Après plusieurs tentatives d’échecs de mise en place du bureau de la section syndicale des Impôts du Mali, le Syndicat National des Travailleurs des Administrations d’Etat (SYNTADE) décide de prendre les choses en main. Le secrétaire général, Yacouba Kakilé, a convoqué les différentes tendances à une nouvelle conférence élective, le mardi 10 octobre prochain.
Le Bureau Exécutif National du SYNTADE a décidé, dans une lettre en date 2 octobre, de prendre l’entière responsabilité de l’organisation de l’élection du nouveau bureau du syndicat des impôts du Mali. Il a convoqué une nouvelle élection le mardi 10 octobre 2023 à la maison des aînés sous la coupe de ses émissaires. « A l’issue de la dernière rencontre sur la crise électorale aux impôts, Le bureau du SYNTADE exhortait l’ensemble des candidats à dépasser les malentendus et soit en faisant un bureau consensuel, soit à aller à un scrutin démocratique (main levée et bulletin secret) faute de quoi le SYNTADE se disposait à prendre ses responsabilités et à faire prévaloir les valeurs du syndicalisme », justifie le bureau du SYNTADE.
Lequel a dénoncé dans la foulée les pratiques antisyndicales qui ont conduit à l’échec des précédentes tentatives de la mise en place du bureau du SYNTIM. « Nous ne sommes pas à l’UNTM comme dans un parti politique pour laisser prospérer des pratiques et habitudes qui ont fait le déclin de la politique nationale. Tout a été fait pour une désorganisation de la Centrale pour la posséder en tant qu’annexe de certaines formations partisanes », a mis en garde le secrétaire général du SYNTADE. En rappelant aux acteurs à l’origine de cette désorganisation que certains syndicalistes faisant le jeu de la rétrogradation syndicale ont quitté l’UNTM malgré tout il est resté fidèle à ses origines caractérisées par son indépendance vis-à-vis d’autrui, sa souveraineté de décisions et d’actions.
En s’adressant toujours à la section syndicale des impôts, le bureau du SYNTADE a indiqué que les malentendus électoraux ne sont que des contradictions secondaires qui, selon lui, peuvent être résolues dans le dialogue, la solidarité pour le renforcement de l’organisation syndicale du Mali. « Le passage en force, voulu par des camarades au mépris de nos appels à l’unité, à la solidarité ne s’inscrivent nulle part dans les stratégies et idéaux syndicaux de résolution des conflits », prévient la lettre du SYNTADE. Toujours dans le respect des textes qui régissent le syndicalisme au Mali, il a déclaré « bureau antérieurement installé nul et de nul effet » en réitérant la convocation d’une conférence élective le Mardi prochain à partir de 10 heures.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net