Reconduit à la tête d’un bureau de 44 membres pour un second mandat de cinq ans, en fin juillet 2011, le Secrétaire Général des Douanes du Mali, Yacouba Katilé, poursuit inlassablement la mission qui lui est confiée. Très serein lorsqu’il s’agit de se battre pour le bonheur de la corporation, il ne cesse de s’investir pour l’unité d’actions des douaniers maliens. Mais, depuis un certains, temps ses détracteurs ont entrepris un travail de sabotage et une véritable campagne d’intoxication.
L’une des vocations du Syndicat des Douanes du mali étant d’aider l’administration à mieux réussir dans les missions qui lui sont assignées, Yacouba Katilé et ses camarades du bureau multiplient les échanges pour discuter des codes d’éthique des agents de l’administration des Douanes dans le but de la valorisation de la fonction douanière et surtout d’améliorer davantage l’image de l’agent des Douanes. Ils œuvrent au renforcement des capacités suite à des formations programmées par l’administration générale des Douanes.
Pour ce qui concerne l’atteinte des objectifs assignés à l’administration des Douanes, le bureau de la section syndicale des Douanes a procédé à la mise en œuvre de la nouvelle carte douanière. Elle ne cesse de s’atteler à asseoir une culture de contrôle au sein de l’administration des Douanes, en sollicitant la cohésion totale au sein du service.
Aujourd’hui, les principales fonctions ont été assurées à travers une participation active de la Section dans la tenue du Conseil élargi de Direction pour dégager le programme annuel, les objectifs et les moyens. Une occasion pour cette Section syndicale de mettre en exergue les préoccupations des travailleurs, de proposer des mesures et des stratégies susceptibles de réussir dans le respect de la dignité humaine. En plus de cette participation au Conseil de Direction, le bureau dirigé par l’Inspecteur Katilé a participé pleinement aux activités nationales. Sur le plan de la formation de ses militants, la Section, rappelons-le, organise malgré les difficultés des séminaires étendus à toutes les structures syndicales. La fonction sociale étant l’un des piliers du syndicalisme, le bureau n’a jamais cessé d’œuvrer à la consolidation des relations.
Précisons aussi que les fonctions revendicatives et normatives occupent une place de choix dans les activités du bureau de l’Inspecteur Katilé. Sa Section a enregistré des résultats encourageants. Il s’agit notamment de la relecture du texte relatif à l’alignement du traitement des agents des Douanes, des représentations à l’extérieur et l’intégration des agents contractuels. La Section syndicale s’est également battue pour l’octroi d’un statut particulier. Certes, elle réclame plus d’hommes et de femmes qualifiés, plus de moyens de protection individuelle et collective pour l’accomplissement de ses missions. Mais pour l’Inspecteur Katilé, il faut éviter de peupler les services des Douanes des gens sans qualification qui viennent que parce que qu’ils ont des soutiens solides dans la nomenklatura nationale.
Retour des démons de la division
Malgré ce travail titanesque qu’abat l’Inspecteur Yacouba Katilé, des vieux démons cherchent à annihiler ses efforts. Selon nos informations, une longue campagne voulue déstabilisatrice a été entreprise par l’Inspecteur Moussa Gaoussou Sissoko. Ce dernier aurait tout entrepris jusque dans les moindres détails. Las de ne pouvoir détrôner Katilé, il a préféré créer une nouvelle section, espérant du même coup diviser à fond le monde des travailleurs de la douane. En fait, ce sont ces travailleurs douaniers qui vont trancher la question en adhérant très faiblement à l’invention de Moussa Gaoussou Sissoko, en renouvelant leur confiance à Yacouba Katilé. A l’issue d’entretiens avec des douaniers, agents et cadres, il semble que la légitimité et la légalité ont prévalu dans le maintien de l’actuel Secrétaire général.
Que lui reprochent ses détracteurs ?
Gestion patrimoniale, visée d’intérêts personnels, activisme pour le compte de quelques amis ? Non rien de tout cela. Selon nos différents interlocuteurs, tous des douaniers en activité ou à la retraite, dont des membres du bureau syndical de la douane, toutes les décisions concernant les travailleurs se prennent en toute démocratie. A leurs dires, grâce à la liberté de parole dont tout le monde jouit, les réunions du bureau se déroulent très souvent dans une atmosphère électrique, tendue et houleuse. Et même si les participants n’ont pas les mêmes points de vue sur les différents points de l’ordre du jour, les réunions se terminent toujours par des décisions et recommandations longuement discutées et librement prises par la majorité. Les mêmes interlocuteurs affirment que l’équipe de Katilé n’a toujours eu en vue que les seuls intérêts de l’ensemble des travailleurs. Il serait faux, estiment-ils, que l’on insinue que les membres du bureau ne visent que leurs seuls intérêts à eux. Pour preuve, même s’ils ont beaucoup œuvré pour la promotion des travailleurs et l’instauration d’un plan de carrière véritable, seulement trois membres de ce bureau occupent ce qu’on peut appeler un poste de responsabilité. Et encore ! Il ne s’agit que de deux chefs de brigade et d’un chef de brigade adjoint. Et c’est tout.
Par contre, sur un tout autre plan, depuis que l’équipe de Katilé est venue aux affaires, elle veille scrupuleusement sur les intérêts des travailleurs. Grâce à elles, les douaniers, en activité ou à la retraite, bénéficient aujourd’hui des droits et avantages dont ils n’auraient jamais rêvés, il y a seulement quelques années. Les responsables syndicaux se font un honneur de sillonner toutes les régions du Mali afin de s’imprégner des conditions de travail et de vie des douaniers. De même, ils partent dans tous les ports abritant des entrepôts maliens à l’extérieur, ce qu’il leur a permis de faire bénéficier aux travailleurs des primes assez conséquentes pour leur permettre de ne pas avoir trop de problèmes à l’étranger.
C’est conscient de tous ces efforts que beaucoup de douaniers ont refusé de rejoindre la nouvelle section de Moussa Gaoussou Sissoko. Laquelle, aux dernières nouvelles, serait en train de perdre ses quelques rares militants.
B.E. L
