Pour avoir observé, comme la quasi-totalité des travailleurs du Mali, la grève de 48 heures décrétée par l’UNTM, une soixantaine d’employés de SHELL-Mali sont menacés de licenciement par leur directeur général. De nationalité sénégalaise, ce dernier n’aurait pas apprécié l’absence des travailleurs, pourtant, affiliés à l’UNTM.
Selon nos informations, la déléguée syndicale aurait même été priée, par son directeur général, de se trouver un avocat. Et ce, dans les meilleurs délais.
Indigné par cette décision, le secrétaire général de l’UNTM a décidé de prendre le taureau par les cornes. Dans une correspondance, adressée au directeur général de SHELL-Mali mais aussi au gouvernement et à l’ambassadeur du Sénégal au Mali, Yacouba Katilé s’insurge contre cette mesure qui, selon lui, viole le droit de grève. Un droit, ajoute t-il, reconnu par notre constitution.
« Nous allons prendre ce dossier à bras-le corps, afin que les droits des travailleurs de Shell-Mali soient respectés », a-t-il conclu.
Oumar Babi