Première Session du Comité de Pilotage du Projet de Rédaction de l’Histoire Militaire du Mali à Koulouba

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Ce jeudi 14 novembre 2024, la première session du Comité de pilotage pour la rédaction de l’histoire militaire du Mali s’est tenue à Koulouba sous la présidence du Ministre Conseiller à la Sécurité nationale, le Général de Division (er) Yamoussa CAMARA. Ce projet ambitieux, initié par le Président de la Transition de la République du Mali, Son Excellence le Général d’armée Assimi GOÏTA, vise à revisiter les grandes étapes de l’organisation militaire du Mali, des empires anciens jusqu’à l’ère post indépendance, en impliquant les chercheurs et experts nationaux pour documenter cette histoire.

Cette première rencontre marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un projet phare initié par le Président de la Transition pour renforcer la cohésion et la mémoire collective autour de l’histoire militaire du Mali.

Le Ministre Conseiller à la sécurité nationale a salué les efforts déployés par le Professeur Doulaye KONATÉ, Coordinateur du projet, pour rassembler l’équipe d’experts aux compétences variées et complémentaires. Il a souligné l’importance de cette initiative, qui a pour but de documenter l’organisation militaire du Mali depuis les empires et royaumes jusqu’à la période post indépendance, en puisant dans les sources orales et écrites disponibles. Cet exercice académique servira de socle pour les chercheurs, les stratèges et les décideurs, en rendant hommage aux valeurs et stratégies des devanciers de l’armée malienne.

Le projet d’écriture de l’histoire militaire du Mali, porté par des groupes thématiques structurés autour des périodes clés de l’histoire nationale, entend explorer et préserver des facettes souvent méconnues du passé militaire. La méthodologie retenue repose sur une approche scientifique rigoureuse et concertée, visant à analyser de manière approfondie l’évolution de l’armée malienne dans ses contextes historiques variés. Le Ministre Conseiller a mis en avant le rôle de l’histoire militaire pour renforcer l’esprit de cohésion nationale et l’enracinement des forces armées dans leurs racines culturelles et historiques.

Le Ministre Conseiller a rappelé que l’objectif de ce projet est également de rapprocher la sphère militaire de la société civile, pour créer un environnement de dialogue stratégique bénéfique. « Le stratégiste, celui qui pense, et le stratège, celui qui agit, devront œuvrer main dans la main, chacun enrichissant l’autre », a-t-il précisé, évoquant l’importance des interactions entre les chercheurs et les militaires pour promouvoir un débat stratégique, nourri et novateur.

Le Général de Division a enfin assuré que le budget nécessaire, établi en concertation avec le coordinateur, est prêt à être mis en œuvre et qu’il sera géré de manière rigoureuse. « C’est avec un espoir fort que nous fondons nos attentes dans le travail de ce Comité et de tous les experts engagés », a-t-il conclu, avant de déclarer les travaux officiellement ouverts.

La session a permis aux différents participants de débattre sur les différents articles proposés par les quatre groupes thématiques chargés des enquêtes. La rédaction de l’histoire militaire du Mali représente une opportunité unique pour le pays de renouer avec ses traditions militaires et de redécouvrir les valeurs de bravoure, de cohésion et d’honneur qui ont forgé les armées maliennes au fil des siècles.

Source : Présidence

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5 COMMENTAIRES

  1. Qui témoignera de l’immense débandade des troupes maliennes au nord du pays début 2013 ? Et plus récemment de la défaite (avec les amis russes de Wagner) de Tinzaouatene en juillet 2024 ainsi que du piteux échec de contre offensive au même endroit en octobre 2024 ? Ces glorieux pans (humour) de l’histoire militaire du Mali et du Mali Kura seront ils seulement évoqués ?

  2. technique russe… on réécrit l’histoire pour fédérer le peuple autour d’un mensonge et d’ennemis que l’on invente afin de justifier la dureté de la vie et pouvoir s’en mettre plein les poches…
    Malheureusement pour eux, ce qui fonctionne en russie ne peut pas fonctionner en Afrique.

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