L’intégrité du territoire (presque) recouvrée !
Entre visites de galvanisation des hommes de troupe sur le terrain, construction de camps militaires à travers le pays, équipements des Forces armées et de sécurité en matériels haut de gamme, le général de corps d’armée Sadio Camara imprime sa marque dans la montée en puissance de l’armée malienne pour l’atteinte du but final de sécurisation totale et entière du territoire national. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants est au four et au moulin, aussi bien à Bamako qu’à l’intérieur du pays qu’hors de nos frontières afin de répondre aux préoccupations et aux aspirations du peuple malien qui ne sont autres que la sécurisation des personnes et la préservation de leurs biens. Sorti de l’Emia de Koulikoro, le général de la garde nationale semble bien dans son assiette dans son manteau d’inamovible ministre en charge de l’Armée où il fait des merveilles jusque-là.
Depuis leur arrivée au pouvoir en 2020, particulièrement à partir de mai 2021, les autorités de la Transition ont fait de la modernisation de l’armée la priorité de toutes. Sous l’impulsion du président, le général d’armée Assimi Goïta, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de corps d’armée Sadio Camara, a lancé une dynamique inédite de transformation. Des acquisitions stratégiques, allant des véhicules blindés aux équipements aériens sophistiqués, ont permis aux FAMa de se hisser parmi les forces armées modernes les plus performantes de la région. Quid de la construction d’infrastructures de tous genres ? Ces efforts de modernisation répondent aux attentes du peuple malien, qui place la sécurité au sommet des priorités nationales. Les nouveaux appareils permettent d’étendre le maillage territorial et d’intervenir rapidement pour neutraliser les menaces où qu’elles se trouvent. Cette montée en puissance témoigne de l’engagement des autorités à restaurer la paix et la sécurité dans tout le pays. Le mérite en revient à Sadio Camara (aussi).
Un fruit de l’Emia
Aussi secret que puissant, beaucoup d’observateurs décrivent Sadio Camara comme le véritable homme fort de la Transition. Né le 22 mars 1979 à Kati, Sadio est diplômé de l’Ecole militaire inter armes de Koulikoro (Emia), major de sa promotion avant de regagner le grand Nord aux côtés du général El hadj Gamou jusqu’en 2012. Encadreur chevronné de la garde nationale, il est apprécié par tous ses frères d’armes pour sa rigueur et son sérieux.
Acteur lors du coup d’État d’août 2020 qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Kéita, il est ministre de la Défense et des Anciens combattants dans les gouvernements successifs d’octobre 2020 à nos jours. Au moment du coup d’Etat de 2020, il était à la tête du Prytanée militaire de Kati, et recevait une formation militaire en République fédérale de Russie. Au Prytanée militaire où Sadio Camara était donc directeur, sa fille a fait deux fois le concours d’entrée sans succès. C’est tout dire sur son honnêteté et son sens de la responsabilité. Sérieux et déterminé, Sadio est apprécié par tous ses subalternes.
Langue avec la troupe :
le message fort de Sévaré
Aussitôt réinstallé route de Koulouba avec son portefeuille de ministre de la Défense et des Anciens combattants à la faveur du gouvernement Choguel Maïga de juin 2021, le général de corps d’armée Sadio Camara troque son fauteuil ministre contre une série de visites de terrain à l’intérieur du pays pour prendre langue avec la troupe. La visite du mercredi 21 décembre 2022 à Sévaré retient particulièrement l’attention et explique l’état d’esprit d’ensemble de ces descentes sur le terrain.
L’objectif de la visite était de prendre contact avec la troupe ainsi que les autorités administratives et coutumières de la région de Mopti pour partager les visions des autorités de la Transition, mais aussi de prendre en compte leurs préoccupations. La rencontre de la troupe, la visite de courtoisie aux autorités coutumières et administratives de Mopti ainsi que les échanges avec les autorités militaires de Sévaré ont été les temps forts de la visite du ministre Sadio Camara. Il était également porteur de message d’encouragement du président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta aux FAMa et aux populations de la région de Mopti pour leur accompagnement dans la lutte contre le terrorisme.
A l’occasion, le directeur de cabinet du gouvernorat de la région de Mopti, Kantara Diawara, a révélé que la situation sécuritaire de la région de Mopti est calme, et que cette quiétude était le résultat de l’offensive menée par les FAma sur le terrain. Kantara Diawara a également noté que la collaboration entre les FAMa et les populations civiles se portait bien, avant d’exhorter les populations de la région de Mopti à soutenir l’armée dans sa mission.
Le chef du secteur 4 de l’opération Maliko, le colonel Karim Traoré, a aussi déclaré que la situation sécuritaire de la région de Mopti était sous contrôle. Il a signalé que des patrouilles de grande envergure étaient en cours pour sécuriser les personnes et leurs biens. A en croire le colonel Karim Traoré, les autorités de la Transition renforcent les capacités opérationnelles des FAMa. Il a noté qu’avec l’acquisition des vecteurs aériens la peur a changé de camp.
Avant de préciser que l’ennemi n’a d’autre moyen que de s’attaquer aux paisibles citoyens. Il a ainsi invité les soldats à faire bon usage des équipements militaires et à redoubler de vigilance dans les postes de sécurité.
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Sadio Camara dit avoir trouvé sur place des soldats motivés, engagés et prêts à combattre. Selon le ministre, justifiant sa présence, il était important de s’autoévaluer pour savoir les avancées et s’enquérir de l’évolution des opérations sur le terrain.
L’instruction donnée par le président de la Transition est de mettre les populations au cœur de toutes les actions, a affirmé le général de corps d’armée Sadio Camara. Le ministre a aussi rappelé que l’évolution positive de la situation sécuritaire a été réalisée grâce à l’accompagnement du peuple malien. L’objectif visé par les autorités de la Transition est d’avoir un Mali apaisé. Il s’est dit fier des efforts fournis par le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta.
Le ministre Sadio Camara a affirmé qu’auparavant les blessés de guerre succombaient en brousse à leurs blessures par manque de vecteur aérien. Il a soutenu que les FAMa parviennent maintenant à enterrer leurs morts dans les garnisons.
Des hommages dignes sont également rendus en leur mémoire, avait-il martelé. Le général Sadio Camara a noté que le moral de la troupe est au beau fixe. Il a rassuré que les formations classiques vont continuer chaque année.
Le président de la Transition cherche toujours à doter les FAMa des moyens plus performants, adaptés à l’évolution de la situation du terrain, avait-il déclaré. Selon le ministre, la coopération du Mali avec la Russie, la Chine et la Turquie a produit des effets positifs extraordinaires dans les opérations. Le Mali vient encore d’acquérir son premier lot de drones armés, avait-il signalé, avant de préciser que ces drones turcs de type TBT vont permettent aux FAMa d’assurer la sécurité des populations et celle du territoire national en toute autonomie. Ces drones vont ainsi minimiser les risques et les pertes en vies humaines, avait poursuit le ministre Sadio Camara, qui a conclu que ces efforts consentis par les Maliens vont permettre de réaliser le Mali Koura.
Des vecteurs de dernière génération pour l’armée de nos rêves
Avions de chasse de type L-39 et Su-25, Super Tucano, hélicoptères d’attaque de type Mi-24P, Mi-35 et Mi-24, hélicoptères de manœuvre de type Mi-8, avions de transport tactique de type “Airbus Casa 295”, Mi-171, le premier Casa, radars de surveillance et systèmes de défense anti-aérienne, drones AKINCI, avions de chasse de type “Sukhoi-25” d’attaque, pilotes de type “Albatros L-39”, hélicoptères de manœuvre de type “Mi-8”, drones de type TB2, la liste n’est pas exhaustive, sont autant de vecteurs aériens et autres logistiques de défense et de sécurité acquis par et pour le compte de l’armée malienne sous la houlette du général de corps d’armée Sadio Camara.
Les cérémonies de remise de ces acquisitions, sur budget national ou en donation, se sont déroulées au fil du temps depuis l’arrivée de Sadio Camara au ministère. Et la dernière réception en date de matériels et/ou d’équipements militaires est du mardi 26 novembre 2024.
Ce jour-là, sous la présidence du président de la transition, le général d’armée Assimi Goïta, chef suprême des armées, et avec le leadership du ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Sadio Camara, de nouveaux vecteurs aériens de pointe ont été remis aux Forces armées maliennes (FAMa). Ces nouveaux équipements aériens, financés sur le budget national, sont conçus pour relever les défis sécuritaires auxquels le Mali est confronté.
Parmi eux, on retrouve le drone de combat Akinci, une prouesse technologique de l’entreprise turque Baykar. Ce drone d’une envergure impressionnante dispose de deux moteurs turbopropulseurs qui lui permettent d’atteindre une altitude de 11 km et une vitesse maximale de 400 km/h.
Avec une autonomie pouvant atteindre 24 heures selon la configuration, l’Akinci est capable de transporter jusqu’à 1 500 kg de bombes de précision. Équipé de boules optroniques de haute précision, cet appareil peut opérer de jour comme de nuit, offrant une couverture totale du territoire national.
Plus loin, plusieurs avions de chasse de type L39 Albatros et Sukhoï 25 surnommé bombardier stratégique ont été remis officiellement par le président de la Transition, le général d’Assimi Goïta au chef d’état-major de l’Armée de l’Air. C’était le mardi 9 août 2022 à l’aéroport international “Modibo Kéita-Sénou” de Bamako.
Dans son discours, le ministre de la Défense et des Anciens combattants a rappelé qu’au cours des 20 derniers mois, les autorités de la Transition ont déjà organisé plusieurs cérémonies de remise officielle des équipements terrestres ou aériens pour la combativité de nos hommes ; des systèmes d’information pour une gestion assainie et transparente, des infrastructures modernes pour de meilleures conditions de vie et de travail… Mais, s’est réjoui le général Sadio Camara, “la cérémonie de ce jour est historique, tant par la nature et la qualité que par le volume de ce que vous nous remettez, dont nous n’exposons ici qu’une partie, le reste étant bien sûr engagé en opérations au moment même où se tient cette cérémonie”. Et d’indiquer, que “les équipements présents offrent un échantillon des capacités qui font de l’Armée de l’Air malienne un outil complet de combat”.
L’Armée de l’Air voit ainsi sa capacité de reconnaissance et d’attaque renforcée avec les avions de chasse de type L-39 et Su-25 qui viennent s’ajouter aux Super Tucano et autres appareils déjà en dotation. Sans compter les hélicoptères d’attaque de type Mi-24P qui s’ajoutent aux Mi-35 et Mi-24 déjà livrés. La mobilité des FAMa est également renforcée avec les hélicoptères de manœuvre de type Mi-8, ainsi que le 2e avion de transport tactique de type “Airbus Casa 295” qui complètent ainsi les Mi-171, le premier Casa et les autres moyens de transport existants.
“La capacité de surveillance et de contrôle de l’espace aérien, facteur essentiel de souveraineté, est une autre composante importante de ces nouvelles capacités. Les radars de surveillance et les systèmes de défense anti-aérienne acquis, il y a quelques semaines, sont déjà déployés sur le terrain et permettent de réguler le trafic aérien dans le ciel malien et de protéger nos sites sensibles ainsi que les volumes d’évolution de nos aéronefs et de nos forces terrestres”, a précisé le ministre de la Défense et des Anciens combattants. Pour qui, les vecteurs aériens constituent une composante importante de notre outil de défense car “permettant de prendre et garder l’initiative pour remporter la décision dans un pays aussi grand que le Mali. Le rôle fondamental d’une armée est d’abord d’éviter la guerre afin de préserver les populations des souffrances qui découlent toujours de ce phénomène violent. Lorsqu’une armée est forcée d’entrer en guerre, cela doit être perçu comme un échec. Il devient donc impératif, pour en limiter les conséquences négatives, d’agir pour que la guerre se termine au plus vite, dans des conditions favorables aux intérêts de la nation.
La vision du président de la Transition pour la défense et la sécurité du Mali a été traduite en directives très claires pour les Forces armées maliennes : il s’agit d’abord de se battre pour gagner les guerres imposées à la nation malienne et, ensuite, de créer les conditions pour une paix durable et juste, avec toutes les filles et tous les fils de ce pays”, a conclu le général de corps d’armée Sadio Camara. Qui a exprimé au président de la Transition et chef suprême des Armées sa reconnaissance pour son engagement personnel et constant, dans le renforcement de notre outil de défense et de sécurité.
Autre repère : le jeudi 19 janvier 2023, toujours au Pavillon présidentiel de l’Aéroport international Président Modibo Kéita, le général d’armée Assimi Goïta a procédé à la cérémonie officielle d’aéronefs militaires. Composés des avions de chasse de type “Sukhoi-25” d’attaque, d’entrainement avancé de pilotes de type “Albatros L-39” et d’hélicoptères de manœuvre de type “Mi-8”, ces engins sont de la dernière génération. Ces acquisitions de vecteurs aériens contribueront davantage à la montée en puissance des FAMa.
Parlant des capacités offensives et défensives de ces aéronefs, le Sukhoi-25 est un avion de chasse, d’attaque au sol et de lutte antichars de par sa conception. D’une grande robustesse et d’une grande efficacité, il peut aussi effectuer des missions de bombardement, d’appui feu et de reconnaissance armée. Quant à l’Albatros L-39, un avion d’attaque léger air-air et air-sol conçu pour les missions de surveillance frontalière, d’appui feu, de bombardement et de reconnaissance armée.
En ce qui concerne le Mi-8, c’est un hélicoptère de manœuvre tactique qui est destiné à l’appui mouvement des troupes au sol et éventuellement leur appui-feu sur le terrain. Il est aussi conçu pour les missions de transport de troupes et de matériels, d’Evasan, de largage, de recherche et de sauvetage.
En mettant tous ces équipements à la disposition des FAMa, le général d’armée Assimi Goïta et le général de corps d’armée Sadio Camara montrent une volonté ferme de soutenir les efforts des soldats maliens.
L’acquisition de ces équipements marque une avancée majeure, mais elle n’est qu’une étape dans un processus plus large de transformation des forces armées maliennes. D’autres acquisitions stratégiques sont prévues pour renforcer davantage les capacités opérationnelles des FAMa, sur terre, dans les airs et dans les eaux.
La volonté des plus hautes autorités de bâtir une armée moderne, autonome et efficace est aujourd’hui un symbole de fierté nationale. Cette modernisation constitue non seulement une réponse aux défis sécuritaires actuels, mais également une promesse d’un avenir plus sécurisé et prospère pour le Mali. Les Forces armées maliennes, portées par la bravoure de leurs hommes et femmes et dotées d’outils technologiques de pointe, incarnent l’espoir et la détermination d’un pays qui refuse de céder face à l’adversité. Une fois encore, le Mali démontre qu’il est prêt à relever tous les défis pour garantir la paix et la sécurité de son peuple.
San, Bougouni, Diéma, Koutiala : la valse des infrastructures militaires
Rendre visite aux soldats, c’est bon. Doter les Forces armées et de sécurité d’équipements adéquats, c’est encore mieux. Mais, la cerise sur le gâteau, c’est la construction d’infrastructures pour abriter des camps ou régiments militaires ou encore servir d’hôpitaux ou de campements de transit pour les militaires en mouvement.
Le général de corps d’armée Sadio Camara y veille et en fait même un axe majeur de ses priorités. Aussi, le ministre de la Défense et des Anciens combattants tourne-t-il régulièrement autour de poses de la première pierre, de visites de chantier, ou d’inauguration de bâtiments. Bougouni, San, Diéma, Koutiala, Sévaré, Bamako etc., chaque ville est concernée par cette initiative de la haute hiérarchie militaire.
C’est ainsi que, le jeudi 10 octobre 2024, le général Camara a inauguré le nouveau Camp militaire de San. Cette nouvelle infrastructure militaire va abriter le 23e Régiment d’infanterie motorisée.
Bâti sur une superficie de 500 hectares, ce nouveau Camp militaire va harmoniser le dispositif et le maillage sécuritaire de la nouvelle région de San, qui, avec ce Camp, est désormais transformée, en une ville garnison, hautement sécurisée. Selon le ministre de la Défense et des Anciens combattants, ce joyau répond pleinement à la vision du chef de l’Etat, Assimi Goïta, chef suprême des Armées. La nouvelle infrastructure militaire est notamment composée d’un poste de commandement, des zones de vues, des magasins d’armes, d’infirmeries, des hangars mixtes pour engins, d’un réseau d’adduction d’eau et d’électricité, d’éclairages publics et d’un système de sécurité très avancé.
L’initiative de ce camp est du chef suprême des Armées, général d’armée Assimi Goïta, et réalisée par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, général de corps d’armée Sadio Camara. Elle vise à sécuriser les Maliens et leurs biens sur l’ensemble du territoire national. Pour le ministre Camara, cette inauguration tombe à point nommé, car, ce nouveau camp comble toutes les attentes de la hiérarchie militaire. “Elles sont notamment liées à un recrutement suffisant, en nombre et en qualité, dans nos Forces armées maliennes (FAMa), un équipement à la hauteur de leurs ambitions, ainsi que l’amélioration subséquente de leurs conditions de vie et de travail”, a rappelé Sadio Camara.
Dix-huit mois plus tôt, le ministre Camara avait procédé, le mardi 14 mars 2023, à la pose de la première pierre du camp militaire de Bougouni.
Ce camp est bâti sur une superficie de 747ha, 42a 09 ca. Ces travaux sont financés à 100 % par le budget national. Les travaux seront réalisés en plusieurs phases. Cette première phase concerne la construction des ouvrages essentiels devant servir à la servitude et l’hébergement du 82e Régiment blindé d’infanterie mécanisé de Bougouni.
Cette réalisation s’inscrit dans une approche globale consistant à mettre tout en œuvre afin de préserver l’intégrité du territoire national et promouvoir le développement social, économique et culturel.
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, a indiqué que la réalisation de ce camp symbolise un aspect supplémentaire de la matérialisation de la volonté du président de la Transition, de mettre les Forces de défense et de sécurité du Mali dans les conditions optimales pour accomplir les nobles et difficiles missions qui leur sont assignées.
Selon le général de corps d’armée Sadio Camara, ce site que les autorités et les populations de Bougouni ont octroyé aux FAMa pour la construction du camp, permettra d’y construire les champs de tir et les espaces dédiés aux manœuvres des engins blindés. Enfin, Sadio Camara a invité les populations de Bougouni à rester derrière leur Armée qui ne cessera jamais de se battre pour elles.
Après la capitale du Banimonotiè, ce fut le tour de Diéma d’accueillir le ministre de la Défense et des Anciens combattants pour la pose de la première pierre du nouveau Camp militaire. C’était le jeudi 18 mai 2023.
Les travaux de ce nouveau camp militaire du 44e Régiment d’Artillerie, bâti sur une surface de 500 hectares, sont exécutés par l’entreprise malienne SACAR BTP. L’infrastructure est composée de plus d’une dizaine de bureaux, des célibatoriums, d’un PC de la batterie d’artillerie et d’une infirmerie.
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants a déclaré qu’à travers la pose de la première pierre du Camp militaire de Diéma, il s’agit, pour les autorités de la Transition, de satisfaire la volonté clairement exprimée par le peuple malien, de renforcer le maillage sécuritaire des FAMa. Pour lui, les FAMa qui constituent aujourd’hui la fierté du peuple Malien, doivent être toujours plus près de leurs concitoyens.
Quatre jours plus tard, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu le lundi 22 mai 2023 à Koutiala où il a procédé à la pose de la première du nouveau camp militaire. Le site du nouveau camp d’une superficie de 700 hectares, dont les premières constructions seront faites sur 64ha et la suite des infrastructures sur l’extension, est situé au croisement des Communes rurales de Chikoloba et de Molobala, à environ 20 kilomètres de la ville de Koutiala sur la RN12.
Le général de corps d’armée Sadio Camara a, dans son intervention, déclaré que la réalisation de cette infrastructure intervient suite aux instructions du président de la Transition, afin de rapprocher les Forces de défense et de sécurité des populations et surtout de tout mettre en œuvre pour l’épanouissement des zones stratégiques qui contribuent favorablement au développement du pays.
Le général Camara a saisi l’occasion pour affirmer que les FDS mieux équipées et formées, sont conscientes de leur présence effective sur l’ensemble du territoire et pèsent la lourdeur de leur responsabilité.
Futur Hôpital Militaire du Mali : une référence !
En dehors des camps militaires, l’armée malienne est “visée” par d’autres commodités haut de gamme. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de corps d’armée Sadio Camara, a effectué une visite sur le site du nouvel Hôpital militaire de Banankoro. C’était le mercredi 12 mai 2022. Bâti sur une superficie de 15 hectares avec un coût total d’environ 26 milliards de F CFA sur un délai initial de 24 mois, ce joyau architectural permettra aux Services de santé des Armées de prodiguer des soins de qualité à tous les citoyens maliens, qu’ils soient civils ou militaires et de réduire les évacuations sanitaires à l’étranger.
Les infrastructures à réaliser sont composées d’un bâtiment R+2 abritant les pavillons de consultations externes de toutes les spécialités, d’un bâtiment d’hospitalisation de 180 lits, d’un bloc d’hospitalisation VIP de 32 lits, d’un bloc gynéco-obstétrique avec 26 lits d’hospitalisation, d’un bloc d’analyses médicales et un bloc comprenant un service de réanimation de 12 lits, un service d’urgences médicales et chirurgicales. Il est également prévu, entre autres, la réalisation d’une salle d’opération pour les interventions sur les vaisseaux sanguins et d’un héliport pour faciliter le transfert des blessés.
L’impact de ces réalisations sera ressenti pendant longtemps pour de nombreuses générations de militaires et leurs familles. Le moral de la troupe et la santé des populations environnantes en seront sans nul doute améliorés.
Après la présentation du projet et la visite guidée du chantier, le ministre de la Défense et des Anciens combattants s’est dit satisfait de l’état d’avancement du chantier et de la qualité des matériaux utilisés. Il dit pouvoir compter sur le professionnalisme de Sopromac Form Insaat pour rattraper le léger retard accusé dans la réalisation de ce projet. Le ministre Sadio Camara a indiqué que l’achèvement de l’Hôpital militaire est très attendu et permettra à l’Etat malien d’économiser de l’argent et de mettre à disposition des Maliens une structure sanitaire de bonne qualité.
Rappelons que c’est le général d’armée Assimi Goïta, alors vice-président de la Transition qui avait procédé, le mercredi 20 janvier 2021, à la pose de la première pierre de cet Hôpital militaire à Banankoro dans la Commune rurale de Sanankoroba, cercle de Kati. C’était, naturellement, en présence du général de corps d’armée, Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants.
El Hadj A.B. HAIDARA