Où va le Mali ? (2ème partie) Quels sont les acteurs au Nord du Mali ?

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[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=vDOvnKuWe9o[/youtube]

 

André Bourgeot, anthropologue, chercheur (CNRS) était l’invité de la Fondation Gabriel Péri. (Paris – 4 octobre 2014)

Françoise Wasservogel

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9 COMMENTAIRES

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  2. (Où va le Mali. Partie 2)
    Chère Madame Vasservogel,
    Vous accordez beaucoup trop d’intérêt à ce que je pense. Ou à tout le moins à ce que vous croyez que je pense. Un peu comme ce pauvre André Bourgeot qui s’est fait manifestement plaisir (à l’annonce d’une conférence que j’avais organisée) en rédigeant et diffusant ou laissant diffuser complaisamment un texte que j’ai jugé à l’époque tellement outrancier, suintant de procès d’intention, bref d’une incroyable vulgarité, que je n’y ai évidemment pas répondu.
    Sans vouloir non plus vous répliquer, je précise ma pensée à l’usage des personnes qui viendraient à regarder cette vidéo. Et qui n’auraient , ce qui me paraîtrait dommage, que votre son de cloche pour guider leur jugement.
    L’enjeu au Mali, c’est le contrôle de l’extraction et de l’acheminement hors du Mali des matières premières existant dans le sous-sol. Ce qui n’est pas à la portée des Maliens.
    Pour les extracteurs actuels et potentiels, il faut : 1/ veiller à ce que ce ne soient pas d’autres qui prennent la place ; 2/ veiller à ce que la sécurité de l’extraction soit assurée. Ce que le gouvernement malien ne peut assurer avec ses forces, ainsi qu’un passé récent le confirme.
    Pour les gouvernants centraux, c’est pouvoir mettre la main (pour certains d’entre eux) sur les commissions que l’extraction peut leur rapporter, et avoir leur business assuré par une protection policière ou militaire soutenue par l’étranger. Ca se passe partout ou presque comme cela ! On comprend que les politiciens en place refusent par principe toute réforme de l’Etat, qui transférerait une partie du gâteau des institutions de l’Etat (eux), à la faveur d’une décentralisation poussée, quelle que soit son nom pourvu qu’elle soit réelle, vers les institutions locales.
    On les approuverait si leur refus était motivé par le souci de peser plus lourd que des institutions décentralisées, face aux grosses entreprises et aux Etats extérieurs. Mais on ne les a pas entendu soutenir cet argument. Ils se sont contentés de cultiver un sentiment revanchard au sein de l’opinion publique, essentiellement contre un mouvement (celui que ne cesse de citer André Bourgeot qui me fait alors penser plus à un perroquet ou à homme sandwich qu’à un ethnologue) et beaucoup moins contre les mouvements islamistes. Puisque, les occidentaux n’ont pas envie , dans l’état actuel des choses, de discuter avec ces derniers. Là encore, il faudrait se demander pourquoi « on » tape sur l’un et moins sur les autres..
    Là dedans, le peuple n’est pas partie prenante. Sauf qu’il s’expose à ce qu’on lui tire dessus s’il réclame une partie du gâteau.
    C’est la raison pour laquelle j’ai pensé et j’ai écrit ( v. le blog Avenirs Afrique Europe) qu’il fallait éviter la scission du Mali, et garantir l’unité de ce pays par un système de répartition des fruits de l’extraction des matières premières. Car lorsque les populations bénéficient d’un minimum, elles pensent mois à œuvrer pour l’indépendance. Autant je me méfie de la décentralisation, de son rôle occulté et de ses effets, autant je pense qu’au Mali, le statu quo ne peut garantir ( compte tenu de l’histoire et des itératives tentatives indépendantistes appelées « rébellions » à répétition) l’unité du pays à terme. Alors que, selon moi, le rapport de force ne peut s’inverser que si les Africains s’agrègent d’une manière ou d’une autre.
    Les personnes qui militent pour le statu quo politique, enlèvent de mon point de vue au peuple une chance (rien n’étant évidemment certain) de bénéficier d’un peu des retombées de l’extraction. Puisqu’on a vu le résultat de la gestion passée des mines d’or. Et alimentent la machine à désagrégation.
    Les personnes qui militent « contre » le « néocolonialisme » de la France, omettent de désigner les Etats et les entreprises étrangers, qui devraient être les extracteurs, puisque ce ne seront pas les Maliens. Et pourquoi. Et notamment elles ne disent pas en quoi et pourquoi, ces autres opérateurs renonceraient à corrompre les dirigeants pour s’installer, paieraient plus cher les matières exploitées, et s’arrangeraient pour en faire bénéficier la population « contre » les dirigeants locaux. Maintenant, il faudrait savoir, -mais c’est un autre problème- si parmi les personnes qui militent dans un sens ou dans un autre, et compte tenu des enjeux, certaines ne sont pas des « hired hands » de quelques manipulateurs (lire les documents déclassifiés de la CIA et notre article : Et si nos amis étaient nos ennemis ? sur Avenirs Afrique Europe). Là aussi, il faudrait être prudent en écoutant les arguments. Lesquels sont toujours fabriqués en vue d’obtenir quelque chose.
    Moi, je ne défends aucun intérêt, et je ne vois pas l’intérêt que j’aurais à défendre. Même pas (certains comprendront) un billet d’avion et la note d’hôtel pour bronzer à l’œil au Mali.
    Je pense simplement aux gens qui ne peuvent pas faire trois repas par jour, qui ne peuvent pas se soigner, dont les enfants ne peuvent pas aller en classe. Je pense aussi à ceux qui meurent pour le porte monnaie des autres dans des conflits sans fin.
    Et quand j’écris quelque chose, je peux me tromper, mais c’est en pensant à eux et à cela.
    Si ça ne plait pas à certains : tant mieux.
    Cordialement.
    Marcel-M. MONIN

  3. Le dernier internant, sans un type qui travaille pour l’etat francaise, prend la parole pour parle moins de 2 minutes. Donc il ne dit rien, n’explique rien, ne developpe rien etc…
    Et il finit par dire qu’il a raison. Il est completement “tare”, ma parole.

    Monsieur, il faut prendre les arguments et les demontes 1 a 1, pour dire conclure seulement ensuite que vous avez raison. sinon votre demarche est debile est surtout du genre americaine, ou sioniste: j’ai la force avec moi et je parle pfort, alors j’ai raison.

    Est-ce quelqu’un sait qui est cette personne?

    • Le dernier intervenant, sans doute un type qui travaille pour l’etat francais, prend la parole pour parler moins de 2 minutes. Donc il ne dit rien, n’explique rien, ne developpe rien etc…
      Et il finit par dire qu’il a raison. Il est completement “tare”, ma parole.
      Monsieur, il faut prendre les arguments et les demontes 1 a 1, pour conclure seulement ensuite que vous avez raison. sinon votre demarche est debile et surtout du genre americaine, francaise ou sioniste: j’ai la force avec moi et je parle fort, alors j’ai raison.
      Est-ce que quelqu’un sait qui est cette personne?

  4. Andret Bourgot, les Bella ne sont pas des esclaves et n’ont ete l’esclave des touaregs…
    Une partie des touaregs ont toujours fait des traffics d’etre humains, hiere c’etait les paisibles paysans africains aujourd’hui ce sont les blancs qu’ils enlevent…

  5. Les acteurs du nord sont une mafia touareg dabord, et les milices des acteurs qui ont des intérêts interposés a defendre sur cette partie du mali y compris la france.car le lien mnla france est qua même troublant que dit hollande a par la langue de bois? et le parlement de la veille europe dans tout ca? Quant il s’agit de l afrique la france ne parle qu une voix d ou le silence des parlementaires français sur la déviation de hollande par rapport au mandat que les français ont confiés a SERVAL. Car c est pas le contenu de la feuille de route qui se passe au nord. Nous sommes en train d assister a une nouvelle ré colonisation de l afrique a côté des mensonges d états et c est tres grave pour l avenir de ces territoires.

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