Abidjan abritera la 3ème édition de ce rendez-vous cinématographie où des dames comme l’influenceuse Alima Dioba Togola et la productrice Hadja Djeinaba Diop siégeront au compte du pays.
C’est Mme Hadja Djeinaba Diop,productrice de cinéma qui nous a situé sur les enjeux. Cette représentante de l’Association des femmes de l’image du Mali n’est pas à sa première sortie au dit Salon. Participante à l’édition 2022 à travers une formation avec Mr Faissol Gnonlonfin,le célèbre producteur africain, elle se sera imprégnée du rendez vous et compris que les femmes ont une opportunité d’évoluer dans le cinéma. ” Loin d’être un lieu de divertissement, le salon du cinéma O féminin est un lieu de rencontres incontournables pour beaucoup de professionnelles du cinéma que ce soit les réalisatrices et les productrices avec l’occasion d’agrandir leur carnet d’adresses” dira-t-elle.
Ce qui poussa l’AFIM à joindre la promotrice Rita Ambeu pour être au coeur de cette tribune des femmes du monde du cinéma. La team Mali censée avoir en son sein le centre national de la cinématographie entend s’en inspirer pour créer une version malienne. Miss Diop dira opter pour un format festival dédié aux femmes pour diffuser largement les films produits par la gente féminine et les thématiques sociétales les concernant. Le déplacement à Abidjan est donc un partage d’expériences et s’approprier le concept afin de faire mieux au Mali. À noter que la nuit du 7 octobre prochain, une signature de convention est prévue solennellement lors d’un gala dédié.
Il faut rappeler que L’AFIM à pour objectif principal de valoriser la femme dans le secteur du cinéma où les hommes sont fortement majoritaires. Aussi, la formation reste un défi pour ses membres aux fins d’un renforcement intégral des capacités: ce qui amorcera la compétitivité dans le marché international. Créée en 2010 , l’Association fait parfois des projections sur le 8 Mars, d’où la réalisation du film TOULAYE qui aborde les VBG afin de sensibiliser et aider les femmes à sortir du fléau de la violence. Réaliser un film chaque année, notamment à l’occasion de la fête de la femme, en court ou long métrage voire un documentaire, est la priorité phare. Des actions possibles grâce au soutien du confrère Fousseini Maiga , actuel directeur du Centre national de la cinématographie du Mali.
Rendez-vous est donc pris en terre ivoirienne!
I KEÏTA