Après la grève de 48 heures, décrétée les 26 et 27 juin derniers par l’UNTM, la centrale syndicale s’apprête à décréter une seconde grève de 72 heures dans les semaines à venir. Du moins, si ses revendications ne sont pas satisfaites.
Notamment, l’avancement des fonctionnaires ayant reçu, à leur retraite, la notation « BON », le payement des arriérés de salaires et des indemnités de licenciement, le versement des fonds de réinsertion et des droits aux travailleurs des sociétés et Entreprises d’Etat privatisées, la baisse des tarifs d’eau et d’électricité, la réduction des prix des denrées de première nécessité, la relecture du décret instituant le service minimum en cas de grève…
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A l’origine de cette grève de 48 heures, l’échec des négociations entre, d’une part, le gouvernement et le conseil national du Patronat ; et d’autre part, avec la centrale syndical. Résultat : la grève a été bien suivie.
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Selon Siaka Daikité, secrétaire général de l’UNTM, la grève a été suivie à 98%. Et a concerné des secteurs, aussi, sensibles que le transport aérien, la santé, l’Administration publique etc. La société Energie. Du Mali, qui assurait le service minimum l’a aggravé, assure le secrétaire général de l’UNTM.
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Le succès de cette grève de 48 heures donne, déjà, d’autres idées à la centrale syndicale. De sources proches de l’UNTM, une autre grève de 72 heures est en chantier. Et le préavis sera, bientôt, sur la table gouvernement.
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« Et si, après cette grève de 72 heures, le gouvernement s’entête à ne pas satisfaire nos revendications, nous décréteront une grève illimitée », a averti notre source. Avant de conclure : « la balle est, désormais, dans le camp du gouvernement »
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Le Mollah Oumar
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