Réveil du front social : La CSTM en grève les 21 et 22 mars

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La centrale syndicale  vient de déposer un préavis de grève en six points sur la table du gouvernement. Elle réclame, entre autres, le rappel en activité de deux fonctionnaires de police, l’intégration de tous les enseignants à la Fonction publique, la baisse des prix du carburant, de l’eau et de l’électricité.

Coup de colère de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM). Partie du constat de non respect des engagements pris, des violations répétées de la liberté et du droit syndical tant par l’Etat que le secteur privé et para public entre autres, elle en déduit des revendications enchâssées dans six points.

Le premier réclame le rappel en activité de deux fonctionnaires de la police, Youssouf Fofana licencié en 2014 et Aliou Djibrilla Maïga. Le même point traite du paiement du reliquat des salaires de Mamadou Drago suspendu en avril 2015, de la finalisation immédiate de la relecture du statut des fonctionnaires de la Police nationale et l’instauration d’un plan de carrière,  de l’application des différents décrets portant statut des fonctionnaires de la Protection civile,  l’instauration d’un plan de carrière et cadre organique.

En second point, se bousculent dans l’ordre des priorités l’intégration de tous les enseignants dans la Fonction publique de l’Etat conformément  aux recommandations du Forum national tenu du 30 au 02 novembre 2009 et le paiement de la prime d’ancienneté aux enseignants de l’Enseignement privé catholique, le respect du décret fixant le salaire minimum inter professionnel garanti par le gouvernement en ce qui concerne les enseignants en service dans les écoles communautaires, des Centres d’éducation au développement (CED) et les Jardins d’enfants, l’accompagnement de tous les fonctionnaires partant à la retraite avec au moins trois (3) mois de salaire brut, l’uniformisation du taux de 20% à tous les pensionnaires des deux caisses de sécurité sociale (CMSS et INPS) et son extension aux travailleurs salariés des secteurs privé et parapublic.

En troisième lieu, l’amélioration du plateau technique des structures sanitaires  notamment de hôpital du Point G, des centres de santé de référence et communautaires et CHU de Gabriel Touré.

Autres points de revendications, le règlement immédiat du litige foncier de 450 travailleurs du CHU du Point G, le paiement de la prime de risque aux travailleurs des sociétés de gardiennage et surveillance,  le remboursement sans condition  des cotisations AMO des non adhérents, la baisse des prix du carburant, de l’eau et de l’électricité.

La non satisfaction de cette panoplie de revendications laisse la porte ouverte à une grève de quarante huit heures allant du lundi 21 au mardi 22 mars 2016 inclus, a  prévenu la centrale syndicale.

Georges François Traoré

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