À l’ère des conflits asymétriques et de la guerre informationnelle, le Sahel invente une autre manière de faire nation. Grâce à la technologie, au renseignement et à une coordination régionale inédite, la Confédération des États du Sahel esquisse les contours d’une souveraineté africaine autonome, audacieuse et résolument tournée vers l’avenir.
Toute frontière est une fiction, tant qu’elle n’est pas défendue. Et toute souveraineté est un mirage, tant qu’elle n’est pas assurée par ceux qui la proclament. Depuis l’Empire romain jusqu’aux États modernes, les nations ne tiennent que par leur capacité à contrôler l’espace, à maîtriser l’information, et à offrir à leurs peuples une sécurité tangible. Le Sahel, aujourd’hui, en offre une démonstration saisissante.
Le 28 mars 2025, au cœur de la zone tri-frontalière entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, les forces de la Confédération des États du Sahel (AES) ont intercepté un véhicule volé, conduit par deux terroristes identifiés. L’opération, rendue possible par un échange précis de renseignements, est la preuve que la guerre moderne ne se gagne plus uniquement sur le terrain, mais dans la maîtrise des flux — d’informations, de déplacements, de signaux faibles.
Ces hommes, habitués à jouer avec la porosité des frontières, ont été pris dans ce filet désormais confédéral que tisse peu à peu l’AES. À leurs côtés, un vaste réseau mafieux semble apparaître en filigrane, confirmant ce que l’on sait depuis longtemps. Au Sahel, la menace n’est pas uniquement idéologique, elle est aussi logistique, économique, criminelle.
Vers un Sahel maître de son ciel et de son avenir
Le lendemain, des drones — ou ce que les communiqués appellent pudiquement « vecteurs aériens » — identifient une colonne de motos armées. Une frappe, ciblée, précise, dans la région de Hourrara. Des dizaines de motos détruites. Une logistique anéantie. Une deuxième frappe, dans le secteur de Fitilli, confirme la méthode : mobilité contre mobilité. Fuite contre anticipation.
La stratégie est donc de détruire les racines logistiques avant que ne germent les branches idéologiques. Ce faisant, l’AES invente une forme de souveraineté opérationnelle que l’Union africaine, et peut-être même l’Union européenne, devront observer de près.
Une révolution silencieuse
Ce que l’on observe ici, c’est plus qu’un simple succès militaire. C’est une révolution silencieuse. Celle d’États longtemps dépendants d’acteurs extérieurs qui, désormais, s’organisent pour défendre leur propre ciel, leur propre sol, et leurs propres intérêts.
À terme, on peut imaginer une agence sahélienne du renseignement, un satellite commun d’observation, une industrie de défense intégrée. Et pourquoi pas, un jour, une université militaire panafricaine, où l’on enseignerait autant la stratégie que l’éthique, la technologie que l’histoire.
L’histoire retiendra peut-être que dans les sables de Gao ou de Hourrara, en mars 2025, un continent a commencé à cesser d’être spectateur de sa propre insécurité.
A.D
Sahel Tribune
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https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/04/02/algerie-l-armee-annonce-avoir-abattu-un-drone-pres-de-la-frontiere-avec-le-mali_6589923_3212.html
Fake news. Hier le deuxième et dernier drone de combat malien, d’une valeur de 30 millions d’euros, a été abattu par l’aviation algérienne.
Tes drones ne sont pas chers toi seulement 30 million d’euros?
As long as European Union pays 60 to 70 % of African Union bills it owns African Union. However, I admire fact nations of Sahel have taken giant steps forward in defending themselves. Give yourselves generous pat on back. Now please get back to neutralizing all terrorists with preemptive actions preferred?
People of Books!
Henry Author Price Jr aka Kankan
Les tres sales trolls de la tres maudite France vont mourir de chagrins! Adieu la FrancAfrique-Adieu la France colonialiste et imperialiste!
Mais goita n’a plus de drone! Il ne contrôle plus the ciel Maliens, Kingui. Et maintenant? Comment protéger les FAMAs contre les terroristes islamiques et les rebels Touaregs? Just saying, dear Kingui.
“À terme, on peut imaginer une agence sahélienne du renseignement, un satellite commun d’observation, une industrie de défense intégrée”
Ils ont oublié la centrale nucléaire et le sous marin des sables 😂
😂