Le 20 novembre, à la Bourse du Travail, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a organisé une rencontre au sujet de l’état de ses points de revendication et de ses rapports avec le gouvernement et le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM).
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Au cours de cette conférence, le S.G. Siaka Diakité a expliqué l’état d’avancement des doléances du syndicat, et celui relatif au protocole d’accord signé le 18 juillet entre le Patronat et le gouvernement, suite au cahier de revendications.
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Malgré les lenteurs constatées dans la mise en oeuvre du protocole, le bureau de Siaka Diakité demeure convaincu de la bonne fois du gouvernement quant au respect de ses engagements .
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Rappelons que l’UNTM avait soumis des doléances en vingt points au gouvernement. Lesdites revendications portent entre autres, sur “l’avancement des fonctionnaires, la situation des compressés et des partants volontaires à la retraite, la baisse des prix et du tarif d’eau, d’électricité et des denrées de première nécessité, le service munimum, la relecture de la convention collective, le bilan de la privatisation, l’intégration des travailleurs contractuels dans la fonction publique, la diminution de l’impôt sur le traitement des salaires, l’augmentation du taux des allocations familiales, la demande de réinstauration des fonds miniers, le renforcement et l’élargissement de la protection sociale pour les travailleurs, les politiques d’ajustement structurel, la révision des conditions de privatisation de la CMDT et le renforcement des mandats des responsables syndicaux.”
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Sur toutes ces revendications le bureau syndical a noté une satisfaction avec les dispositions prises par le gouvernement. Le seul problème concerne, selon le conférencier Siaka Diakité, la demande d’octroi d’une indemnité de départ à la retraite à tous les travailleurs du secteur public.
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Sur ce point, dira t-il, il n’y a eu aucune avancée, d’autant plus que le gouvernement n’a fait aucune proposition. Malgré tout, selon Siaka Diakité, cela ne met pas en cause la bonne fois du gouvernement.
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Toute fois, il dira qu’il faut qu’une dynamique soit imprimée dans les relations entre les différentes parties, surtout par rapport à l’urgence des points signalés.
rn De l’avis de son SG, l’UNTM n’est pas un syndicat de destruction. Bien au contraire, il est un syndicat de proposition. Mais par rapport aux capacités de l’état à supporter le coût de toutes ces doléances, il a été clair. Car, a -t-il déclaré, la centrale est présente dans toutes les chaînes de production du pays avec ses travailleurs dans les différents secteurs public, privé et parapublic.
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Rappelons aussi que suite au protocole d’accord convenu entre le gouvernement, l’UNTM et le Patronat, le SG avait félicité la position prise par les employeurs -c’est-à-dire le Patronat-, en ce qui concerne l’application, au niveau du secteur privé, de l’augmentation générale intervenue dans les salaires.
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Augmentation de 5% en 2008, puis en 2009
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A ce propos, le S.G. a rappelé les échanges de vue et surtout l’insistance des parties à oeuvrer par rapport au processus de relecture des conventions collectives.
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Dans le protocole d’accord signé le 18 juillet 2007, les parties avaient convenu de l’augmentation générale des salaires, rappelé le caractère libre et indépendant de la fixation des salaires dans le secteur privé, décidé d’une augmentation de 5% des salaires dans le secteur privé applicable en janvier 2008 et de 5% en janvier 2009.
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Elles ont convenu aussi qu’il sera tenu compte de ces augmentations de salaires, dans le cadre de la relecture des conventions collectives. Elles avaient, par la même occasion, rappelé la nécessité d’oeuvrer de concert, en vue de renforcer les entreprises nationales, dans leurs efforts d’intégration à l’économie sous-régionale et mondiale.
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Toutefois, par rapport à l’augmentation du prix du pain , l’UNTM a déploré l’attitude du gouvernement qui, dit-elle, n’a pas respecté ses engagements. Pour Siaka Diakité, non seulement le syndicat n’a pas été associé avant cette prise de décision, mais elle viole aussi l’engagement du gouvernement qui avait promis qu’aucune augmentation sur les denrés ne peut être envisagée avant le forum prévu à Bamako et qui devra regrouper les participants de toutes les régions du pays.
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Le S.G. ne doute pas que des ressources existent au Mali, pour prendre en compte toutes les doléances des travailleurs. Par ailleurs, a-t-il fait observer, l’UNTM ne se contentera pas simplement de l’augmentation de 5% en 2008 puis de 5% en 2009.
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Le syndicat, dira-t-il, restera sur ses gardes pour prendre toutes les dispositions utiles concernant la situation des travailleurs maliens, qu’il s’agisse du secteur public, privé ou parapublic.
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Il faut retenir que la promesse du gouvernement d’élargir, dans la mesure du possible, la protection sociale à l’ensemble des travailleurs maliens satisfait beaucoup le S.G. de l’UNTM.
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