directeur national de l’action culturelle et coordonnateur du projet “Culture Mali 2025”, ainsi que plusieurs acteurs de la culture.

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de refondation “Mali Den Kura”, le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, a initié le projet “Culture Mali 2025”. Ce projet vise à inculquer une culture de Mali Kura à la jeunesse, promouvoir les talents artistiques et repositionner durablement l’image du Mali sur la scène internationale.

Le ministre Mamou Daffé s’est dit très heureux de voir concrétiser la vision du président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, qui a décrété 2025 comme l’année de la culture lors de son adresse à la Nation, le 31 décembre 2024. “Pour donner suite à cette déclaration, nous avons initié au niveau du département un projet intitulé ‘Culture Mali 2025’, qui s’inscrit en droite ligne de la vision du programme présidentiel de développement de la culture Mali Den Kura 2025-2027. L’objectif du projet est de faire de la culture un levier de la transformation sociale et économique en repositionnant le Mali comme une référence culturelle mondiale, tout en revitalisant son patrimoine culturel dans une dynamique de renaissance culturelle”, a-t-il expliqué. Il a remercié les plus hautes autorités de la Transition pour avoir pensé à la renaissance de la culture malienne.

“Nous remercions le chef d’Etat, le général d’armée Assimi Goïta pour cet acte d’une portée inestimable pour la culture de notre pays. C’est le lieu pour nous de solliciter l’accompagnement de tous pour la matérialisation de cette année qui a déjà commencé avec la tenue des Etats généraux de la culture dont les recommandations concernent tous les secteurs de la culture”, a-t-il poursuivi.

Le directeur national de l’action culturelle, Almouta Dagnoko, a indiqué cet ambitieux projet repose sur cinq axes : l’inclusion de l’année de la culture dans tous les grands événements culturels, la concrétisation de Maaya Ni Dambé Kéné, la revitalisation de la culture des territoires, le développement des industries culturelles et créatives locales du patrimoine et le parrainage par des personnalités culturelles. “Ces axes seront matérialisés par des activités qui se tiendront toute l’année en vue de donner un contenu riche et diversifié pour la renaissance de la culture malienne”, a-t-il conclu.

Mahamadou Traoré

 

Fespaco 2025 : FC et Fousseyni Maïga décorés  

Deux cinéastes maliens à savoir la comédienne Fatoumata Coulibaly dite FC et le réalisateur Fousseyni Maïga ont été décorés, le jeudi 27 février 2025, par les autorités du Burkina Faso en marge de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

Ils ont reçu chacun la médaille de chevalier de l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe cinématographie. La cérémonie de décoration, tenue au siège du Fespaco, était présidée par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso, Pingdwende Gilbert Ouédraogo.

Ce sont 12 cinéastes du continent africain qui ont été décorés au cours de cette cérémonie. Ces distinctions, selon le ministre Ouédraogo, sont l’expression de la reconnaissance des autorités du Burkina Faso à l’endroit des récipiendaires pour leur large contribution au rayonnement du cinéma africain. Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé a adressé ses vives félicitations aux cinéastes décorés. Cette reconnaissance, selon lui, conforte une fois de plus la place du Mali sur l’échiquier du 7e art africain.

Fespaco 2025 : Deux films maliens primés !

La cérémonie officielle de remise des prix spéciaux de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) s’est tenue, le vendredi 28 février 2025, à l’hôtel Azalaï de Ouagadougou sous la présidence du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso, Pingdwende Gilbert Ouédraogo.  Au cours de la cérémonie, deux films maliens à savoir les documentaires long-métrages “Fatôw” (Les fous) de Fousseyni Maïga et “Kelema” (La saison sèche) de Boubacar Gakou Touré ont remporté des prix spéciaux. Le premier remporte le prix Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) tandis que le second s’adjuge le prix du Parlement du Burkina Faso.

Le ministre Mamou Daffé a félicité les deux lauréats pour ces précieuses distinctions qui honorent le 7e art malien à l’échelle continentale. Ces consécrations, selon le ministre Daffé, accompagnent la mouvance de l’année de la culture au Mali décrétée par S. E. le général d’armée, Assimi Goïta, président de la Transition.

Mamary Diallo : Le patrimoine dans l’art

la griffe Mamary Diallo est reconnaissable entre toute : un graphisme coloré, des figures cernées de traits épais, des symboles simples et populaires.

Par sa dernière exposition Komogawa sous le signe “Un Pont culturel entre le Mali et le Japon”, le 27 février 2025, on découvre la ligne continue facilement identifiable, d’idiogrammes populaires. Mamary Diallo au parcours plastique impressionnant, s’inspire d’une réalité qu’il s’est employé à soumettre à la subjectivité de son esprit créatif, en fusionnant son influence culturelle malienne et japonaise.

Arrivé à l’heure de la maturité, Diallo, qui est diplômé de l’Institut national des arts (Ina) et du Conservatoire des arts et métiers de Bamako, simplifie  de plus en plus ses sujets, traduisant en sensation son envie d’être contre-courant.

Dans ses œuvres, il y a de la naïveté, du primitivisme, de l’introspection dans ses mises en scène qui s’éloignent des apparences, réduisant la figuration à un échange rythmé de signes. Son œuvre devient l’expression de la vie courante, s’inspirant des sources africaines, de formes et de thèmes multiples. Ses sujets semblent jaillir du mouvement, sauf s’ils soient eux même de véritables mouvements.

C’est une démarche créative consciente et maitrisée. Il rend visible l’invisible en découvrant de nouvelles formes, et en créant un rapport rigoureux entre l’originalité de ses thèmes et  la pratique picturale. Mamary Diallo devient alors un véritable théoricien de l’art africain. Rabat le 3 mars 2025.   Afif Bennani, Président de l’Ordre national des artistes peintres et des photographes du Royaume du Maroc

 

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