C’est aujourd’hui que s’ouvre le dernier round des négociations suite au préavis de grève de 72 heures. Le gouvernement du Mali a finalement avancé quelques contrepropositions sur les 2 revendications posées par le Bureau central de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) qui constituait le point de blocus. C’est ainsi que tous les regards sont tournés vers l’Untm qui a la charge de les examiner et de donner son point de vue.
A moins d’une semaine du délai de préavis de grève, le constat en ait qu’il n’y a toujours pas d’accord entre le Bureau central de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) et le gouvernement du Mali. Pour décanter le point de blocus, le lundi dernier, au cours des négociations, le gouvernement du Mali a fini par avancer quelques contrepropositions sur les 2 revendications posées par le Bureau central de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm). L’information a été donnée par le Trésorier Général de l’Untm, Aguibou Boiré qui soutient que le mot d’ordre de grève est toujours maintenu.
Parlant de l’état d’évolution des négociations, M. Boiré affirme que l’Untm est revenu sur les points auxquels le gouvernement n’avait pas fait de proposition. Il s’agit, selon lui, notamment de l’ITS, la Valeur d’Indice et la question de l’augmentation du coût d’électricité. Sur ces points, ajoute-t-il, finalement le gouvernement a fait des propositions.
Faisant cas du communiqué de protestation de l’Untm diffusé à l’Ortm, le mardi 21 octobre 2014, Aguibou Boiré dira que « le gouvernement a distillé ces propositions à la télé comme s’il y avait un semblant accord. Chose que nous n’avons pas appréciée. Raison pour laquelle nous avons diffusé un communiqué pour dire qu’il n’y a pas eu d’accord entre l’Untm et le gouvernement. C’est juste des contrepropositions que le gouvernement a faites. Donc en charge pour l’Untm de les examiner et de donner son point de vue».
Tous les regards sont tournés vers l’Untm. Il faut dire qu’il s’agit d’une phase cruciale qui déterminera le sort et l’avenir des travailleurs maliens.
Ibrahim M.GUEYE