“Riposter de manière efficace”: pourquoi le Mali a créé sa Force d’intervention rapide

2

“Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le banditisme transnational, on a fait face à plusieurs réalités pour lesquelles souvent on n’était pas suffisamment préparé”, constate Ibrahim Namaiwa, un politologue nigérien contacté par

En effet, les terroristes ont “opéré sur d’autres théâtres de guerre” et “sont habitués à ce genre de combats tactiques”, explique-t-il. Face à eux, l’armée régulière a parfois du mal à trouver des “ripostes adéquates”.

La décision d’Assimi Goïta de créer la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA) permettra d’”avoir des résultats satisfaisants sur le terrain”, assure-t-il.

Les pays membres de l’AES ont une “volonté réelle d’en finir avec le terrorisme”, souligne l’expert. Leurs efforts sont en train de porter des fruits, contrairement à ceux du G5 Sahel ou encore des contingents de l’Occident.

Le premier a subi un “échec patent” qui a “contribué à faire amplifier le phénomène du terrorisme”, analyse le politologue.

Quant aux forces armées occidentales, la lutte contre le terrorisme n’était pas leur objectif, avance M.Namaiwa.

“Elles se sont livrées à d’autres activités, des manœuvres, des pillages, l’exploitation des ressources des pays du Sahel”, insiste-t-il.

Les puissances étrangères avaient intérêt à ce que le phénomène du terrorisme perdure pour pouvoir vendre des armes aux pays africains, ajoute-t-il.

La “logique néocoloniale” a amené les peuples des différents pays du Sahel à “prendre [leurs] responsabilités”, constate le consultant indépendant.

“Pour nous, il n’y a pas plus capables de défendre nos pays, de défendre l’intégrité territoriale des pays du Sahel, de faire la guerre convenablement, que les militaires à la tête de ces pays”, conclut-il.

Source: https://fr.sputniknews.africa/

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Mali- enlèvement de plus de 110 civils par des “jihadistes” présumés:A quoi sert la force d’intervention rapide ? A RIEN

    Des jihadistes présumés détiennent dans le centre du Mali plus de 110 civils enlevés il y a six jours, ont indiqué lundi à l’AFP des sources locales.
    Trois bus transportant des civils ont été arrêtés le 16 avril par des “jihadistes”, qui ont forcé les véhicules et les passagers à se diriger vers une forêt entre Bandiagara et Bankass, ont indiqué un groupement associatif local et un élu.
    “Nous exigeons la libération de plus de 110 passagers de trois bus enlevés mardi par des jihadistes”, a déclaré à l’AFP un membre du groupe, Oumar Ongoiba.
    Un élu de Bandiagara, qui a souhaité garder l’anonymat pour des raisons de sécurité, a déclaré : “Les trois bus et les passagers, soit plus de 120, sont toujours détenus par des jihadistes”.
    Le Mali est ravagé depuis 2012 par différentes factions affiliées à Al-Qaïda et au groupe État islamique, ainsi que par des forces d’autodéfense autoproclamées et des bandits.
    La détérioration de la situation sécuritaire a été aggravée par une crise humanitaire et politique.
    La violence s’est propagée au Burkina Faso et au Niger voisins, ces trois pays ayant vu des régimes militaires prendre le pouvoir.

  2. World have imposed on Africa that if it would like competent defense Africa itself must do it against terrorists plus gangs of violent criminals. AES nations have responded with we are doing it. President Goita plus his military staff liking presence of complete military have determined Rapid Intervention Force is needed to work with common military whose doing great work. Rapid Intervention Force will fill void President Goita plus military staff believe should not exist. This is dynamic step toward complete competent security. Construction of united competent world class modern military continue with AES.
    Henry Author Price Jr. aka Kankan

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!