• Et l’Untm envisage un arrêt de travail de 72 heures, du 29 au 31 octobre 2014
• Bocar M. Diarra incapable de désamorcer les grèves des syndicats
Ayant fait le constat de la non prise en compte de son cahier de doléances de février 2014, la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Secondaire (Coses) a décidé de passer à la vitesse supérieure à travers une grève de 72 heures, allant du mardi 28 au jeudi 30 octobre courant.
On se rappelle qu’à l’issue du 1er congrès ordinaire du Syndicat des Professeurs de l’Enseignement Secondaire des Collectivités (Sypesco), tenu le 02 février 2014, les participants ont produit des résolutions et des recommandations à partir desquelles le Ben/Sypesco a élaboré, conjointement avec la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Secondaire (Coses), un cahier de doléances autour des points saillants suivants : l’intégration effective de tous les enseignants à la fonction publique de l’État, conformément aux résolutions et recommandations du Forum national sur l’éducation ; le payement des salaires à terme échu ; la création de la passerelle entre le secondaire et le supérieur ; le respect strict du caractère volontaire de l’Assurance Maladie Obligatoire (Amo), l’arrêt immédiat du prélèvement sur les salaires des non adhérents et le remboursement des sommes indûment prélevées ; l’octroi d’un statut autonome aux professeurs de l’enseignement secondaire ; la hiérarchisation sur titre des professeurs de l’enseignement secondaire recrutés de 2006 à 2010 ; la signature des arrêts d’avancement des enseignants du secondaire de 2013 et 2014 ; la correction des dernières décisions de hiérarchisation des professeurs du secondaire en date du 20 mars 2014 ; le payement de tous les arriérés à écheance; la dotation des enseignants du secondaire en kits pédagogiques conformément aux exigences de la nouvelle méthode de l’approche par compétence ; la régularisation de la situation administrative des sortants de l’Ensup ; l’augmentation des salaires des enseignants du secondaire en les ajustant à ceux de la zone Uemoa.
Si les autorités avaient pris en compte ces différentes doléances qui dorment sur leurs tables depuis plusieurs mois, on n’en serait pas là aujourd’hui. “Le chemin à parcourir est encore long, serrons les rangs afin d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Nous vivons dans un climat où parfois les autorités sont hostiles à nos revendications”, disait M. Adama Konaté, secrétaire général du bureau exécutif national de la Coses et également secrétaire général du bureau exécutif national du Sypesco, à l’occasion du premier comité directeur.
Aussi ajoutait-il que “pour mieux faire face au mutisme obstiné des hautes autorités, nous envisageons de passer à l’offensive dès cette rentrée scolaire 2014-2015 sur tout le territoire du Mali, si d’ici là certaines de nos doléances ne sont pas satisfaites, qui sont d’ailleurs nos droits les plus absolus. Face à cette manoeuvre perfide de certaines autorités qui tentent de nous clochardiser et nous précipiter dans le désarroi, en même temps d’agoniser l’école malienne, nous n’allons jamais croiser les bras en une attitude stérile de spectateur. c’est pourquoi nous userons, en tant qu’acteurs, de tout ce qui est de notre ressort pour revendiquer ce qui nous revient de droit”.
Si les autorités avait pris au sérieux cette menace qui plane déjà depuis quelque mois, la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Secondaire (Coses) (c’est-à-dire le Syntes, le Synestp, le Sypesco, le Synapef, et le Sypesca) n’aurait pas décidé d’observer une grève de 72 heures, allant du mardi 28 jeudi 30 octobre 2014, si ses revendications mesurées en 14 points ne sont pas satisfaites.
La Coses a saisi le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions, M. Bocar Moussa Diarra. Il convient de noter que ce Ministre est incapable de désamorcer les grèves des différents syndicats. Ces derniers temps, les syndicats sont plus que jamais décidés à trouver des solutions adéquates et appropriées à leurs différentes doléances. Dans cette logique, les uns et les autres sont déterminés à aller jusqu’au bout.
Après l’échec des négociations entre le Gouvernement et l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (Untm), ce syndicat a observé une grève de 48 heures les 21 et 22 août dernier. Il envisage un autre arrêt de travail, cette fois-ci de 72 heures, allant du 29 au 31 octobre 2014. C’est donc une série de grèves qui vont se suivre, la Coses ayant elle aussi décidé de paralyser l’enseignement secondaire les 28, 29 et 30 octobre courant à travers une grève de 72 heures.
Tougouna A. TRAORÉ
L’UNTM est a un poin ou il ne peut réculer c’est une question de survie. le gouvernement n’aura pas d’autres choix ke de revoir sa copie. la question a été gérer dè le debu avec amateurisme. un gouvernement ne va jamai en guerre avec une centrale aussi puissante ke L’UNTM, il négocie pr trouver un compromi ki arrange les 2 camps. Encore là l’incompétence du gouvernement est mise à nu.
Moussa Traoré n’a pas compri ke ce pays tien encore debout pas parce qu’on a un gouvernement compétent mais parcequ’il ya des travailleurs qui se sacrifient chaque jour pour ke ce pays tienne encore.
Ce monsieur diarra est très incompétent et très indigne. Ibk doit le faire partir
Les enseignants doivent regarder de leurs côté il y’a aussi des corrompus qui ne font pas bien leurs travail vu le niveau des élèves maintenant sa laisse à réfléchir
….la pire affaire que ce peuple ait fait, c’est d’avoir cru que ce vieux noceur, manipulateur etait un homme de confiance.Le cadavre d’ATT vaut mieux que IBK.
tu n as rien dit moussa traore ,les dirigeat n ont il pas su qu on est en guerre pour aller se taper un avion a 20 milliards et se partager 29 milliards ds la surfacturation, tu dois faire parti surement de ces nouveaux riches qui nous succent et nous parlent apres de sacrifice parceque eux ils sont gaves
Dans la République du Mali, il y a et il y aura toujours deux poids deux mesures; reprendre des Radiés de la Fonction publique et dans peu de temps après Alger des rebelles déserteurs et les NOUVEAUX alors que il y a d’autres qui cherchent des avancements ont les appliquent la loi d’autorisation pour les études.
la bonne loi(si Bonne y est) quand çà arrange et application stricte quand çà dérange.
Dans quel Pays nous sont – il ?
soyons sérieux sinon ………
QUE DIEU SAUVE LE MON MALI-BA.
Demissionner si vous voulez!!! Battez vous pour la transparence et la bonne gestion. Le pays est en guerre et ne peut satisfaire a vos desiderata. Comprenez le si vous etes de bons maliens.
Idiot! la guerre n’a pas empêché IBK de s’acheter un jet à 20 milliards, se balader inutilement en longueur de temps, et donner des marchés juteux et surfacturés à ses compères, alors pourquoi diantre !, les fonctionnaires n’auront pas le droit de réclamer leur droit au nom de la guerre? En exigeant ses droits, on se bat pour la bonne gouvernance.
Tu Es un Âne Moussa traore
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