Mercredi 2 avril 2014, Siaka Diakité a passé le témoin à Yacouba Katilé, élu Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) à la faveur du dernier congrès. La cérémonie de passation s’est déroulée à la Bourse du travail du Mali en présence d’un parterre de camarades syndicalistes.
En prenant la parole, le Secrétaire général sortant a tout d’abord rendu hommage à tous ses devanciers. Selon lui, l’Untm est sortie gagnante des élections. Et «c’est avec un grand honneur et une grande fierté que je remets les rênes de l’Untm à Yacouba Katilé. Il doit s’entourer d’une équipe lourdement aguerrie afin de relever les énormes défis qui se pointeront devant l’Untm», a-t-il déclaré. Dans la même foulée, il a salué son successeur au nom de l’ensemble des travailleurs du Mali. Avant de lui rappeler : «C’est un véritable challenge, un défi qui vous est lancé. Un défi dont le plus important est l’amélioration des conditions de l’ensemble des travailleurs du Mali». M. Diakité a ensuite invité les membres du bureau sortant à se joindre à ceux du nouveau afin de mieux protéger les intérêts de chacun des travailleurs.
Pour sa part, Yacouba Katilé a salué le Secrétaire général sortant Siaka Diakité et son équipe pour les réalisations faites. Il a mis l’accent sur la mise en place d’une nouvelle équipe qui sera en mesure de revendiquer les droits des salariés du Mali. Il souligna par ailleurs qu’il était temps pour Siaka Diakité et son équipe de passer le relais aux jeunes, afin qu’ils fassent le reste du chemin. À en croire Yacouba Katilé, son bureau restera à jamais ouvert aux syndicalistes. Pour preuve, Yacouba Katilé affirme compter sur l’engagement et la détermination de tous pour donner à la centrale toute sa combativité.
Le Secrétaire général reste en proie à «un amalgame de sentiments, de réflexions dont la cible est d’amener l’UNTM dans le sens de l’histoire qui est évolution, changement. En matière de sentiments, c’est la joie teintée d’appréhensions, de crainte de l’échec. C’est aussi une exaltation du courage, de la volonté de construire un ensemble qui a manqué pendant de longues années au Mali, à la démocratie, aux travailleurs. Vous voyez que mettre tous ces éléments en cohérence, en harmonie, sans aucune convulsion, n’est pas chose aisée. Mais il faut parvenir à le faire pour que cette centrale ne manque pas davantage à la marche du Mali à travers les hypothèques qui l’assaillent en ce premier quart de 21ème siècle», a-t-il conclu.
Massitan KOÏTA, Stagiaire