Rivalités syndicales : La CSTM jalouse l’UNTM

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La Confédération syndicale des travaillent voit noir partout. D’où ses procès d’intention contre le gouvernement accusé d’avoir une pointe d’inclinaison pour la première centrale syndicale UNTM.

On la croyait vacciner contre de telle pratique. Au regard de l’expérience avérée de son premier responsable : un vieux de la vieille. Hélas ! Hammadoum Amion Guindo semble se détacher du sommet de l’arbre pour tomber dans un puits profond et sombre, celui de la jalousie.

Une belle balade dans la signification du mot permet d’en saisir toute la portée et de restituer bien que partiellement le profil psychologique du secrétaire général de la CSTM. La jalousie est une émotion secondaire qui représente des pensées et sentiments négatifs d’insécurité, de peur et d’anxiété concernant une perte anticipée de valeurs personnelles qu’un individu perçoit. La jalousie est un mélange d’émotions comme la colère, la tristesse, la frustration et le dégoût. La jalousie ne doit pas être confondue avec l’envie.

La jalousie est familièrement liée aux relations humaines]Certains témoignages exposent qu’elle est perçue dans toutes les cultures[], cependant, d’autres exposent qu’elle appartient à une culture spécifique. A ce sujet les débats restent lancés. Une chose est sure : le jaloux est convaincu que l’être jalousé le devance dans la possession de l’objet et lui en interdit l’accès. La complaisance à entretenir ce sentiment vient de ce que l’existence de l’obstacle que constitue le rival jalousé, renforce la valeur de l’objet de la rivalité, laquelle renforce la fascination qu’exerce l’être du rival supposé heureux qui est l’idéal non-conscient du sujet.

D’aucuns psychologues utilisent une autre approche selon laquelle il n’existe en soi ni de jalousie ni d’instinct de la propriété, mais plus simplement que l’individu construirait au fil du temps, et parfois dès la très petite enfance, des modèles associant la notion de privation à celle de douleur, et cherche ensuite inconsciemment à créer des conditions évitant ces risques de douleur.

La notion de jalousie comprise, venons-en aux faits.  La seconde centrale syndicale, CSTM, sous la direction de son secrétaire général Hammadoum Amion Guindo,  « exige »de madame le ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relation avec les Institutions « la neutralité et l’impartialité … dans ses relations avec les organisations syndicales. » Soigneusement tamisés, les mots employés induisent une inclinaison du gouvernement pour la première centrale syndicale, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Peut-être, en est –il venu au constat que ce dernière a plus de chance d’obtenir gain de cause ? Que le gouvernement redoute plus une menace de grève émanant de celle ? D’où la célérité  avec laquelle la bombe est désamorcée ?  Cependant, a-t-on tenu compte du fait que l’UNTM a dans son équipe de négociateurs des hommes avertis capables de soutenir les discussions et de calculer rapidement l’indice financière de certaines revendications ? Autant de questions demeurées sans réponses sur ce coup de patte de la CSTM.

Georges François Traoré

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1 commentaire

  1. Au lieu de faire cette jalousie inutile, il suffit de se mettre ensemble pour gagner des combats au profit des travailleurs de ce pays. Les multitudes de syndicats au Mali sont inutiles et avec cet émiettement des syndicats le Gouvernement et les entrepreneurs de ce pays peuvent frotter leurs mains, car des morceaux de syndicats ne gagnerons aucun combat au profit des travailleurs de ce pays. Qu’Allah le tout puissant aide et protège le Mali.
    NB: Si ces morceaux de syndicats étaient là en mars 1991, la grève contre Moussa n’allait pas être gagnée, quoi que ce combat n’ai rien donné aux travailleurs de ce pays, ils sont restés parents pauvres de ce combat.

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