Vie syndicale : La CSTM en grève ce lundi

0

Cette information a été donnée par le secrétaire Général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali, Amion Guindo au cours d’une Assemblée générale, tenue le jeudi 17 mars dernier par la confédération.

On notait à cette rencontre, la présence massive des militants.

D’entrée de jeu, le conférencier a donné des explications sur les raisons de leur motivation à maintenir la date de la crève de 48 heures. « Nous avons prévu cette grève là pour le lundi 21 et le mardi 22 parce que d’abord depuis que nous avons déposé le préavis de grève, le gouvernement n’a pas daigné respecter la procédure encore moins convoquer une conciliation entre les syndicats, le gouvernement et le patronat. Pis, le gouvernement n’a même pas voulu mettre en place la commission de cette conciliation là. Donc, nous estimons que c’est un mépris affiché de la par du gouvernement à l’endroit de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali »,  s’indigne-t-il.

Les quelques points saillants des revendications

En premier point, le secrétaire Général a rappelé la signature des accords intervenus en mars 2014 entre la CSTM et le gouvernement du Mali par rapport à un cahier de doléance.  Un an après évaluation, la confédération soutient l’inapplication  de ces accords. Autres points, il a noté une multiplication de violation de la liberté syndicale autant dans la fonction publique que dans les secteurs privés et para privés. « Nous estimons que c’est des choses qui ne peuvent pas continuer », a-t-il martelé.

Ainsi, parmi les principales revendications qu’attend la CSTM, figure le respect des conventions 87 et 98. «  Il y a une résolution qui dit d’amener tous les enseignants dans la fonction publique de l’Etat ; nous voulons aussi le respect de la liberté syndicale dans les mines avec beaucoup moins de licenciement ; nous demandons d’améliorer beaucoup le plateau technique des centres. Car nous avons plus 1 200 centres de santé communautaire qui n’ont pas de personnel. A tous ces niveaux, les agents que nous avions recensés, ce sont des infirmiers de premier cycle qui n’ont pas le droit de délivrer, d’après la déontologie, des ordonnances qui gèrent ces centres de santé communautaire. Tous ceux-ci font partie des choses que nous avons signés avec le gouvernement en son temps et qui n’ont toujours pas eu de réponses favorables », ajoute-t-il.

La CSTM est la deuxième centrale syndicale du Mali qui revendique environ 18 fédérations et syndicats avec près de 56 milles adhérents.

MD

 

Commentaires via Facebook :