Au menu de cette revue de presse internationale, jeudi 10 décembre, la décision de Paul Kagame de réformer la constitution rwandaise pour se maintenir au pouvoir, la reprise en main de la ville de Homs par le régime syrien, et la condamnation à mort d’un poète en Arabie saoudite.
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On commence cette revue de presse internationale au Rwanda, où le président Paul Kagame a fait voter, à la fin du mois dernier, une modification de la constitution.
D’après La Croix, cette révision lui ouvre la possibilité de rester au pouvoir jusqu’en 2034. Le gouvernement a annoncé mardi sur Twitter la date du référendum qui sera consacré à cette question. Les Rwandais devront dire dans 8 jours s’ils acceptent que la constitution actuelle, qui date de 2003, et limite à deux mandats présidentiels l’exercice du pouvoir, soit modifiée ou non. La règle interdit pour le moment à Kagame, au pouvoir depuis juillet 1994, élu en 2003 et 2010, de se représenter en 2017. Après le Burundi et le Congo-Brazzaville cette année, le Rwanda est donc le troisième pays africain à entreprendre de réformer sa Constitution. Une révision déjà été adoptée par le Parlement, précise La Croix, qui explique qu’«en raison de l’autoritarisme du régime et de la faiblesse de l’opposition, aucun observateur n’imagine que le résultat du référendum du 18 décembre soit contraire aux intérêts de Kagame». Les Etats-Unis et l’UE ont fait part de leurs réserves à propos de ce projet. «Nous pouvons être bons amis, nous pouvons convenir d’être en désaccord, mais la limite est lorsqu’il est question des intérêts des Rwandais», a répondu Kagame, selon Jeune Afrique. Le président rwandais dont la passion pour le cyclisme est évoquée dans le reportage de Libération sur l’équipe nationale du Rwanda. Un récit où le journal raconte comment «les dream boys» du président ont été happés par le star-system, au point de devenir «incontrôlables», «à l’image des enfants gâtés du foot européen». Rescapés du génocide pour certains, les cyclistes de la Team Rwanda ont longtemps incarné la reconstruction et l’espoir avant de devenir des stars. Treize d’entre eux ont notamment déserté leur luxueux camp d’entraînement, près du parc national des Volcans, au motif qu’ils ne recevraient pas la part qui leur reviendrait du budget du Tour du Rwanda – un demi-million d’euros. D’après Libération, des policiers ont alors été appelés pour les rechercher.
En Syrie, des rebelles ont commencé hier à évacuer le dernier quartier qu’ils contrôlaient à Homs, la troisième ville de Syrie. L’image de cette évacuation, qui ouvre la voie à une reprise totale de la troisième ville du pays par le régime, fait la Une du Wall Street Journal, qui montre deux de ces rebelles à bord d’un convoi. Un a gardé son arme – probablement grâce à l’accord de cessez-le-feu supervisé par l’ONU et conclu début décembre avec le régime d’Assad. C’est une image que The Guardian présente comme le «symbole» du fait que «le but poursuivi par Assad est de s’assurer qu’il ne reste rien d’autre en Syrie que lui-même et le groupe Etat islamique». Mais si l’organisation djihadiste est «l’ennemi», écrit le journal, «Assad est le problème». «Tant qu’Assad restera au pouvoir, le groupe Etat islamique restera en Syrie – et le terrorisme continuera de se répandre». Dans Al Quds, Carlos Latuff dessine un avion de chasse prenant la direction de la Syrie et un kamikaze volant en sens inverse, vers l’Europe, la main sur le détonateur.
En Arabie saoudite, le poète Ashraf Fayad a été condamné à mort pour «apostasie». D’après L’Humanité, il lui est reproché d’avoir tenu des propos athées lors d’une conversation privée dans un café. «Si Ashraf Fayad est exécuté, si l’Arabie saoudite applique cette sentence malgré les protestations dans le monde, ce sera un crime contre l’humanité. Cet État devra, un jour ou l’autre, répondre devant la justice internationale de ce crime», écrit Tahar Ben Jelloun sur le site du Point.
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Paul Kagamé Angéla Merkel peuvent rester à vie, car, se sont des bons dirigeants.
si l’élection a pour but l’amélioration des conditions de vue, et bien, Angéla et Paul sont ces dirigeants d’une grande trame, qui malgré les conditions économiques du monde, arrivent à bien gérer leur pays.
la corruption, le mal du monde, a peu de chances dans la classe dirigeante allemande et rwandaise.
je respecte l’opposition du pays de Kagamé, mais, je pense que rwanda est le seul pays où le pouvoir travaille pour le bien être du peuple.
je suis contre les pouvoirs à vie et les élections tripatouillées, mais, Paul travaille bien, qu’il lui accorde l’exception.
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