Hausse du prix du pain, cherté de la vie, effondrement, du pouvoir d’achat … l’UNTM tape du poing sur la table et exige de l’Etat le respect de ses engagements. La CSTM dénonce l’imcapacité du gouvernement et invite le peuple à la résistance : elle projette une grève de 72 heures à partir du 27 novembre.
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«S’il faut reprendre la grève des Sotrama, nous sommes prêts à le faire… Nous nous sommes battus pour qu’à l’HUICOMA, les droits des compressés soient payés. Ils avaient commencé à les payer, mais le ministre replique montre suisse des finances a pris la décision d’arrêter le payement. Nous n’allons pas accepter de telles choses». Ces propos viennent de Siaka Diakité, secrétaire général de l’UNTM (Union nationale des travailleurs du Mali), qui animait une conférence de presse le lundi 20 novembre 2007.
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Entre le Gouvernement, le Conseil national du patronat malien (CNPM) et l’Union nationale des travailleurs du Mali ( UNTM), les rapports sont difficiles à qualifier. En juillet 2006, l’UNTM et le gouvernement ont signé un protocole d’accord sur l’augmentation générale des salaires pour tous les fonctionnaires. Une semaine après, le même replique montres de luxe accord a été signé par le patronat malien. Le communiqué conjoint signé par le CNPM et l’UNTM stipule ceci : «les deux parties[…] ont décidé d’une augmentation de 5% des salaires dans le secteur privé applicable en janvier 2008 et 5% de nouveau en janvier 2009».
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A la veille de l’entrée en vigueur de ce protocole d’accord signé entre la première centrale syndicale du Mali et ses partenaires, courant 2007, les syndicalistes veulent peut-être rappeler qu’ils veillent à l’application rigoureuse des engagements.
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C’est dans ce contexte en tout cas que Siaka Diakité a voulu placer le point de presse tenu à la Bourse du Travail. Ainsi, en attendant, Siaka préfère oublier l’acrimonie qui a caractérisé les négociations entre les différentes parties. « Pour un syndicaliste, il est difficile de dire qu’on est totalement satisfait. Cependant, je dois reconnaître que les vingt points du protocole d’accord sont importants pour nous», a laissé entendre le conférencier.
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A en croire le Secrétaire général de l’UNTM, ce n’est pas seulement en termes financiers directs qu’il faut juger le protocole d’accord. Il y a aussi, en dehors de l’augmentation des salaires, des points importants comme la révision des conventions collectives. Déjà plusieurs conventions collectives sont révisées. C’est notamment le cas des banques et le secteur des bâtiments. Il y a aussi la correction des grilles salariales et l’intégration des contractuels à la fonction publique.
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Soumaila T. Diarra.
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