Le syndicat libre des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale (Syltmat) et le syndicat automne des administrateurs civils (Synac) ont déposé un préavis de grève de 72 heures allant du 26 au 28 mai 2020 sur la table du ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction Publique. Ils demandent la sécurisation des représentants de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions.
Dans leur préavis, les deux syndicats demandent la mise d’au moins 4 agents de sécurité pour les membres des cabinets des gouverneurs ( directeur de cabinet, Conseiller aux Affaires administratives et juridiques, conseillers aux affaires économiques et financières), 6 agents pour les préfets, 4 pour chacun des deux adjoints et chaque sous-préfet ; la facilitation du voyage auprès de la Minusma en priorité UNE aux représentants de l’Etat des régions du Nord et du Centre ; l’escorte à l’occasion de tous les déplacements des représentants de l’Etat à l’intérieur et en dehors de leurs circonscriptions dans la région ; l’affectation d’un agent de protection rapprochée à tous les représentants de l’Etat et à l’instar des gouverneurs de région et leur prise en charge par le budget de l’Etat ; la prise en charge des familles des otages jusqu’à leur libération soit un million de F CFA par mois. Les deux syndicats demandent également la prise en charge intégrale des frais médicaux des représentants de l’Etat blessés par les engins explosifs improvisés ou traumatisés dans leur intégrité physique ou psychique et enfin l’adoption immédiate du statut particulier des administrateurs civils (dont le projet est déposé depuis 2018 au niveau du MDSTFP) avec les primes et indemnités spécifiques liés à ce corps.
Pour les deux syndicats, cette grève est consécutive aux promesses non tenues par les responsables gouvernementaux pour assurer la sécurité des représentants de l’Etat, notamment à l’occasion des élections législatives de mars et d’avril 2020. A cela s’ajoute des cas d’enlèvements de préfets, sous-préfets, des tentatives d’enlèvements, des menaces de morts.
Amadou Sidibé
Des revendications justes… !
Tout ce qu’il y a de normal.
S’ils pouvaient exercer en toute sécurité, ces Administrateurs ne déserteraient pas en abandonnant leurs administrés dans les Territoires en conflit armé.
Quand les rebelles investissent une Zone, les ” Représentants ” de l’ETAT Malien sont leurs premières cibles.
Malheureusement quand les Administrateurs de l’ETAT Malien ne sont plus là, les rebelles ou les djihadistes imposent leur loi aux Populations.
Vivement le Mali pour nous tous.
CLU$T€RATCAILL0CCID€NTAL
F0Y€RATCAILL0CCID€NTAL
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