Sous son pseudonyme, Louis Saillans livre un témoignage rare dans son livre Chef de guerre. Celui d’un officier des forces spéciales françaises, affecté à l’un des commandos d’élite de la marine. Ces unités d’exception sont surentraînées au combat. Ces dernières années, le militaire a traqué, voire tués si nécessaire, des djihadistes dans le Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane. “C’est lui ou moi, et je ferai tout pour que ce soit lui” Lors de ces missions classées secret défense, le danger est quotidien. “Il y a eu des épisodes où l’on jouait à cache-cache avec les djihadistes. Quand ils nous alignent de derrière un buisson, on est un peu désarmés, parce que c’est un buisson qui nous tire dessus. Eux nous voient avant qu’on ne les voie, donc ce qu’on sent, c’est le vent de la mort : une rafale qui nous frôle, une fois, deux fois, on sent le sable qui se soulève autour de nous. C’est lui ou moi, et je ferai tout pour que ce soit lui”. Dans quelques semaines, ce soldat retournera à la vie civile. Dans ce livre, il raconte sa fierté d’avoir servi la France, mais il évoque aussi ses doutes sur l’efficacité de la lutte contre les djihadistes au Sahel, où sont déployés 5 000 soldats depuis 2013.
Par Franceinfo
” Eux nous voient avant qu’on ne les voit, donc ce qu’on sent est le vent de la mort ”
Tout est dit ! C’est sur ce terrain que les idiots rêvent de voir le guerrier Bambara en action. 😀😀😄😄😀😀😄😄
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