Suite à une série de grèves des enseignants l’année dernière, le gouvernement avait accepté de satisfaire quelques doléances des syndicats d’enseignants. Il s’agissait de l’adoption d’un statut autonome et d’une grille indiciaire annexée pour le personnel de l’éducation préscolaire et spéciale et des enseignements du fondamental et du secondaire. Quelques mois après, on dit que le dossier est bloqué à l’Assemblée nationale.
L’année scolaire dernière avait été marquée par une série de grèves des enseignants de l’éducation préscolaire et spéciale et des enseignements du fondamental et du secondaire. Après des négociations très difficiles, le gouvernement s’était engagé à satisfaire quelques doléances des syndicats d’enseignants. Il s’agissait de l’adoption d’un statut autonome et d’une grille indiciaire annexée pour le personnel de l’éducation préscolaire et spéciale et des enseignements du fondamental et du secondaire. Et le projet de loi relatif à un statut et une grille indiciaire annexée pour le personnel de l’éducation préscolaire et spéciale et des enseignements fondamental secondaire a été déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale au cours de la session parlementaire d’octobre 2017. Une année après le dépôt du projet, rien n’a bougé. Et de plus en plus, de nouvelles menaces de grève se font entendre.
L’incidence financière de la nouvelle grille a été évaluée à 5, 6 milliards de FCFA.
Le gouvernement s’était aussi engagé à régulariser la situation des sortants de l’Ensup. Cette régularisation concerne les diplômés de 2013 et de 2014 qui ont intégré les fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales. Une décision qui divise le monde enseignant. Il avait également promis la conformité et la relecture de l’arrêté n°32-82 du 11 août 2011 avec les recommandations de la lettre de contestation des différents syndicats qui annoncent des mouvements dans les prochaines semaines si rien n’est fait.
Adama Diabaté