Continuez a’ faire vos betises!!!
La France et les USA sont des allie’s strategiques du Mali! Quand on est foncierement con, on repete les idioties de BEN LE SANS CERVEAU!!!
DETROMPEZ-VOUS SI VOUS PENSEZ QUE LES PAYS DE LA CEDEAO ET LA RUSSIE VONT SACRIFIER LEURS INTERETS SUPERIEURS POUR PLAIRE A’ DES EXTREMISTES COMMUNISTES MALIENS QUI CONSTITUENT UNE TRES PETITE MINORITE’ DANS NOTRE FASO!
SACHEZ EGALEMENT QUE DANS CETTE AFFAIRE DE COUP D’ETAT LES PAYS DE LA CEDEAO SE BATTENT POUR LE MALI ET POUR EUX MEMES! ILS SAVENT QUE S’ILS LAISSENT CETTE ACTION ILLEGITIME ET ILLEGALE PASSER, LEURS PROPRES MILITAIRES PEUVENT FAIRE LA MEME CHOSE! L’ACTION DES PAYS AFRICAINS EST DONC REACTIVE ET PREVENTIVE!
LES COLONELS PEUVENT PAYER DES MILLIARDS POUR ENGAGER LES SERVICES DES GROUPES DE PRESSION A’ L’ETRANGER MAIS MES ANALYSES ME DISENT QUE CELA NE DONNERA PAS LES RESULTATS QU’ILS ESPERENT!
BAH NDAW EST UN OFFICIER SUPERIEUR QUI EST A’ LA RETRAITE. IL EST DROIT, RESPECTUEUX ET RESPECTABLE! DIRE QUE CAMARA EST ALLE’ NEGOCIER SECRETEMENT AVEC LES RUSSES PUIS LES COLONELS ONT DIT A’ BAH NDAW CE QU’ILS ONT FAIT, CELA VEUT DIRE QUE CE SONT EUX QUI ONT TRAHI LE VIEUX ET NON LE CONTRAIRE! S’ILS N’AVAIENT PAS CONFIANCE EN LUI, POURQUOI L’ONT-ILS NOMME’ LE PRESIDENT DE LA TRANSITION? LA SAGESSE DE BAH N’DAW FAIT QU’IL COMPREND QU’IL NE S’AGIT PAS D’UN JEU DE CACHE CACHE! NOUS SAVONS TOUS CE QUE LA FRANCE A DEPLOYE’ COMME EFFORTS POUR AIDER LE MALI DANS SA LUTTE CONTRE LE TERRORISME! ON DOIT ETRE RECONNAISSANT ET JOUER LE JEU CORRECTEMENT QUAND IL S’AGIT DE LA FRANCE!
ASSIMI, KONE, CAMARA, WAGUE ET MAIGA, JE VOUS CONSEILLE D’ALLER DEMANDER PARDON AUPRES DE VOTRE PERE BAH NDAW. RETABLISSEZ LE DANS SES FONCTIONS! VOUS AUREZ DES ASSURANCES DE RESTER TRANQUILLEMENT DANS VOS CASERNES! LAISSEZ LES 9 MOIS DE LA TRANSITION SE DEROULER CORRECTEMENT! NOTRE FASO EST TRES FRAGILE ET TRAVERSE UNE CRISE PROFONDE! FAITES TOUT POUR EVITER LES SANCTIONS ECONOMIQUES CONTRE LE MALI! TOUTES LES PERSONNES QUI VOUS CONSEILLENT LE CONTRAIRE, N’AIMENT PAS LE MALI!
ALLAH KA MALI DEME’!!!
ALLEZ-Y VOIR LE VIEUX POUR TROUVER UNE PORTE DE SORTIE!
alla the Mali demeh, puisque allah est arabe pas malien!
TOI TU ES VRAIMENT DANS TES ILLUSIONS! IBK EST PARTI BIEN QUE TU LE SUPPORTAIS, LA FRANCE ET LES USA NE SONT PAS ALLIE’S DU MALI, MAIS DES GENS MINORITAIRES COMME TOI!
Comme toujours ces occidentaux organisent le désordre et leurs mises en scène Hollywoodiennes!
Les inavouables crimes de la France en Afrique exhumés par la revue « XXI »
Les secrets ressortent des cartons secret-défense des archives. Ni le temps ni même le secret qui les entoure depuis des décennies n’ont effacé de la mémoire collective, l’encre séchée sur ces pages jaunies et sombres de l’Histoire entre la France et certaines de ces anciennes colonies. Massacre de Thiaroye, livraison d’armes dans la guerre du Biafra ou réarmement trouble de la métropole dans le génocide au Rwanda… En dépoussiérant les archives, la revue «XXI» rappelle ces inavouables crimes français en Afrique et pose, par la même occasion, l’épineuse question de la déclassification des archives françaises.
Ibrahima Bayo Jr.
28 Juin 2017, 17:10
5 mn
L’ancien président François Hollande a, à maintes fois, promis que la France déclassifiera une partie des archives sur les actions de la France en Afrique.
L’ancien président François Hollande a, à maintes fois, promis que la France déclassifiera une partie des archives sur les actions de la France en Afrique. (Crédits : Reuters)
Si les murs de l’Elysée pouvaient parler, ils nous diraient tant. Pour l’heure, ce sont ses archives qui parlent en tout cas pour l’Afrique. Dans son numéro 39 d’automne 2017, la revue XXI revient sur les pages sombres de l’histoire franco-africaine avec un dossier intitulé «Nos crimes en Afrique». Trois dossiers sont exhumés en dépoussiérant les cartons secret-défense des archives françaises.
Rwanda, l’ordre immoral de réarmer les génocidaires
Sous la lumière tamisée du sous-sol des archives, deux hauts fonctionnaires sont chargés d’éplucher, entre 1990 et 1994, des documents se rapportant à l’Afrique. Mais face à l’horreur retranscrite sur les pages, ils referment les cartons. Qu’ont-ils vu ? Sans doute cette note manuscrite confiée par un haut-fonctionnaire au journaliste Patrick de Saint-Exupéry, qui intime l’ordre aux soldats français de réarmer les Hutus. Ceux-là mêmes qui venaient de massacrer, selon un bilan à jamais provisoire, quelque 800 000 Tutsis.
Trois mois après le début du génocide, la France de François Mitterrand, engagée au début aux côtés du président rwandais Juvénal Habyarimana contre les rebelles tutsis, envoie 2 500 soldats au Rwanda lors de l’opération «Turquoise», lancée en juin 1994.
Officiellement, il faut «mettre fin aux massacres partout où cela sera possible, éventuellement en utilisant la force», selon le mandat de l’ONU. Officieusement, selon Patrick de Saint-Exupéry, les militaires français reçoivent l’ordre de remettre des armes aux Hutus, qui se ruent pour passer la frontière, mis en difficulté par les rebelles du Front patriotique rwandais (FPR), constitué d’exilés tutsis dont Paul Kagamé.
En plus de poser une clause de conscience aux militaires, cet ordre immoral se fait en violation flagrante de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU en mai de la même année. De quoi relancer les spéculations sur le rôle sombre de la France dans le pays des mille collines. En tout cas pour l’heure, en dépit des promesses, des enquêtes, des appels à un devoir de mémoire, les archives restent secrètes sur le Rwanda. Une boîte de Pandore ? Seule leur déclassification permettrait d’avoir des réponses précises.
Sénégal, les tombes sans nom des tirailleurs massacrés à Thiaroye
Après avoir promis de donner au Sénégal les archives sur le massacre de Thiaroye, François Hollande se rend dans cette banlieue dakaroise en novembre 2014 pour, dit-il, «réparer une injustice et saluer la mémoire d’hommes qui portaient l’uniforme français et sur lesquels les Français avaient retourné leur fusil».
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France entreprend le «blanchiment» des troupes en remplaçant les tirailleurs issus du Sénégal, du Dahomey (actuel Bénin), du Soudan français (actuel Mali), de la Côte d’Ivoire, de l’Oubangui-Chari (actuelle Centrafrique), du Niger, du Tchad, du Gabon et du Togo, par des soldats français de souche. Des milliers de soldats sont alors démobilisés des villes françaises vers le camp de Thiaroye. Avant d’embarquer, certains réclament le paiement intégral de leur pécule, leurs indemnités, leurs arriérés de solde et leurs économies enregistrées dans des livrets d’épargne, et ne partiront pas.
Sur le camp de la banlieue dakaroise, la contestation des tirailleurs gagne en ampleur, notamment lors de la visite d’un général. La suite ? Des gendarmes français, appuyés de tirailleurs coloniaux, ouvrent le feu sur les soldats noirs. Bilan, 70 morts au total dont 35 suite à leurs blessures, selon les archives. Une version de l’Etat français que contestent, tant sur les chiffres, les circonstances, les origines, les motifs et le déroulé, plusieurs spécialistes qui indiquent que des archives ont été en partie soustraites pour ne pas donner une idée sur l’ampleur des faits. Malgré la nationalité française récemment octroyée par François Hollande à des tirailleurs, l’ouverture complète des archives tarde à venir. Elle permettrait pourtant de mettre des noms sur les tombes de ces soldats inconnus qui meublent le cimetière qui leur est dédié.
Biafra, la sale guerre de la France…
En mai 1967, le Biafra a l’audace de déclarer son indépendance du Nigéria. La guerre fait rage entre la nouvelle république sécessionniste et la république fédérale ouest-africaine. Des milliers de civils, particulièrement des enfants, tombent sous les balles ou meurent de faim.
Le géant africain est alors en ligne de mire de la France de De Gaulle et de Jacques Foccart qui souhaitent affaiblir le géant anglophone d’Afrique de l’Ouest. Quelque temps plus tôt, la pétro-république fédérale avait contesté le tir nucléaire français de 1960 et avait même expulsé des officiels de la métropole. Par vengeance, depuis la cellule Afrique de l’Elysée, la Françafrique active ses réseaux et met en place un réseau clandestin de livraison d’armes au Biafra.
Sous couvert d’une opération humanitaire face à l’horreur des enfants qui meurent, et d’une bataille largement médiatique, des mercenaires des services français livrent des armes depuis la Côte d’Ivoire ou encore le Gabon.
… et des cadavres qui ressortent des cartons d’archives non déclassifiés
Comme à chaque fois, dans son sombre passé avec l’Afrique, les archives musellent la vérité des faits sous le sceau du «secret-défense». Pourtant, se serait pour la France une occasion inespérée de construire le futur de sa relation avec ses anciennes colonies, en ouvrant ses archives pour solder les injustices et erreurs du passé. Sans être exhaustif, le mystère sur l’assassinat de Thomas Sankara, les diamants de Bokassa, les nombreux coups d’Etat ou le parachutage de «préfets» français à la tête d’Etats africains, la disparation de Mehdi Ben Barka, le bombardement de la base de Bouaké, la mort de Kadhafi, sont autant de zones d’ombre qui devraient être éclairées par une déclassification des archives. Reste à espérer qu’Emmanuel Macron saisisse l’occasion pour écrire une nouvelle page de l’histoire franco-africaine !
Ibrahima Bayo Jr.
Partager :
Vous ne savez pas que POutine déteste les musulmans de votre genre?
Il aide Bachar mais c’est un chiite. Pas des musulmans qui veulent vivre en622
QUI AIME DES IDIOTS? PERSONNE DE CONSCIENT, SAUF LES IDIOTISEURS AIMENT LEURS IDIOTISE’S PUISQU ILS EN TIRENT PROFITS!!
🙂 POUTINE A EN RUSSIE SES MUSULMANS, BIEN EVEILLE’S ET BIEN SCIENTISE’S ET CONSCIENTISE’S! 🙂
Les Sénégalais parlent volontiers des trois siècles où ils furent Français, que ce soit pour s’en féliciter ou le déplorer. Et c’est bien en 1638 que le premier comptoir permanent, d’où allait sortir Saint-Louis, fut fondé par les Dieppois, mais c’est seulement en 1886 que tomba Lat-Dyoor, damel du Kadyoor (Cayor) après quatre ans d’une guérilla sans espoir. Trois siècles de contacts, certes, et qui furent marqués par la traite des Noirs – mais non trois siècles de colonisation : celle-ci a duré au plus trois quarts de siècle en Afrique noire ; 50 ans ou 60 ans à peine dans certaines régions comme le Tchad. Encore néglige-t-on ainsi l’obstination des résistances, qui ont duré jusqu’en 1916 ou 1919 dans certains cantons de la Basse Casamance et de l’Ouest ivoirien.
Ces trois siècles de colonisation, comme nos ancêtres les Gaulois sont l’un de ces mythes, fortement diffusés par l’école chauvine qui donne son caractère au nationalisme français et que souvent ses adversaires, étrangement aliénés, acceptent sans réflexion. La brièveté de cette période surprend quand on considère l’importance des transformations qu’a subies l’Afrique durant l’ère coloniale sans oublier qu’on a d’ailleurs tendance à les exagérer. Mais d’autres mythes ont été diffusés, celui de la conquête des cœurs, qui s’incarne volontiers en Brazza, celui de la conquête libératrice, sauvant les Africains de la barbarie et du désordre, celui de l’Afrique civilisée et reconnaissante, désireuse de se transformer en « petite province française » comme le déclarait Fily Dabo Cissoko en recevant le Président Auriol à Bamako en 1947. Ceux-ci survivent dans les nostalgies de quelques Français âgés, mais l’historiographie coloniale qui les avait en charge a disparu avec l’Empire…
Continuez a’ faire vos betises!!!
La France et les USA sont des allie’s strategiques du Mali! Quand on est foncierement con, on repete les idioties de BEN LE SANS CERVEAU!!!
DETROMPEZ-VOUS SI VOUS PENSEZ QUE LES PAYS DE LA CEDEAO ET LA RUSSIE VONT SACRIFIER LEURS INTERETS SUPERIEURS POUR PLAIRE A’ DES EXTREMISTES COMMUNISTES MALIENS QUI CONSTITUENT UNE TRES PETITE MINORITE’ DANS NOTRE FASO!
SACHEZ EGALEMENT QUE DANS CETTE AFFAIRE DE COUP D’ETAT LES PAYS DE LA CEDEAO SE BATTENT POUR LE MALI ET POUR EUX MEMES! ILS SAVENT QUE S’ILS LAISSENT CETTE ACTION ILLEGITIME ET ILLEGALE PASSER, LEURS PROPRES MILITAIRES PEUVENT FAIRE LA MEME CHOSE! L’ACTION DES PAYS AFRICAINS EST DONC REACTIVE ET PREVENTIVE!
LES COLONELS PEUVENT PAYER DES MILLIARDS POUR ENGAGER LES SERVICES DES GROUPES DE PRESSION A’ L’ETRANGER MAIS MES ANALYSES ME DISENT QUE CELA NE DONNERA PAS LES RESULTATS QU’ILS ESPERENT!
BAH NDAW EST UN OFFICIER SUPERIEUR QUI EST A’ LA RETRAITE. IL EST DROIT, RESPECTUEUX ET RESPECTABLE! DIRE QUE CAMARA EST ALLE’ NEGOCIER SECRETEMENT AVEC LES RUSSES PUIS LES COLONELS ONT DIT A’ BAH NDAW CE QU’ILS ONT FAIT, CELA VEUT DIRE QUE CE SONT EUX QUI ONT TRAHI LE VIEUX ET NON LE CONTRAIRE! S’ILS N’AVAIENT PAS CONFIANCE EN LUI, POURQUOI L’ONT-ILS NOMME’ LE PRESIDENT DE LA TRANSITION? LA SAGESSE DE BAH N’DAW FAIT QU’IL COMPREND QU’IL NE S’AGIT PAS D’UN JEU DE CACHE CACHE! NOUS SAVONS TOUS CE QUE LA FRANCE A DEPLOYE’ COMME EFFORTS POUR AIDER LE MALI DANS SA LUTTE CONTRE LE TERRORISME! ON DOIT ETRE RECONNAISSANT ET JOUER LE JEU CORRECTEMENT QUAND IL S’AGIT DE LA FRANCE!
ASSIMI, KONE, CAMARA, WAGUE ET MAIGA, JE VOUS CONSEILLE D’ALLER DEMANDER PARDON AUPRES DE VOTRE PERE BAH NDAW. RETABLISSEZ LE DANS SES FONCTIONS! VOUS AUREZ DES ASSURANCES DE RESTER TRANQUILLEMENT DANS VOS CASERNES! LAISSEZ LES 9 MOIS DE LA TRANSITION SE DEROULER CORRECTEMENT! NOTRE FASO EST TRES FRAGILE ET TRAVERSE UNE CRISE PROFONDE! FAITES TOUT POUR EVITER LES SANCTIONS ECONOMIQUES CONTRE LE MALI! TOUTES LES PERSONNES QUI VOUS CONSEILLENT LE CONTRAIRE, N’AIMENT PAS LE MALI!
ALLAH KA MALI DEME’!!!
ALLEZ-Y VOIR LE VIEUX POUR TROUVER UNE PORTE DE SORTIE!
alla the Mali demeh, puisque allah est arabe pas malien!
TOI TU ES VRAIMENT DANS TES ILLUSIONS! IBK EST PARTI BIEN QUE TU LE SUPPORTAIS, LA FRANCE ET LES USA NE SONT PAS ALLIE’S DU MALI, MAIS DES GENS MINORITAIRES COMME TOI!
Comme toujours ces occidentaux organisent le désordre et leurs mises en scène Hollywoodiennes!
LE DESORDRE EST DANS TON ESPRIT!
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Les inavouables crimes de la France en Afrique exhumés par la revue « XXI »
Les secrets ressortent des cartons secret-défense des archives. Ni le temps ni même le secret qui les entoure depuis des décennies n’ont effacé de la mémoire collective, l’encre séchée sur ces pages jaunies et sombres de l’Histoire entre la France et certaines de ces anciennes colonies. Massacre de Thiaroye, livraison d’armes dans la guerre du Biafra ou réarmement trouble de la métropole dans le génocide au Rwanda… En dépoussiérant les archives, la revue «XXI» rappelle ces inavouables crimes français en Afrique et pose, par la même occasion, l’épineuse question de la déclassification des archives françaises.
Ibrahima Bayo Jr.
28 Juin 2017, 17:10
5 mn
L’ancien président François Hollande a, à maintes fois, promis que la France déclassifiera une partie des archives sur les actions de la France en Afrique.
L’ancien président François Hollande a, à maintes fois, promis que la France déclassifiera une partie des archives sur les actions de la France en Afrique. (Crédits : Reuters)
Si les murs de l’Elysée pouvaient parler, ils nous diraient tant. Pour l’heure, ce sont ses archives qui parlent en tout cas pour l’Afrique. Dans son numéro 39 d’automne 2017, la revue XXI revient sur les pages sombres de l’histoire franco-africaine avec un dossier intitulé «Nos crimes en Afrique». Trois dossiers sont exhumés en dépoussiérant les cartons secret-défense des archives françaises.
Rwanda, l’ordre immoral de réarmer les génocidaires
Sous la lumière tamisée du sous-sol des archives, deux hauts fonctionnaires sont chargés d’éplucher, entre 1990 et 1994, des documents se rapportant à l’Afrique. Mais face à l’horreur retranscrite sur les pages, ils referment les cartons. Qu’ont-ils vu ? Sans doute cette note manuscrite confiée par un haut-fonctionnaire au journaliste Patrick de Saint-Exupéry, qui intime l’ordre aux soldats français de réarmer les Hutus. Ceux-là mêmes qui venaient de massacrer, selon un bilan à jamais provisoire, quelque 800 000 Tutsis.
Trois mois après le début du génocide, la France de François Mitterrand, engagée au début aux côtés du président rwandais Juvénal Habyarimana contre les rebelles tutsis, envoie 2 500 soldats au Rwanda lors de l’opération «Turquoise», lancée en juin 1994.
Officiellement, il faut «mettre fin aux massacres partout où cela sera possible, éventuellement en utilisant la force», selon le mandat de l’ONU. Officieusement, selon Patrick de Saint-Exupéry, les militaires français reçoivent l’ordre de remettre des armes aux Hutus, qui se ruent pour passer la frontière, mis en difficulté par les rebelles du Front patriotique rwandais (FPR), constitué d’exilés tutsis dont Paul Kagamé.
En plus de poser une clause de conscience aux militaires, cet ordre immoral se fait en violation flagrante de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU en mai de la même année. De quoi relancer les spéculations sur le rôle sombre de la France dans le pays des mille collines. En tout cas pour l’heure, en dépit des promesses, des enquêtes, des appels à un devoir de mémoire, les archives restent secrètes sur le Rwanda. Une boîte de Pandore ? Seule leur déclassification permettrait d’avoir des réponses précises.
Sénégal, les tombes sans nom des tirailleurs massacrés à Thiaroye
Après avoir promis de donner au Sénégal les archives sur le massacre de Thiaroye, François Hollande se rend dans cette banlieue dakaroise en novembre 2014 pour, dit-il, «réparer une injustice et saluer la mémoire d’hommes qui portaient l’uniforme français et sur lesquels les Français avaient retourné leur fusil».
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France entreprend le «blanchiment» des troupes en remplaçant les tirailleurs issus du Sénégal, du Dahomey (actuel Bénin), du Soudan français (actuel Mali), de la Côte d’Ivoire, de l’Oubangui-Chari (actuelle Centrafrique), du Niger, du Tchad, du Gabon et du Togo, par des soldats français de souche. Des milliers de soldats sont alors démobilisés des villes françaises vers le camp de Thiaroye. Avant d’embarquer, certains réclament le paiement intégral de leur pécule, leurs indemnités, leurs arriérés de solde et leurs économies enregistrées dans des livrets d’épargne, et ne partiront pas.
Sur le camp de la banlieue dakaroise, la contestation des tirailleurs gagne en ampleur, notamment lors de la visite d’un général. La suite ? Des gendarmes français, appuyés de tirailleurs coloniaux, ouvrent le feu sur les soldats noirs. Bilan, 70 morts au total dont 35 suite à leurs blessures, selon les archives. Une version de l’Etat français que contestent, tant sur les chiffres, les circonstances, les origines, les motifs et le déroulé, plusieurs spécialistes qui indiquent que des archives ont été en partie soustraites pour ne pas donner une idée sur l’ampleur des faits. Malgré la nationalité française récemment octroyée par François Hollande à des tirailleurs, l’ouverture complète des archives tarde à venir. Elle permettrait pourtant de mettre des noms sur les tombes de ces soldats inconnus qui meublent le cimetière qui leur est dédié.
Biafra, la sale guerre de la France…
En mai 1967, le Biafra a l’audace de déclarer son indépendance du Nigéria. La guerre fait rage entre la nouvelle république sécessionniste et la république fédérale ouest-africaine. Des milliers de civils, particulièrement des enfants, tombent sous les balles ou meurent de faim.
Le géant africain est alors en ligne de mire de la France de De Gaulle et de Jacques Foccart qui souhaitent affaiblir le géant anglophone d’Afrique de l’Ouest. Quelque temps plus tôt, la pétro-république fédérale avait contesté le tir nucléaire français de 1960 et avait même expulsé des officiels de la métropole. Par vengeance, depuis la cellule Afrique de l’Elysée, la Françafrique active ses réseaux et met en place un réseau clandestin de livraison d’armes au Biafra.
Sous couvert d’une opération humanitaire face à l’horreur des enfants qui meurent, et d’une bataille largement médiatique, des mercenaires des services français livrent des armes depuis la Côte d’Ivoire ou encore le Gabon.
… et des cadavres qui ressortent des cartons d’archives non déclassifiés
Comme à chaque fois, dans son sombre passé avec l’Afrique, les archives musellent la vérité des faits sous le sceau du «secret-défense». Pourtant, se serait pour la France une occasion inespérée de construire le futur de sa relation avec ses anciennes colonies, en ouvrant ses archives pour solder les injustices et erreurs du passé. Sans être exhaustif, le mystère sur l’assassinat de Thomas Sankara, les diamants de Bokassa, les nombreux coups d’Etat ou le parachutage de «préfets» français à la tête d’Etats africains, la disparation de Mehdi Ben Barka, le bombardement de la base de Bouaké, la mort de Kadhafi, sont autant de zones d’ombre qui devraient être éclairées par une déclassification des archives. Reste à espérer qu’Emmanuel Macron saisisse l’occasion pour écrire une nouvelle page de l’histoire franco-africaine !
Ibrahima Bayo Jr.
Partager :
Vous ne savez pas que POutine déteste les musulmans de votre genre?
Il aide Bachar mais c’est un chiite. Pas des musulmans qui veulent vivre en622
QUI AIME DES IDIOTS? PERSONNE DE CONSCIENT, SAUF LES IDIOTISEURS AIMENT LEURS IDIOTISE’S PUISQU ILS EN TIRENT PROFITS!!
🙂 POUTINE A EN RUSSIE SES MUSULMANS, BIEN EVEILLE’S ET BIEN SCIENTISE’S ET CONSCIENTISE’S! 🙂
Les Sénégalais parlent volontiers des trois siècles où ils furent Français, que ce soit pour s’en féliciter ou le déplorer. Et c’est bien en 1638 que le premier comptoir permanent, d’où allait sortir Saint-Louis, fut fondé par les Dieppois, mais c’est seulement en 1886 que tomba Lat-Dyoor, damel du Kadyoor (Cayor) après quatre ans d’une guérilla sans espoir. Trois siècles de contacts, certes, et qui furent marqués par la traite des Noirs – mais non trois siècles de colonisation : celle-ci a duré au plus trois quarts de siècle en Afrique noire ; 50 ans ou 60 ans à peine dans certaines régions comme le Tchad. Encore néglige-t-on ainsi l’obstination des résistances, qui ont duré jusqu’en 1916 ou 1919 dans certains cantons de la Basse Casamance et de l’Ouest ivoirien.
Ces trois siècles de colonisation, comme nos ancêtres les Gaulois sont l’un de ces mythes, fortement diffusés par l’école chauvine qui donne son caractère au nationalisme français et que souvent ses adversaires, étrangement aliénés, acceptent sans réflexion. La brièveté de cette période surprend quand on considère l’importance des transformations qu’a subies l’Afrique durant l’ère coloniale sans oublier qu’on a d’ailleurs tendance à les exagérer. Mais d’autres mythes ont été diffusés, celui de la conquête des cœurs, qui s’incarne volontiers en Brazza, celui de la conquête libératrice, sauvant les Africains de la barbarie et du désordre, celui de l’Afrique civilisée et reconnaissante, désireuse de se transformer en « petite province française » comme le déclarait Fily Dabo Cissoko en recevant le Président Auriol à Bamako en 1947. Ceux-ci survivent dans les nostalgies de quelques Français âgés, mais l’historiographie coloniale qui les avait en charge a disparu avec l’Empire…
https://www.cairn.info/relire-yves-person–9782708708877-page-101.htm
EVACUEZ LA FRANCE ET LES ARABES DU CONTINENT AFRICAIN!!!
Cette fois-ci il n’y aura pas de bouc émissaire pour les guignols de Kati.
Ces colonels ” sans mérite” devront s’assumer jusqu’au bout.
Personne ne sera leur bouc émissaire cette fois-ci.
La Russie n’a que faire des colonels qui n’ont pas de mérite, ni dignité, ni honneur.
En Russie de tels colonels sont fusillés sur le champ!
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