En avril 2011, l’Éthiopie a commencé la construction d’un gigantesque barrage sur le Nil. Lorsqu’il sera terminé, ce barrage pourra produire 6 000 mégawatts. Ce sera l’ouvrage hydroélectrique le plus important d’Afrique.
Pour l’Éthiopie, ce “barrage de la Renaissance”, comme le surnomme la population, est la promesse du développement de l’agriculture irriguée et de l’indépendance énergétique, même si les Éthiopiens sont appelés à en payer le prix fort.
Les pays en aval, le Soudan et surtout l’Égypte, dont l’agriculture est, depuis les pharaons, tributaire des crues du Nil, y voient une menace. Si les tensions diplomatiques, très vives au lancement du projet, se sont un peu apaisées, le barrage continue d’inquiéter.
Et faute de financements suffisants, le chantier, estimé à 4 milliards d’euros, a pris du retard. Nos envoyés spéciaux se sont rendus sur place.
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