Journalisme culturel : Une vingtaine de participants musclés

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Du 6 au 7 mars, une session de formation, à l’attention des journalistes culturels de l’Afrique de l’Ouest, s’est tenue à Bamako. Initiée par trois structures culturelles, la session a réuni une vingtaine de participants autour de plusieurs modules.

 

Initiée par le Réseau Kya et Arterial Network en collaboration avec le Réseau des journalistes pour la promotion des initiatives culturelles, cette session de formation s’est déroulée à la Maison de la presse. Elle a enregistré la participation de 21 apprenants ouest-africains.

Dirigée par Saïdou Alcény Barry du Burkina Faso et Fatou Faye du Mali, la formation s’est déroulée sur le thème “Médias et promotion des industries culturelles et créatives” autour de 3 modules. Il s’agit de : journalisme culturel, fondements et principes, communication digitale et marketing des ICC, lecture critique des œuvres artistiques.

Selon les structures organisatrices, la formation rentre dans le cadre de leur plan d’actions conformément à leur vision de garantir un secteur créatif africain dynamique et prospère.

Présidente du Réseau Kya, Mama Koné a fait savoir que les participants ont été sélectionnés après un appel à candidatures : “Leur choix a été finalisé par les structures organisatrices de la formation”. Quant aux formateurs, “ils sont des experts du domaine. Ils ont beaucoup de compétences. Nous avons aussi été confortés par l’avis des journalistes et critiques d’arts dans le choix de ces formateurs”, a-t-elle soutenu, ajoutant que l’initiative de la formation est partie d’un constat que le besoin existe : “En tant que structures culturelles, les journalistes sont nos porte-voix et portent nos messages très loin. Ils ont besoin de ce genre de formation pour renforcer leurs compétences”.

Représentant le ministère de tutelle, Alpha Maïga a déclaré, lors de la cérémonie d’ouverture, être convaincu que les activités de renforcement des capacités produiront des résultats satisfaisants dans le développement des industries culturelles et créatives. “Nous réitérons nos engagements à accompagner les promoteurs culturels. Le plus grand crime, c’est d’exercer un métier qu’on ne connait pas”, a prévenu le chargé de mission du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme.

A C.

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